Plus on en parle... moins on le fait !

Note: 2/5
(2/5 pour 1 avis)

Enième défouloir de Wolinski contre certaines hypocrisies de notre société.


Séries avec un unique avis

Wolinski évoque bien sur la sexualité, mais aussi la politique, la bourgeoisie, dans un nouveau défouloir contre ce qu'il considère comme des hypocrisies.

Scénario
Dessin
Editeur
Genre / Public / Type
Date de parution Octobre 1989
Statut histoire Strips - gags 1 tome paru

Couverture de la série Plus on en parle... moins on le fait ! © Flammarion 1989
Les notes
Note: 2/5
(2/5 pour 1 avis)
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25/04/2018 | Noirdésir
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On est là dans du Wolinski classique, qui ne surprendra personne, que ce soient ses nombreux détracteurs, ou alors les moins nombreux aficionados. C’est-à-dire que le dessin est moche, ne s’embarrasse pas de fioritures (cases, décors et autres détails inexistants), tout est centré sur les textes, les dialogues. Restent donc ces dialogues. C’est souvent provocateur, rentre dedans, irrévérencieux, parfois simplement caustique. Et, bien sûr, c’est souvent graveleux, du cul, du sexe – plus dans les mots que les images d’ailleurs. L’album est relativement épais, et ne se lit pas rapidement – eu égard au texte parfois surabondant, presque trop verbeux – et parfois ennuyeux. On alterne les pages avec un seul ou deux/trois dessins gags (ces passages, plus concis, sont souvent les meilleurs, tout du moins ceux qui se laissent lire plus facilement et c’est là que l’humour est le plus percutant et réussi, même si ce n’est pas le cas à chaque fois, loin de là !) et parfois une foule de dessins et un texte hyper abondant, le tout en tout petit pour le rendre encore moins accrocheur (ces passages sont souvent rébarbatifs). Globalement d’ailleurs, j’ai trouvé l’humour inégal et trop souvent faible ou inexistant. De plus, le côté provocateur de Wolinski est assez lassant, tourne parfois dans le vide (une sorte d’accoutumance nous l’a rendu moins « fort » ?), et est en tout cas dépassé, des années après (même si sa vision d’Angoulême 1989 est assez corrosive et originale). Comme souvent avec cet auteur, je suis déçu après ma lecture, alors que je lui reconnais le mérite d’être une sorte de poil à gratter. Mais dans le genre, je préfère nettement Reiser !

25/04/2018 (modifier)