Ne reste que l'aube

Note: 2.5/5
(2.5/5 pour 2 avis)

Thierry Murat revient avec le dernier volet d’un triptyque explorant la création artistique à travers les genres littéraires. Avec Ne reste que l’aube, il revisite le genre littéraire du récit de vampire et aborde les thèmes de l’art et de l’immortalité… En choisissant de situer son histoire dans un futur proche, il porte un regard aiguisé sur l’avenir de notre monde, devenu déshumanisé par la montée des réseaux sociaux, un monde où l’humanité se trouve peut-être là où on ne l’attend plus.


Vampires

Jørgen Nyberg est un peintre célèbre de la deuxième moitié du XXIe siècle. Il a installé sa notoriété grandissante avec des peintures de scènes intimistes aux formats gigantesques. D’une modernité implacable, ses toiles ont la particularité d’être exécutées avec une technique très ancienne de la Renaissance italienne. Ses œuvres font autant parler d’elles sur le Workin’glass, le réseau social dominant, que la volonté de l’artiste de ne jamais apparaître en public. Avant d’être Jørgen Nyberg, il fût l’une des figures marquantes du Cinquecento, Giacomo della Fenice. Malheureusement, il meurt à 46 ans, en 1531, en Toscane, mordu à mort dans une ruelle de Sienne. L’immortalité lui est offerte par son agresseur, un vampire et collectionneur d’art qu’il n’a jamais revu. Cinq siècles plus tard, il vit et travaille dans un immense loft au 153e étage d’une tour de Stockholm où il réside, la lumière de l’aube y étant plus confortable. Un jour, Yris, l’intelligence artificielle qui gère son lien avec le monde extérieur, lui conseille vivement d’accepter un rendez-vous avec Niels, un jeune artiste étudiant fasciné par l’œuvre et la troublante personnalité de Jørgen Nyberg. Une rencontre qui va bouleverser leurs vies. Texte: L'éditeur

Scénario
Dessin
Editeur
Genre / Public / Type
Date de parution 07 Avril 2021
Statut histoire One shot 1 tome paru

Couverture de la série Ne reste que l'aube © Futuropolis 2021
Les notes
Note: 2.5/5
(2.5/5 pour 2 avis)
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05/09/2021 | Gaston
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Par doumé
Note: 3/5
L'avatar du posteur doumé

Un album d'anticipation avec comme héros un vampire immortel, nous sommes projetés dans un futur proche où les réseaux sociaux sont devenus encore plus omniprésents dans la société. La majorité de cet album se déroule dans un appartement, un décor statique pour accentuer la vie de reclus de notre vampire repenti, Jørgen Nyberg vit avec comme seule compagne une intelligence artificielle qui gère sa vie privée et sa vie professionnelle. Un album qui se lit rapidement, il y a peu de dialogue et peu de cases par page. Le dessin est comme figé, les personnages paraissent statiques comme sur une photographie, l'auteur utilise 3 couleurs du gris, du noir et quelques touches de blanc. Un dessin original qui colle au scénario. L'histoire est racontée par notre héros, il fait preuve d'un tel détachement par rapport à sa propre vie qu'il se dégage une certaine froideur pendant toute cette aventure et je n'ai pas réussi à rentrer dans l'histoire. Je ne connaissais pas les albums précédents de Thierry Murat, c'est le dessin qui m'a attiré et décidé pour l'achat, un album original.

27/09/2021 (modifier)
Par Gaston
Note: 2/5
L'avatar du posteur Gaston

Le résumé de l'éditeur m'a fait comprendre que le vieil artiste était un vampire ! J'avais pas compris ça en lisant ce one-shot et je pense que c'est la meilleure preuve que je suis passé à côté de ce récit. On est donc dans un futur où le monde est dans une dictature inspirée de facebook, et j'ai pas trop compris comment la société humaine en était arrivée là. Il y a un vieux qui transmet ses connaissances à un jeune. Il y a peu d'action et comme la majorité de l'histoire se passe au même endroit, on dirait presque une pièce de théâtre avec deux acteurs qui parlent et parlent encore et encore. Les réflexions sur l'art, l'immortalité et les autres sujets abordés dans ce one-shot ne m'ont pas touché et je me suis ennuyé du début jusqu'à la fin. Cela semble s'adresser à un public plus 'intellectuel' que moi. Sinon, je trouve le dessin de Murat toujours aussi froid et un peu laid. Heureusement, les cases de cet album sont grandes, du coup il y a peu de cases par page et cela rend la lecture assez rapide pour un album avec autant de pages.

05/09/2021 (modifier)