Magnus

Note: 3.5/5
(3.5/5 pour 2 avis)

Nous les avons conçus autonomes. À présent, ils réclament leur indépendance. Les I.A. sont là !


Dynamite Entertainment Les intelligences artificielles (I.A.) Robots

Dans un avenir proche, des robots domestiques extrêmement perfectionnés peuplent notre quotidien. Mais cette sophistication n’est pas sans conséquence. Lorsqu’un majordome synthétique massacre son maître, expert en robotique, la police se tourne vers Kerri Magnus, une psychologue pour intelligences artificielles. Magnus possède un don unique : elle seule peut naviguer dans l’espace numérique dans lequel les IA se réfugient. Dans ce paradis artificiel, les robots peuvent rêver, se sentir libres l’espace d’un instant, vivre l’amour et se reproduire. Et gare aux humains qui menaceraient leur unique espace de liberté.

Scénario
Dessin
Couleurs
Traduction
Editeur / Collection
Genre / Public / Type
Date de parution 29 Août 2018
Statut histoire One shot (mais ressemble au tome 0 d'une série à venir) 1 tome paru

Couverture de la série Magnus © Casterman 2018
Les notes
Note: 3.5/5
(3.5/5 pour 2 avis)
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20/09/2018 | Mac Arthur
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Par Erik
Note: 3/5
L'avatar du posteur Erik

C'est réellement une oeuvre avec une véritable réflexion sur l'avenir des intelligences artificielles qui cohabiteront avec les êtres humains dans un futur proche. Il est vrai que le scénario catastrophe est celle d'une guerre comme évoquée dans nombre de romans de science-fiction ou au cinéma avec par exemple la franchise lucrative Terminator. Notre héroïne essaie justement dans ce comics d'éviter une révolte de robots domestiques. Il est également question d'un espace numérique dans un genre à la Matrix. C'est réellement bien pensé même si ce n'est guère innovateur. On pense également au film I, Robot avec Will Smith avec cette révolte. J'ai aimé mais beaucoup moins le graphisme qui est assez rudimentaire. C'est vraiment dommage car la note aura pu monter à 4 étoiles.

18/11/2018 (modifier)
L'avatar du posteur Mac Arthur

Avant toutes choses, je me dois de préciser que, présenté comme un one-shot, cet album ressemble surtout au tome 0 d’une série à venir ! Et je croise arthritiquement mes doigts dans l’espoir de voir cette hypothétique série naitre, parce que ce tome 0, il m’a bien botté ! L’idée de départ est, je trouve, assez géniale. Dans un futur où l’intelligence artificielle est résolument entrée dans le quotidien des humains, des psy pour robots ont vu le jour. De fait, ces intelligences artificielles, souvent traitées comme de vulgaires machines (objets inanimés, avez-vous donc une âme ?), comme des esclaves des temps modernes, maltraitées, surexploitées, ces I.A. donc développent de plus en plus fréquemment une rancune tenace vis-à-vis de leurs propriétaires pouvant aller jusqu’à des envies de meurtres, aspirent à des vacances, à un peu plus de respect et de considération. Cela aurait pu donner un récit humoristique mais Kyles Higgins et Jorge Fornès optent pour le polar noir. Le premier chapitre, à ce sujet, est pour moi une petite perle qui ne cesse d’osciller entre humour noir et polar futuriste. On ne sait si l’on doit rire ou s’effrayer. Et c’est ma fois très réjouissant ! L’héroïne, une psy anciennement employée par le plus grand fabricant d’I.A. se retrouvera rapidement confrontée à celui-ci, désireux de garder l’emprise sur ses créations. Au fil des planches, on en apprend de plus en plus sur cet univers et sur sa façon de fonctionner. C’est original et souvent bien vu. Outre cet aspect du récit, celui-ci offre aussi son lot d’action et de suspense car il faut du temps et des rebondissements pour connaître et comprendre les intentions de chacun. Le dessin de Jorge Fornès accentue grandement l’aspect « polar noir futuriste » avec son encrage marqué et ses incessants jeux d’ombre. Sans être exceptionnel (je l’aurais aimé plus net dans certaines circonstances), il convient parfaitement à ce type de récit et joue dans l’ambiance générale. Mais que la fin est frustrante !!! Certes, cet album peut se lire comme un one-shot mais l’univers mis en place invite tellement à une suite que s’arrêter là serait pour moi une cruelle déception, un peu comme si vous aviez suivi un cours de zythologie durant lequel on vous aurait appris l’art de servir une bière… et où la cloche sonne au moment où vous espériez tremper vos lèvres dans la mousse légère fondant sur le verre où perle l'humide trace de votre savoir-faire.

20/09/2018 (modifier)