Chroniques de San Francisco

Note: 2/5
(2/5 pour 3 avis)

Adaptation du cycle romanesque d'Armistead Maupin.


1961 - 1989 : Jusqu'à la fin de la Guerre Froide Adaptations de romans en BD La BD au féminin Les petits éditeurs pendant la pandémie San Francisco [USA] - Côte Ouest

San Francisco, fin des années 1970. Mary Ann Singleton débarque dans la baie après avoir quitté son Ohio natal. Elle trouve refuge dans une pension familiale au 28 Barbary Lane. La propriétaire, Madame Madrigal est, disons, pittoresque mais materne ses locataires avec une inépuisable gentillesse. Et ils en ont tous bien besoin, car « s’il ne pleut jamais en Californie, les larmes en revanche peuvent y couler à flots ». Mary Ann va devoir s’adapter à cette nouvelle vie, Mona vient de perdre son emploi, Michael cherche l’homme de sa vie...

Scénario
Oeuvre originale
Dessin
Couleurs
Editeur
Genre / Public / Type
Date de parution 05 Novembre 2020
Statut histoire Série en cours 2 tomes parus
Dernière parution : Plus de 2 ans

Couverture de la série Chroniques de San Francisco © Steinkis 2020
Les notes
Note: 2/5
(2/5 pour 3 avis)
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15/11/2020 | Spooky
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L'avatar du posteur Mac Arthur

Je n’ai pas lu le roman dont est tirée cette bande dessinée mais à la lecture de celle-ci, j’ai vraiment eu le désagréable sentiment de lire un résumé. Les différentes péripéties défilent à un rythme soutenu et constant, ne laissant que peu de place à l’émotion et à l’empathie que nous pourrions ressentir pour les différents personnages. C’est con parce que je sens bien qu’il y a un certain potentiel là derrière. Ce San Francisco de la fin des années ’70 est un cadre prometteur et les différents personnages nous offrent une bonne base pour un récit choral mais là, j’ai juste l’impression de regarder une sitcom vite expédiée. Et pourtant les deux autrices ont de la bouteille et, d’un strict point de vue technique, l’album tient la route. Il se lit vite et malgré la profusion de personnages, ceux-ci sont suffisamment bien typés pour que l’on évite (la plupart du temps) de les confondre. Et dans le derniers quart de la bande dessinée, enfin, un léger suspense commence à poindre le bout de son nez (pour être rapidement éventé) tandis qu’un des personnages devient un peu plus mystérieux (mais pas de quoi me faire trépigner du désir de tout savoir). C’est malheureusement insuffisant pour que j’attende la suite avec impatience. Peut-être qu’un jour je me pencherai sur les romans –car, comme dit plus haut, je sens bien que ça peut être sympa- … ou pas. Mais là, pour ce premier tome, c’est bof bof…

02/06/2021 (modifier)
Par Sempai
Note: 2/5
L'avatar du posteur Sempai

Tome 1, en roman graphique, des fameuses chroniques de San Francisco. Malgré les 160 et quelques pages, nous avons à faire à un résumé elliptique du premier tome du roman. Cela fait des années que je l'ai lu mais cela m'a rappelé des souvenirs, en gros cette BD reprend l'essentiel des faits marquants. Cependant l'essentiel dans ces chroniques vient non pas des faits mais des relations inter-personnages et là, la BD fait un flop. Les ellipses sont parfois tellement violentes qu'on peut ne rien comprendre à ce qui est arrivé. Les dessins ne sont pas tellement ce que j'aime mais pourtant on apprend à les apprécier et ils semblent être logiques à la fin. Toutefois, je ne crois pas que cette BD donne envie aux gens de découvrir le roman, par contre moi ça m'a donné envie de le relire à l'aune de la personne que je suis devenue.

04/12/2020 (modifier)
Par Spooky
Note: 2/5
L'avatar du posteur Spooky

Bon, je ne connais les Chroniques de San Francisco que de nom, je savais qu'il s'agissait d'une série de romans parlant des parcours croisés de plusieurs personnes dans cette ville au coeur des années 70 ou 80. Mû par une simple curiosité, j'ai voulu voir ce que cela donnait en BD. Eh bien je me suis assez franchement ennuyé. On suit en effet l'histoire de plusieurs personnages, même si Mary Ann semble avoir la préférence de l'adaptatrice, Isabelle Bauthian. A tel point qu'à un moment je me suis dit "mais, il n'y a qu'un seul personnage principal ?" ; un peu plus tard on comprend que Michael Tolliver va prendre une place plus importante dans le récit. Mais que c'est lent, plat... C'est dommage, parce que j'imagine que l'oeuvre originale est plus rythmée, que les personnages y sont plus attachants... C'est Sandrine Revel qui est aux pinceaux, insufflant un air un peu suranné aux personnages, ce qui me semble plutôt bien vu, mais cela ne suffit pas, hélas, à rendre le récit vraiment intéressant.

15/11/2020 (modifier)