La Petite Fille qui voulait voir la guerre

Note: 3/5
(3/5 pour 1 avis)

Une petite fille découvre la guerre 14-18 grâce à des lettres de son arrière-grand-mère retrouvées dans un grenier


1914 - 1918 : La Première Guerre Mondiale Albums jeunesse : 10 à 13 ans BDs éducatives La BD au féminin Séries avec un unique avis

Clémence a 10 ans et vit à Charnay-Lès-Mâcon. Elle doit présenter un exposé à sa classe, mais n’a aucune idée de ce dont elle peut parler. En passant devant le monument aux morts, elle remarque son nom de famille. Elle a donc un ancêtre qui est mort pour la France pendant la Première Guerre mondiale. Le voilà son sujet d’exposé ! En cherchant dans le grenier de ses grands-parents, mais aussi dans les archives départementales, Clémence va faire connaissance avec son aïeule et découvrir une autre histoire de la Grande Guerre, celle que l’on ne voit jamais : celle de l’arrière, loin des tranchées. (texte de l'éditeur)

Scénario
Dessin
Couleurs
Editeur / Collection
Genre / Public / Type
Date de parution 26 Septembre 2018
Statut histoire One shot 1 tome paru

Couverture de la série La Petite Fille qui voulait voir la guerre © Bamboo 2018
Les notes
Note: 3/5
(3/5 pour 1 avis)
Cliquez pour afficher les avis.

22/08/2020 | AlainM
Modifier


Par AlainM
Note: 3/5
L'avatar du posteur AlainM

« La petite fille qui voulait voir la guerre » fait partie de ces nombreuses BD parues à l’occasion du centenaire de l’armistice de 1918. Pour les plus anciens parmi nous ou pour ceux qui aiment l’Histoire, cette guerre et ses conséquences sont relativement bien connues mais les jeunes générations n’ont souvent qu’une connaissance très vague de cette période. Pour illustrer cela, on voit que l’héroïne de la BD ne découvre elle-même qu’à l’âge de 10-12 ans que son nom de famille est inscrit sur le monument aux morts de son village. Le but de l’album est de faire découvrir à un jeune lectorat la vie des populations civiles pendant la Grande Guerre en utilisant une fillette comme héroïne. L’histoire alterne en permanence entre le présent et la Grande Guerre, procédé assez classique quand on désire intéresser les jeunes actuels au passé de leurs ancêtres (voir la BD « Un secret de famille » de Éric Heuvel qui est construite d’une manière assez similaire). J’ai bien aimé diverses anecdotes (telles que les histoires d’enfants héroïques dans la « Semaine de Suzette » ou le retrait des enseignes du bouillon Kub) qui donnent une grande authenticité à la période de la guerre. Le dessin est sympathique et les couleurs agréables. Le scénario a été rédigé par un historien, ce qui donne au récit une grande véracité en ce qui concerne le vécu des populations civiles il y a un siècle dans le Mâconnais. L’ambiance de la vie dans le village est bien rendue. Par contre, le désaccord entre les parents de Clémence n’apporte pas grand-chose au récit (si ce n’est que cela l’oblige à se débrouiller toute seule dans ses recherches). A la fin de l’histoire, la vie de l’arrière-grand-mère en tant qu’adulte, où celle-ci fait preuve d’un féminisme assez marqué, aurait mérité un développement plus important qu’une planche unique. En résumé : album éducatif sympa pour les jeunes ados.

22/08/2020 (modifier)