Meyer - Derniers pas dans la mafia

Note: 1.67/5
(1.67/5 pour 3 avis)

Le vieux mafieux Meyer (Lansky) entraîne un petit jeune, juif comme lui, dans un baroud d’honneur.


1961 - 1989 : Jusqu'à la fin de la Guerre Froide Auteurs italiens Gangsters [USA] - Dixie, le Sud-Est des USA

En 1982, en raison de ses problèmes de circulation sanguine, le vieux mafieux Meyer Lansky suit une cure pour artériopathie dans un centre de rééducation de Miami. Mais il refuse de faire ses exercices dans le bassin… et se prépare plutôt à « s’évader » de cet endroit. Il attend en effet de nouveaux papiers qui lui permettront de porter officiellement un nouveau nom… Or ces papiers n’en finissent pas d’arriver. Meyer est donc bien décidé à aller les chercher, auprès de son fournisseur, un certain « Gambettes ». Il offre donc une grosse bouteille de rhum au kiné de garde cette nuit-là, en espérant qu'il la boive et s'endorme dessus. Puis il promet une pleine valise de billets verts à un autre petit jeunot qui fait le ménage, s’il l’aide à sortir en lui servant de chauffeur. Bien que cubain, le gamin est juif comme lui… cela crée des affinités. Etant donné que la mère de ce jeune homme vient de se faire virer de son job, un peu de beurre dans les épinards lui sera bien utile. Ils profitent donc que le gardien cuve son rhum pour faire sortir Meyer sur un brancard, et ils se sauvent à bord de la Firebird du gamin. Hélas, ce dernier se rend compte que Meyer l’a roulé : il n’a pas vraiment de valise pleine de billets. De son côté, Meyer se rend compte qu’il n’est pas prêt d’avoir ses papiers : l’hydravion qui les transportait a sombré à Islamorada, dans les keys, suite à une collision avec un pélican. Or cet avion ne transportait pas que des papiers, mais aussi une toute autre marchandise…

Scénario
Dessin
Couleurs
Traduction
Editeur / Collection
Genre / Public / Type
Date de parution 23 Octobre 2019
Statut histoire One shot 1 tome paru

Couverture de la série Meyer - Derniers pas dans la mafia © Les Humanoïdes Associés 2019
Les notes
Note: 1.67/5
(1.67/5 pour 3 avis)
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05/01/2020 | Erik
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L'avatar du posteur Noirdésir

Mouais. Bof donc. J’ai lu cet album avec de moins en moins d’intérêt pour l’histoire, que j’ai trouvée franchement obscure – et manquant singulièrement de trucs pour m’accrocher. En effet, que ce soit pour la trame d’ensemble ou pour les détails de son déroulement, j’ai trouvé que c’était trop souvent improbable et peu clair. L’association de ce vieux truand juif et de son jeune comparse malgré lui, dans une sorte de road movie (ils cherchent à la fois à éviter les tueurs à leurs trousses et à récupérer une cargaison de drogue) m’est apparu bien creuse. En tout cas, ce polar ne m’a clairement pas convaincu.

08/12/2020 (modifier)
Par Ro
Note: 2/5
L'avatar du posteur Ro

Est-ce que ça vient de moi ou est-ce que cette BD est vraiment incompréhensible ou du moins complètement incohérente ? Quand on prend chacun de ses chapitres indépendamment, ça colle à peu près. On a alors droit à des bouts d'histoires pêchues, avec plusieurs groupes en chasse les uns après les autres, dont le duo de héros, un vieux magouilleur juif qui rêve de partir vers Israël et son nouveau partenaire, un jeune immigré cubain, lui aussi juif mais moins à fond dans la chose. A leurs trousses, la marraine du crime local qui veut récupérer une cargaison de cocaïne d'une part, et les anciens gardiens de la maison de retraite dont le vieux s'est échappé. Et au milieu de ça, notre duo qui cherche à contacter le capitaine du bateau qui leur permettra eux aussi de retrouver cette cocaïne. Résumé comme ça, ça tient la route et on a droit à quelques dialogues intéressants, des péripéties pleines d'action, de flingues et d'explosion, de quoi tenir en haleine. Bref, un comics polar action pas trop mal dans cette perspective là. Mais quand on colle les chapitres les uns après les autres, ça ne fonctionne plus du tout. C'est comme si différents scénaristes s'étaient attelés à chacun d'entre eux, avec une vague idée de vers où ils devaient aller, mais sans avoir vérifié au préalable ce qu'avaient fait les scénaristes des chapitres précédents. C'est bourré d'incohérences, de passages non expliqués, et de trucs qui finalement se révèlent incompréhensibles. Pour citer quelques incohérences parmi d'autres, on peut se demander pourquoi les gardiens de la maison de retraite sont aussi motivés à tuer le vieux et en quoi il menacerait leur trafic ? Comment serait-ce possible que la Ford Pinto volée par le duo soit justement le véhicule du tueur associé aux gardiens et comment saurait-il qui la lui a volé ? D'où sort ce tueur auto-stoppeur et quelle est sa motivation ? Pourquoi les méchants s'entre-tuent-ils tous ? Pourquoi tout le monde a l'air de se rencontrer sans arrêt comme de grosses coïncidences ? Pourquoi le héros qui ne sait pas nager quelques pages plus tôt s'en sort ensuite mieux que James Bond une fois sous l'eau ? Et surtout quelle est l'explication de la fin et de la révélation que fait le vieux sur le but de leur mission ? D'où ça sort et quel rapport avec tout ce qu'on a lu auparavant ? Ce sont des questions parmi d'autres, mais j'ai l'impression que passé le premier tiers de l'album, on pourrait s'interroger sur presque chaque page de l'album sur des choses qui sont bancales ou inexplicables. C'est vraiment bizarre un tel amas d'incohérences, au point de se demander si c'est fait exprès ou pas. En tout cas, ce n'est pas satisfaisant du tout.

20/07/2020 (modifier)
Par Erik
Note: 1/5
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Un proverbe yiddish nous dit que quand un voleur t'embrasse, recompte tes dents. Ce récit est ponctué par ce genre de dicton car il met en scène le milieu yiddish dans le Miami de 1982 en proie à de la violence mafieuse. J'avoue ne pas avoir aimé ces pérégrinations cocasses d'un immigré juif. Le dessin est très coloré car il fait très années 80. On se croirait parfois dans la série 2 flics à Miami pour ceux qui connaissent. Il ne manque plus que les flamands roses et le coucher de soleil. En ce qui me concerne, la lecture a été assez confuse. Il y a bien quelques pointes d'humour au milieu de scènes violentes mais c'est tellement peu crédible que cela en devient risible.

05/01/2020 (modifier)