La Maison de la Faim

Note: 3/5
(3/5 pour 2 avis)

Entre conte fantastique et poème funèbre, un one-shot suédois...


Auteurs nordiques La BD au féminin

Une petite fille et sa grande soeur vivent mal d’être placées en famille d’accueil, loin de leur mère. Elles sont l’objet des regards et interrogations des amis et voisins, entre suspicion, dégoût et concupiscence. Lors d’une garden party étouffante, elles s’en vont promener dans la forêt voisine et découvrent une maison abandonnée. Elles la visitent avec un frisson dans le dos, jusqu’à ce que la grande soeur tombe dans un trou du plancher…

Scénario
Dessin
Couleurs
Editeur / Collection
Genre / Public / Type
Date de parution 19 Novembre 2011
Statut histoire One shot 1 tome paru

Couverture de la série La Maison de la Faim © Actes Sud 2011
Les notes
Note: 3/5
(3/5 pour 2 avis)
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30/06/2018 | Erik
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Par Jérem
Note: 3/5

Je suis assez d’accord avec l’avis précédent, celui d’Erik. Les auteurs revisitent le thème de la maison hantée et cette version est plutôt intéressante à défaut d’être franchement originale. Comme beaucoup d’œuvres scandinaves, la thématique de la famille est l’élément central de l’intrigue. L’histoire s’appuie sur la relation ambiguë des deux sœurs, sur l’absence douloureuse de la mère et sur l’artificialité des rapports avec la famille d’accueil. L’histoire est très sobre, sans artifice mais agréable à suivre, en dépit d’une fin un peu décevante et la présence du fantastique est bien intégrée dans le récit. Visuellement, j’ai trouvé le travail du dessinateur convaincant et accompagnant efficacement l’ambiance de l’album. Sympa, sans être indispensable, La maison de la faim mérite assurément le coup d’œil.

13/07/2018 (modifier)
Par Erik
Note: 3/5
L'avatar du posteur Erik

C'est un conte mi-fantastique mettant en scène deux soeurs qui vivent dans une famille d'adoption après la mort de leur mère et l'indisponibilité du père pour cause de passage en prison. Elles vont découvrir une maison abandonnée dans la forêt qu'on dit hantée. Au lieu de fuir à toutes jambes, elles vont se précipiter dans la gueule du loup. Le dessin fait très enfantin et naïf mais il y a un jeu d'effet sur la bichromie (orange et noir) entre ombre et lumière qui pousse à l'inquiétude et à l'angoisse. Il est question d'amour et d'hostilité entre deux soeurs mais également de tristesse liée à la perte d'un être cher. Ce récit un peu étrange m'a paru un poil trop court et on ne sait pas trop bien où les auteurs voulaient vraiment aboutir. La mise en scène souffre de quelques maladresses. De la pure bd suédoise sur le thème des maisons hantés. On préfèrera sans doute aller voir Conjuring.

30/06/2018 (modifier)