La Petite Russie

Note: 3/5
(3/5 pour 1 avis)

L'auteur rends hommage à ses grands-parents, qui ont fait parti des colons qui ont colonisé la région de l'Abitibi.


Auteurs canadiens Québec Séries avec un unique avis

C’est une histoire de la colonisation de l’Abitibi. Un portrait d’hommes et de femmes qui ont tout quitté pour aller s’installer dans le Nord. Le récit d’un petit village qui s’appelle Guyenne. Sauf que Guyenne n’est pas une paroisse comme les autres. C’est une coopérative. Le bois que tu coupes là ne t’appartient pas et la coop garde 50 % de ton salaire pour financer le développement de la colonie. Dans le coin, il y en a qui appellent cet endroit, « la petite Russie ». C’est là que Marcel et Antoinette vont vivre durant vingt ans. Texte:L'éditeur

Scénario
Dessin
Editeur
Genre / Public / Type
Date de parution 18 Janvier 2019
Statut histoire One shot 1 tome paru

Couverture de la série La Petite Russie © Pow Pow 2019
Les notes
Note: 3/5
(3/5 pour 1 avis)
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07/09/2019 | Gaston
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Par Gaston
Note: 3/5
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L'auteur rend hommage à l'histoire de ses grands-parents, mais comme il l'écrit dans la postface cela reste une oeuvre de fiction donc je ne sais pas si ce qui est raconté est vrai ou inventé. À travers ses grands-parents, l'auteur montre une partie un peu méconnue de l'histoire du Québec : durant la crise des années 30, une des solutions proposées par le gouvernement du Québec était la colonisation des régions encore peu habitées de la province. Le village dont il est question ici, Guyenne, va venir assez tard dans le projet, vu qu'il a été fondé en 1947. Il a été fondé comme une coopérative où 50% du salaire allait à la coop pour développer la colonisation, ce qui explique pourquoi elle a été baptisée la petite Russie dans le coin, pour les gens c'était du communisme ! Le récit montre les difficultés qu'ont rencontrées les colons dans une terre peu cultivable et on montre aussi les limites du système mis en place et à la fin j'ai vraiment eu l'impression que les pauvres grands-parents ont fait plein d'efforts pour rien. Le récit s’étale sur 20 ans, allant de la fin des années 40 aux années 60 et on voit donc aussi un peu l'évolution des mœurs. Les femmes commencent à vouloir revendiquer leur place et faire autre chose que des enfants et Vatican II est passé par là. On sent vraiment que c'est la fin d'une époque. J'ai trouvé l'ensemble bien sympathique. L'auteur résume bien la vie des colons de cette époque et l'ambiance m'a fait penser au film Les Brûlés avec Félix Leclerc qui portait sur le même sujet et d'ailleurs il sera question du film durant quelques pages. Un bon album si on veut découvrir le Québec rural d'une autre époque et aussi la vie dans un village pas comme les autres.

07/09/2019 (modifier)