Jutland

Note: 2.5/5
(2.5/5 pour 2 avis)

Jutland a été la dernière grande confrontation maritime de la Première Guerre mondiale. Malgré leurs très lourdes pertes, supérieures aux allemands, les Anglais y réaffirmaient leur hégémonie maritime sur les mers du monde et l'Allemagne, trop consciente d'avoir échappée au désastre, décidait de confiner dans ses ports la plupart de ses navires


1914 - 1918 : La Première Guerre Mondiale Marine moderne Première Guerre mondiale

31 mai 1916. Après plus de deux ans d'attente et plusieurs occasions manquées, la Royal Navy anglaise, dont la Grand Fleet est commandée par le vice-amiral John Jellicoe et l'escadre des croiseurs de bataille par le vice-amiral David Beatty, contraint les Allemands à une grande confrontation navale en mer du Nord au large des côtes danoises du Jutland. L'amirauté britannique a fait le choix de privilégier dans les engagements la vitesse de déplacement et le tir rapide. Pour y répondre, le blindage des croiseurs de bataille, fer de lance de toute flotte, a été allégé. Le choix va s'avérer dramatique pour les navires de la Royal Navy dont les soutes débordent de cordite, un nouvel explosif d'une puissance alors jamais égalée. Trois croiseurs de bataille, dont Le HMS Invincible et son amiral Horace Hood, vont le payer chèrement. Il suffira d'une bordée d'obus allemands pour embraser les vaisseaux de guerre anglais et bouter le feu à la cordite avec les conséquences que l'on imagine aisément. Alors que la bataille entre les deux flottes ne fait rage que depuis peu, la Royal Navy perd trois de ses fleurons et plus de 3 000 hommes. Si victoire il y a, elle eut un goût amère, assurément...

Scénario
Dessin
Couleurs
Editeur / Collection
Genre / Public / Type
Date de parution 15 Mars 2017
Statut histoire One shot 1 tome paru

Couverture de la série Jutland © Glénat 2017
Les notes
Note: 2.5/5
(2.5/5 pour 2 avis)
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05/11/2019 | Mac Arthur
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L'avatar du posteur Noirdésir

On retrouve avec cet album les qualités et les défauts de la plupart des autres que j’ai déjà lus dans cette collection – qui m’attire a priori. Ici, qualités et défauts s’équilibrent, et le dossier historique et technique en fin d’album fait immanquablement basculer la note aux trois étoiles, malgré quelques réserves. Au niveau du dessin, même si Delitte n’est pas exactement dans sa zone de confort, lui qui est davantage habitué à dessiner la marine à voile, je dois dire qu’il s’en tire très bien, les navires sont très bien restitués. Comme le sont les uniformes. Tout l’aspect purement militaire (il dispose d’une importante documentation en la matière en étant peintre officiel de la marine) est de toute façon bien rendu et contextualisé. Hélas, comme d’habitude, beaucoup de visages masculins se ressemblent (dans un style assez « carré » qui le rapproche d’Hermann). Comme d’habitude il prend le temps d’installer le « décor » de la bataille, et de la rendre vivante en introduisant longuement certains protagonistes (certaines « têtes d’affiche », mais aussi d’obscures inconnus inventés pour l’occasion). Mais, comme souvent la bataille proprement dite occupe en fin d’album une place relativement modeste par rapport à la pagination totale. Encore que, contrairement à plusieurs opus de cette collection, celle-ci soit quand même plus conséquente, le reproche est ici moins justifié. Au final, sur une bataille sans doute moins « connue » et mythique que d’autres, on a là un travail très honnête, documenté et dynamique, qui peut tout à fait satisfaire les amateurs du genre et de la période.

01/06/2023 (modifier)
L'avatar du posteur Mac Arthur

Je n’ai pas trop apprécié cet album. Jean-Yves Delitte a toujours cette mauvaise habitude de dessiner la même tête à tous ses personnages et, dans le cas présent, cela m’a vraiment choqué. Le contexte général de cette bataille est aussi moins bien développé que dans d’autres des albums de cette collection. Sinon, on garde les mêmes points forts que d’habitude. De très belles illustrations de navires (mais l’acier est quand même moins glamour que les vieux gréements en bois) et l’introduction opportune de personnages de fiction qui permettent d’humaniser l’histoire.

05/11/2019 (modifier)