Silencer

"Silencer", ce mot ne désigne pas les personnes silencieuses, mais plutôt celles réduisant leurs cibles au silence.
Les petits éditeurs indépendants Seinen Shogakukan
Shizuka est une policière aussi intelligente que douée avec un revolver. Son prénom qui signifie “silence” en japonais et son habilité à manier son silencieux lui ont valu le surnom de “Silencer”. Après un stage de deux ans dans la police américaine, elle revient au Japon. Mais elle y est mise au placard à cause de sa personnalité trop forte et internationale. Elle est ainsi transférée au Bureau annexe de la sécurité aux personnes, un département sans intérêt qui s’occupe des chats perdus et des personnes âgées. Elle y a pour partenaire un flic ripou et sexiste du nom d’Iba. Le seul intérêt de ce dernier est le nombre de contacts qu’il a dans la pègre. Malgré une position humiliante, elle fait son devoir. Au cours d’une enquête banale, Shizuka et Iba sont témoins d’un meurtre. Ils ne le savent pas encore, mais ils vont au-devant d’une terrible menace !
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Date de parution | 26 Avril 2018 |
Statut histoire | Série terminée 4 tomes parus |
Les avis


Outch ! Pas du tout ma came ! Et, indépendamment des goûts de chacun, je crois pouvoir dire que c’est mauvais. Bon, en tout cas, j’avais emprunté les quatre tomes, et je n’ai finalement fini – et encore péniblement – que les deux premiers. Je vais arrêter là les frais, tant cette histoire me saoulait. D’emblée certains détails m’ont mis de côté. D’autant plus qu’ils sont devenus récurrents. L’héroïne, une jeune policière un temps envoyée travailler aux Etats-Unis, puis qui retourne au Japon avant la fin du premier tome, est hautement improbable. Elle utilise un flingue muni d’un silencieux, dézingue à tout va, et personne, y compris sa hiérarchie ne semble s’en émouvoir. Et lorsqu’elle n’a pas son flingue avec silencieux (on ne sait pourquoi il lui a un temps été confisqué, même si elle continue à mener ses enquêtes officiellement !), elle arrive à entrer chez un gros chef de gang avec une arbalète (très discret et crédible donc – ce qui lui permet là aussi de s’en sortir). A côté de cette pin-up à silencieux – qui au passage n’hésite pas à donner de sa personne pour ses enquêtes – nous avons un autre flic, encore plus caricatural : gros beauf vulgaire, misogyne, qui met des mains au cul et qui plote à tout va parmi ses collègues (ce qui ne provoque pas trop de réaction, à part quelques froncements de sourcils), qui trafique et s’en vante devant sa hiérarchie, faisant le fier à bras. Au bout d’un moment, j’attendais les signaux me montrant que j’avais raté le fait que c’était du énième degré comique. Mais non, c’est du bourrin premier degré vulgaire. Quant aux scènes de baston, c’est du style manga que je n’apprécie déjà pas. Alors comme l’intrigue – vraiment sans nuances ! – et les personnages pas crédibles me rebutaient, je m’arrête donc en cours de route.


Nous suivons le parcours d'une policière qui est plutôt violente dans ses méthodes pour non pas arrêter mais flinguer les malfrats. Elle est de retour au Japon après un stage aux Etats-Unis. Elle sera très vite recalée dans un bureau avec comme collègue un flic ripoux et pervers. Cependant, son meilleur ami demeure toujours son pistolet silencieux. Elle dort même avec. J'ai bien aimé le trait graphique plutôt détaillé et dynamique. Les personnages bien que caricaturaux offre une facette assez intéressante car on est au niveau adulte et non lycéen (une fois n'est pas coutume). Des sujets sérieux qui sont également traités comme la traite des femmes, l'état voyou de Corée du Nord ou encore les sociétés-écrans... Le scénariste de "Ken le Survivant" ne se débrouille pas trop mal pour nous livrer un thriller explosif. Bref, un cocktail qui se révèle au final plutôt efficace.
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