Exilium

Note: 2.2/5
(2.2/5 pour 5 avis)

Sur Terre, l’homme a réussi à dominer la nature. Ici, c’est plutôt l’inverse.


Planet Fantasy

2189, Milan. Le Glory, joyau de la flotte spatiale humaine, s’apprête à effectuer son voyage interstellaire vers la station balnéaire « Paradis Lunella ». Pour le capitaine Sonntag, il s’agit d’un simple vol de routine, 27 petits jours à rêver en chambre de stase... Mais à son réveil, rien ne s’est passé comme prévu : le Glory a dérivé pendant 179 ans pour finalement s’écraser sur une tout autre destination ! Sonntag, comme beaucoup d’autres, est désormais piégé sur Kayenn. Un enfer vert où la forêt est vivante mais mortelle, et où les survivants du crash tentent de survivre dans une cité de fortune construite autour de l’épave du vaisseau. Qui sait les véritables raisons de leur présence dans ce lieu maudit et s’ils seront capable d’en repartir un jour ?

Scénario
Dessin
Couleurs
Editeur / Collection
Genre / Public / Type
Date de parution 14 Mars 2018
Statut histoire Série terminée 3 tomes parus

Couverture de la série Exilium © Glénat 2018
Les notes
Note: 2.2/5
(2.2/5 pour 5 avis)
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09/05/2018 | Le Grand A
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L'avatar du posteur Noirdésir

La série possède un bel atout, il est graphique. En effet, j’ai trouvé très bon le dessin de Stalner, du classique réaliste très agréable à l’œil. D’autant plus que la colorisation de Fantini est elle aussi plutôt chouette. On entre donc très facilement dans cette série. Mais l’intrigue n’est pas au niveau, et se révèle bien moins claire ! En effet, elle part rapidement vers quelque chose de déjà vu dans un univers de planet fantasy. Mais tout aussi rapidement ça part un peu dans tous les sens, et plusieurs choses m’échappaient, ce qui a gêné ma lecture. Et ça s’est accentué, au point que je ne cherchais plus trop à raccrocher tous les wagons jusqu'au dénouement final. Qui plus est, cette nature hostile, bien mise en image, est sous-exploitée au final, comme l’est la « cité » bâtie par les naufragés terriens (au passage, comment ont-ils pu la bâtir, quelles sont leurs sources d’énergie, leurs matières premières, etc. ?). C’est chouette à regarder, mais c’est confus et pas captivant à lire. Je suis sorti déçu de ma lecture. Note réelle 2,5/5.

18/12/2023 (modifier)
L'avatar du posteur Agecanonix

La couverture du tome 1 me mettait l'eau à la bouche, je pensais vivre un énième crapahutage de mecs armés dans une jungle hostile, même si c'est un sujet très rebattu, qu'importe parce que j'aime ce genre de concept, et qu'en plus c'est dessiné par Stalner qui est un auteur que j'aime beaucoup, j'y allais donc les yeux fermés. J'ai malheureusement déchanté. Ici, il délaisse ses séries historiques pour verser dans la SF comme dans La Zone que j'avais bien aimé. Alors oui je reconnais son dessin toujours impeccable, policé, esthétique avec le souci du détail qui me ravit à chaque fois, il offre de belles planches même si par endroits elles sont surchargées de petites cases par dessus, ce qui freine un peu la lecture. Le problème vient du scénario que je trouve pauvre malgré un sujet qui aurait mérité un traitement plus inspiré ; il n'y a pas le truc qui pourrait faire vraiment décoller la bande, il manque quelque chose de plus soutenu, de plus burné, bref ça manque sérieusement de pêche. L'idée de départ est bonne, et ce vaisseau échoué au milieu d'une végétation vorace et hostile, ça laissait augurer de bonnes choses, mais cette idée est gâchée ou mal exploitée, et par la suite, ça retombe trop vite dans l'approximation et la confusion, l'ensemble est tarabiscoté, brouillon, il y a trop d'incompréhension en plus de passages sans grand intérêt, des personnages caricaturaux pour lesquels je n'ai aucune empathie, et une psychologie mal développée. Je n'aime pas des masses ce genre de science-fiction, dans un genre similaire, je préfère nettement La Zone. Une vraie déception, d'autant plus grande quand c'est dessiné par un auteur que j'apprécie.

23/04/2021 (modifier)
Par sloane
Note: 2/5
L'avatar du posteur sloane

Pour mon premier avis sur la nouvelle version (magnifique) de notre site, je dois avouer que je suis un peu déçu. L'idée de départ avait pourtant de quoi me plaire, un crash de vaisseau spatial et des humains livrés à eux mêmes qui se retrouvent en butte à une planète hostile dont la végétation cherche à anéantir les dits humains. Ça m'énerve d'autant plus que je connais déjà cette histoire mais je suis infoutu de me rappeler le titre de la nouvelle. Du Jack Vance ? Du R. Silverberg ? Pour ce qui est du scénario j'ai trouvé tout cela très convenu avec des personnages bien typés parfois un peu trop, je pense notamment à celui de Balec sensé protéger le héros pendant la visite du vaisseau mais qui ne pense qu'à le tuer avec des réparties dignes d'un mauvais téléfilm. J'ai envie de dire que le dessin ben c'est du Stalner, propre mais sans âme , j'ajouterais que ses personnages ont la même tête que ceux déjà vus dans une autre BD de l'auteur, je pense à La Zone. Bref la suite se fera sans moi, j'ai trop l'impression d'avoir déjà vu tout cela ailleurs.

05/10/2019 (modifier)
Par Erik
Note: 3/5
L'avatar du posteur Erik

L'auteur Eric Stalner n'est guère un habitué des séries de science-fiction. Il essaye de faire un peu du Léo mais à sa manière propre. Cela donne un style assez intéressant mais qui manque encore de profondeur. Pour l'originalité, il faudra également repasser. Reste néanmoins l'ambiance mystérieuse. Ainsi, on devine tout de suite que le commandant de bord cache des choses sur le crash du Glory, fleuron de la flotte spatiale humaine dans les années 2189. On retombe également à une société assez primitive sur la planète Kayenn qui possède une âme propre dans l'interconnexion avec les végétaux et autres animaux. On se pose encore beaucoup de questions à la fin de ce premier tome. Pour autant, le divertissement est assuré grâce au dépaysement. Il manque juste des personnages attachants auxquels on pourrait se raccrocher.

26/08/2018 (modifier)
L'avatar du posteur Le Grand A

Mmmmmmh… Intéressant, mais je pense avoir encore été victime de l’illustration de couverture qui déchire mais ne reflète pas la qualité d’ensemble. Je ne découvrais que maintenant le dessin d’Eric Stalner malgré une bibliographie en bande dessinée longue comme le bras. Je n’ai pas été déçu, c’est le type de dessin qui rentre tout à fait dans mes cordes avec un encrage soutenu, trait semi-réaliste, des trombines distinctives, une certaine richesse dans les décors et quelques plans qui claquent bien. La coloration maîtrisée de Florence Fantini participe à la grandeur du voyage spatial et apporte un vrai plus. Non en fait ça pêche plutôt du côté scénario avec des personnages un brin stéréotypés à la psychologie très en surface des choses. Les dialogues constituent le gros bémol selon moi : ils ne sont pas très inspirés, rien d’exaltant, pas de punch lines. La construction du récit manque de liant, de montée en puissance avec une tension grimpante. Les choses ne sont pas très bien amenées, elles sont même carrément forcées (la scène de luc, gratuite, les pétages de plomb…), c’est assez linéaire et donc inéluctablement « plat ». L’histoire en elle-même est en revanche assez intrigante : qui, quoi, comment, pourquoi ? Beaucoup de questions demeurent en suspend et sachant que la trilogie complète est prévue pour l’année civile 2018, cela vaut le coup de patienter sans balancer de jugement définitif à l’emporte-pièce. Les influences SF sont cool mais faciles, où ça pioche vachement du côté du Cycle de Fondation d’Isaac Asimov et la quête du Mulet. Le Mulet étant affilié à Koïos, être cherchant à étendre son pouvoir sur l’ensemble des mondes connus. La planète où le vaisseau spatial s’est échoué est une sorte de Gaïa du même cycle (Fondation Foudroyée, Terre et Fondation), planète vue comme un super-organisme pensant, avec comme de par hasard une fille qui la comprend et s’en fait la défenseure : Joie chez Asimov, Luz chez Cédric Simon. Quant au voyage en hibernation de colons terriens vers un avenir plus prospère, c’est un grand classique de la SF (Alien Covenant etc.). Ce fut un moment agréable mais je m’attendais à mieux je ne le cache pas. D’ailleurs je ne comprends pas l’accroche de l’éditeur, « Sur Terre, l’homme a réussi à dominer la nature. Ici, c’est plutôt l’inverse ». Rien à voir, le rapport hostile homme vs nature sauvage n'est pas aussi intense comme il pouvait l'être sur Six Saisons sur IlO dans Le Cycle de Cyann par exemple. Il n'est pas vraiment question de cela ici, ou si peu...

09/05/2018 (MAJ le 09/05/2018) (modifier)