Cloîtrée

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Note: 3/5
(3/5 pour 1 avis)

Initiation à la soumission.


BDSM Hard & Soft, d'un érotisme à l'autre Maisons closes et prostitution Séries avec un unique avis

USA, fin de la Deuxième Guerre mondiale, Geneviève une quarantenaire partage un meublé avec Suzy, une jeune fille aux moeurs légères et de 20 ans sa cadette. Lassée des petits boulots et d’être manipulée par les hommes, elle décide de prendre son destin en main… ou plutôt celui de Suzy, qui fera une parfaite “racoleuse”. Mais on ne s’improvise pas maquerelle du jour au lendemain, c’est toute une préparation… surtout celle de Suzy qui va subir sa domination. (Site éditeur)

Scénario
Dessin
Editeur
Genre / Public / Type
Date de parution 2014
Statut histoire One shot 1 tome paru

Couverture de la série Cloîtrée © Tabou 2014
Les notes
Note: 3/5
(3/5 pour 1 avis)
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30/09/2019 | Noirdésir
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L'avatar du posteur Noirdésir

On retrouve dans cet album les obsessions habituelles de l’auteur. A savoir le fétichisme, et un certain sadomasochisme. Mais je dois reconnaître qu’ici Xavier Duvet n’en abuse pas trop, il n’y a pas surenchère inutile de scènes hard. Dans les années 1940 aux Etats-Unis, une femme mure, Geneviève (la quarantaine), initie (de force d’abord, puis ensuite avec son consentement, voire pour son plaisir) Suzy, sa colocataire d’une vingtaine d’année, à certains plaisirs sexuels hors norme. Il s’agit d’être séduisante et de pouvoir gagner de l’argent en proposant ses services à des hommes. Geneviève s’imagine maîtresse (dans tous les sens du terme !) et maquerelle de Suzy. Nous suivons donc l’apprentissage, la transformation de la jeunette, soumise à sa « maîtresse », qui l’initie à certaines positions, et l’habitue à se vêtir de soie, de talons aiguilles, de corset, etc., tout en acceptant fellations et sodomie, en en faisant son esclave sexuel soumis et consentant. L’album n’est ainsi quasiment constitué que de scènes saphiques, parfois seulement érotiques, « verbalisées », même si évidemment d’autres scènes sont plus hard. En extrême fin d’histoire – et d’initiation donc – Suzy accumule les « passes », sous le regard jouisseur de sa maîtresse. Mais la fin est franchement brutale (comme si manquait une réelle conclusion ?), le dernier tiers de l’album étant constitué de crayonnés, de dessins préparatoires de l’album. Même si ce carnet graphique rappelle le talent de dessinateur de Duvet (qui use très bien dans cet album d’un Noir et Blanc accentuant l’érotisation des images, avec une technique différente pour faire ressortir les bas), il ne masque pas certains défauts. En particulier, si l’anatomie féminine et les scènes de sexe sont très bien rendues, les visages sont souvent ratés. En tout cas donnent parfois l’impression d’être ridés, vieillissant les femmes de façon bizarre. En tout cas, c’est un album à réserver aux amateurs de scènes lesbiennes, mâtinées de fétichisme et de rapports de soumission. Comme souvent chez Duvet, me diront ses lecteurs, mais c'est peut-être moins outrancier ici qu’ailleurs.

30/09/2019 (modifier)