Spider-Man - Family Business

Note: 2.5/5
(2.5/5 pour 2 avis)

Peter Parker se retrouve en Europe en compagnie de Teresa, qui prétend être sa sœur. Ensemble, ils essaient de trouver des indices sur le passé de leurs parents.


Auteurs britanniques Marvel Spider-Man Super-héros Univers des super-héros Marvel

Peter Parker a beau être un homme extrêmement intelligent, cela fait bientôt trois mois qu'il oublie de payer sa facture d'électricité. Son seul espoir réside dans une épicerie de nuit qui, hélas, ne doit ouvrir que dans 5 minutes. Un délai trop long pour que l'on ne lui coupe pas l'électricité. Désemparé, il tourne les talons lorsque son sens d'araignée se manifeste. Des voyous sont en train piller une boutique en volant une cargaison de la lessive préférée des américains ! Peter se change en Spider-Man et intercepte les délinquants. Malheureusement, le commerce est devenu une scène de crime et est donc fermé à la clientèle. Peter, qui a repris son apparence civile, fait une fois de plus la moue lorsque soudain, des membres d'un groupe armé type SWAT font irruption et emmènent Peter. Il parvient à les distancer lorsqu'une voiture de sport s'arrête à côté de lui. Une femme lui ordonne de monter. Elle prétend se nommer Teresa et être la sœur de Peter Parker ! En conduisant très vite, elle parvient à échapper aux poursuivants et prend la direction de l'aéroport. Peter s'interroge sur la véracité des propos de cette Teresa. Ses parents n'ont jamais eu d'autre enfant que lui ! Pas à sa connaissance. En tout cas, elle est bien décidé à emmener son frère avec elle à Monte Carlo. Sa carte de la CIA rassure un peu Peter mais pour combien de temps ?

Scénario
Dessin
Couleurs
Traduction
Editeur / Collection
Genre / Public / Type
Date de parution 10 Septembre 2014
Statut histoire One shot 1 tome paru

Couverture de la série Spider-Man - Family Business © Panini 2014
Les notes
Note: 2.5/5
(2.5/5 pour 2 avis)
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22/01/2018 | Erik
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Par Présence
Note: 3/5
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Maman et papa étaient des agents de la CIA. - En 2013, l'éditeur Marvel entame un nouveau programme de récits complets publiés directement en album, sans sérialisation mensuelle. le premier de la série est Endless Wartime, une histoire des Avengers réalisée par Warren Ellis (scénario) et Mike McKone (dessins). En 2014 paraît le deuxième album : "Family Business" écrit par Mark Waid et James Robinson, dessiné par Werther Dell'Edera et peint par Gabriele Dell'Otto. En Tunisie, Wilson Fisk (beau costume blanc et chemise rouge à fleurs blanches) vient récupérer un prisonnier dans une geôle : Marvin Flumm. il a l'intention de l'asservir pour rétablir sa domination sur le crime organisé. Trois mois plus tard à New York, Peter Parker est en retard pour payer sa facture d'électricité, et d'ailleurs elle a été coupée. Alors qu'il se rend dans une supérette, il doit se changer en Spider-Man pour mettre fin à un trafic de lessive. En rentrant chez lui (appartement plongé dans le noir faute d'électricité), il est attaqué par un commando paramilitaire qui le kidnappe en hélicoptère. Parker se jette dans le vide, s'échappe et trouve refuge dans une voiture conduite par une jeune femme qui lui déclare s'appeler Teresa Parker, et être sa sœur. Elle le convainc de l'accompagner à Monte-Carlo. Cette histoire constitue un récit complet, avec une fin en bonne et due forme, éditée dans la branche "Marvel OGN" (Original Graphic Novel). L'objectif de Marvel était de mettre sur le marché des récits complets pouvant être vendus en librairies généralistes, plutôt que dans des magasins spécialisés de comics (copiant le modèle de DC des récits "Earth one" comme Batman, Terre-Un). La présente histoire a été conçue par Mark Waid qui a proposé à James Robinson de travailler avec lui pour la développer. le lecteur familier du personnage de Spider-Man retrouvera le costume rouge & bleu, le sens d'araignée, les lancers de toile, une apparition du costume noir, Wilson Fisk. Waid et Robinson ont également intégré un autre supercriminel de troisième zone : Cyclone (Pierre Fresson, membre d'une des toutes premières versions des Thunderbolts, en anglais). Bien sûr, au vu de la déclaration de Teresa Parker, il est également question des activités de Richard Parker et Mary Fitzpatrick, à l'époque où ils étaient agents secrets. Outre le mystère rattaché à Teresa Parker, Waid et Robinson déstabilisent le lecteur en sortant Peter Parker de son environnement familier. Il se retrouve plongé dans une intrigue d'espionnage et trimbalé à Monte-Carlo puis en Suisse et en Égypte. C'est à porter au crédit des artistes que d'avoir réussi à rendre visuellement crédibles les aventures de Spider-Man dans ce contexte. La page des crédits spécifie que Werther Dell'Edera a effectué les crayonnés et que Gabriele Dell'Otto a peint chacune des images. Chaque page comprend une moyenne de 4 cases, avec quelques illustrations pleine page et quelques pages comprenant 5 ou 6 cases, avec un maximum de 8. le rendu final est du même niveau que le travail de Dell'Otto pour l'aventure de X-Force Sexe + Violence. Dès la première page, le lecteur apprécie la luminosité de cet endroit de la Tunisie, ainsi que la déchéance physique des prisonniers, la présence massive du Kingpin, et les mouches qui volètent partout. Dans la deuxième séquence, Dell'Otto transcrit très bien la luminosité particulière due à la pluie, de nuit dans une ville fortement éclairée. Il s'applique pour que la tenue vestimentaire de Parker soit réaliste, crédible et reconnaissable. La première apparition de Spider-Man sur la capot de la voiture des voleurs est magnifique, à la fois effrayante pour les criminels, et légèrement amusante pour le lecteur plus âgé (du fait d'une posture volontairement impressionnante). Dell'Otto réalise des compositions qui permettent au lecteur de regarder les détails, mais qui transmettent aussi les sensations. Feuilletées une par une chaque page comprend au moins une image qui retient l'attention par son originalité ou la puissance de son évocation. Quel que soit l'environnement, la coordination de Dell'Edera et Dell'Otto rend compte de l'ambiance particulière, au travers de l'éclairage, des tenues vestimentaires, de l'environnement, avec un équilibre remarquable entre un bon niveau de détail et l'intégration de sensations. Ils réussissent à rendre Cyclone plausible dans le contexte d'une salle de jeux de casino, malgré son superpouvoir idiot et son costume en total décalage avec l'ambiance réaliste. Les expressions des visages font preuve de nuances. le langage corporel est adapté à chaque situation. Les scènes d'action sont spectaculaires à souhait. La partie visuelle de l'histoire est une grande réussite. Cela tient aussi au fait que Dell'Otto est capable de concevoir des apparences originales aux aspects les plus usés de Spider-Man, que ce soit sa toile (une très belle texture relevant du liquide, mais aussi de la matière gluante) ou ses postures. Le fond de l'intrigue de Waid et Robinson fait fortement penser à le fils du démon de Mike Barr et Jerry Bingham (une histoire de Batman parue en 1991). Comme eux, ils extraient leur héros de son environnement habituel pour le plonger dans une aventure d'espionnage à dimension internationale, et ils ajoutent une composante relative à un parent proche. Si les images portent la narration avec efficacité et sophistication, l'intrigue, l'histoire cumule les clichés. le lecteur retrouve donc la parente cachée (peut-être), l'identité secrète de Peter Parker dévoilée à son ennemi, le supercriminel inefficace, le personnage mystérieux qui détient plein de secrets qu'il lâche au compte-goutte pour relancer l'intrigue, l'arme secrète datant de la seconde guerre mondiale, un passage dans une pyramide égyptienne, etc. Si ce n'était Dell'Edera et Dell'Otto qui avaient illustré cette enfilade de clichés, le résultat final aurait été beaucoup plus convenu. Toutefois les personnages se conduisent comme des adultes avec une amitié sincère qui se développe lentement entre Teresa et Peter (malgré la méfiance et l'incrédulité de celui-ci). Sur la base d'une intrigue inattendue pour Spider-Man, mais convenue comme aventure d'espionnage, Dell'Otto magnifie les dessins de Dell'Edera pour une immersion visuelle sophistiquée et personnelle, très agréable.

30/04/2024 (modifier)
Par Erik
Note: 2/5
L'avatar du posteur Erik

C’est une aventure peu conventionnelle du célèbre homme-araignée Spider-Man qui met en scène sa sœur. Il est vrai qu’on la voit assez peu entre Tante May et Marie-Jane ou Gwenn. Le fait d’étoffer la famille avec un membre jusque-là inconnu permet de mettre un peu de piment dans cette saga. Le problème est la crédibilité de cette histoire de famille qui ne convainc pas. L’épisode du chalet caché des parents en Suisse est tout à fait risible. En moins de deux, on se retrouve dans le désert égyptien avec un robot conçu par les nazis. La fin est plus que grotesque. C’est dommage car il y avait sans doute de la matière avec un graphisme pas si vilain.

22/01/2018 (MAJ le 29/01/2018) (modifier)