Vanité

Note: 2.5/5
(2.5/5 pour 2 avis)

Si nos premières fois sont souvent mémorables, il est en revanche plus rare d’être conscient de vivre nos dernières fois.


Lécroart, auteur oubapien par excellence

Si nos premières fois sont souvent mémorables, il est en revanche plus rare d’être conscient de vivre nos dernières fois. Vanité commence par un fou-rire, mais cette fois Étienne Lécroart met de côté son humour et nous offre une œuvre sensible et nostalgique. Il y évoque un à un les moments où il fera, verra, éprouvera une dernière fois les choses, grandioses ou banales, qu’il regrettera lorsqu’il ne sera plus.

Scénario
Dessin
Editeur
Genre / Public / Type
Date de parution 09 Novembre 2017
Statut histoire One shot 1 tome paru

Couverture de la série Vanité © L'Association 2017
Les notes
Note: 2.5/5
(2.5/5 pour 2 avis)
Cliquez pour afficher les avis.

01/03/2019 | Erik
Modifier


L'avatar du posteur Noirdésir

Tout ce qui concerne l'Oubapo, et en particulier Etienne Lécroart, m'intéresse au plus haut point. C'est donc avec beaucoup d'envie que je m'étais plongé dans la lecture (très rapide !) de ce petit opus. Je ne l'avais finalement pas avisé, croyant que cette série de dessins - avec une légende en dessous, illustrant les petits et grands moments d'une vie - ne relevait pas expressément de la Bande Dessinée. Bon, pour en revenir sur l'album, si je lui ai trouvé un côté poétique et rafraichissant, je suis quand même resté sur ma faim et, fait significatif pour cet auteur - dont je pense posséder la quasi totalité de sa production -, je ne l'ai finalement pas acheté. A feuilleter à l'occasion, mais c'est assez atypique dans la production de cet - excellent - auteur.

03/03/2019 (modifier)
Par Erik
Note: 2/5
L'avatar du posteur Erik

On retrouve le personnage d'Oubapien (un homme à la tête d'un canard), qui construit au fil des pages l’inéluctable final qui justifie son titre. Dans une espèce d'introspection, l'auteur nous invite à nous moquer de la postérité, et à profiter humblement de chaque instant comme si c’était le dernier. Au début, c'est assez poétique puis cela devient répétitif et lassant au fil des pages. Cela commence par la phrase "la dernière fois" inlassablement. Pour autant, on s'en fout un peu de savoir que c'est la dernière fois que je fais crisser la neige ou que je sens l'odeur d'un figuier. Bref, cela manque singulièrement de rythme. Par ailleurs, la dernière fois n'est jamais une vanité.

01/03/2019 (modifier)