Charlotte Perriand - Une architecte française au Japon - 1940-1942

Juin 1940, à bord du Hakusan Maru, Charlotte Perriand quitte la France. Endormie dans sa cabine, elle fait un cauchemar. Le Corbusier, sous les traits d’un corbeau, lui fait des reproches : « Tu auras tout le temps de méditer le mal que tu m’as fait.»
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En route vers le Japon, cette architecte avant-gardiste et non conventionnelle va vivre une période fondamentale dans sa vie. L’immersion dans la culture et les traditions nippones sera pour elle une véritable révélation. Cette expérience lui permettra de développer sa vision de l’architecture d’intérieur : réformatrice, alliant tradition et modernité, adaptée au confort et à la vie moderne. Charles Berberian, de son crayon, raconte ce moment clé dans la carrière de cette icône du design. Dans un carnet en fin d’ouvrage, son entretien avec Pernette Perriand, fille de Charlotte, apporte un nouvel éclairage sur la vie de cette artiste.
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Date de parution | 23 Octobre 2019 |
Statut histoire | One shot 1 tome paru |
Les avis


J’espérais adorer cet album (et ce fut le cas à mon entame de lecture) mais je me retrouve finalement en grande partie dans l’avis de Ro. La différence se fera sur le fait que Charlotte Perriand ne m’était pas inconnue (un membre de la famille travaille dans un Lycée P. qui porte son nom) mais cette BD m’aura permis de la recontextualiser. Berbérian en livre un beau portrait, une femme forte et remarquable de son époque, mais un peu frustrant car on glisse sur beaucoup de chose. L’auteur s’attarde principalement sur ses années passées au Japon, une période intéressante tant elle marquera sa créativité pour l’épure. Si ce message est bien retranscrit (ainsi que la géopolitique de l’époque), c’est un peu au détriment de notre héroïne. En fait, j’ai eu l’impression qu’elle survolait sa propre histoire, on reste sur les faits professionnels mais je regrette que l’auteur n’écorne un peu l’image « d’idole », pas grand chose sur sa relation chez Le Corbusier ou sa personnalité. C’est intéressant mais narré un peu froidement, un peu trop en retrait et en pudeur (mais finalement dans le respect des traditions japonaises). Et puis arrive la partie entretien qui amoindrit encore le ressenti, pas désintéressant mais tu pestes quand c’est dans une BD. D’autant plus dommage que la partie graphique me plaisait bien, j’ai senti l’auteur impliqué. Pas mal de petites critiques, mais c’est une œuvre qui se lit très facilement et intéressante sur bien des points (histoire, design …), si vous en avez l’occasion ne boudez pas l’emprunt.


Cet album aura eu le mérite de m'apprendre l'existence de Charlotte Perriand, architecte et designer française, collaboratrice de Le Corbusier à ses débuts puis ayant pris son envol par la suite. Il m'aura aussi permis de découvrir la vie artistique et mondaine au Japon en 1940 et 1941 dans un pays que je croyais en guerre mais qui en fait n'était pas encore engagé dans la Seconde Guerre Mondiale à l'époque. Rien à redire sur le style graphique de Charles Berberian qui ne surprendra pas ceux qui le connaissent déjà. J'ai trouvé toutefois le personnage de Charlotte Perriand assez distant, figé comme une idole auquel on vouerait un culte et manquant d'humanité. Je note en outre que le récit insiste sur sa qualité d'architecte mais on ne voit d'elle que des œuvres de design mobilier, ou à la limité d'architecture d'intérieur, pas d'architecture immobilière comme on l'appréhende d'ordinaire. Je trouve toutefois intéressant tout ce contexte et la découverte de cette artiste d'avant-garde. Mais je ne peux m'empêcher de me sentir frustré, voire floué, face à des albums de ce type dont on découvre en cours de lecture que la partie bande dessinée s'arrête aux deux tiers de l'ouvrage et que le reste est uniquement composé de la retranscription d'un entretien de l'auteur avec la fille de Charlotte Perriand. Cette partie BD n'est pas mauvaise mais m'a laissé sur ma faim. J'ai eu un véritable sentiment d'insuffisance, de n'avoir fait qu'effleurer la surface du personnage de l'architecte et de son séjour au Japon. Note : 2,5/5
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