Hip Hop Family Tree

Note: 3/5
(3/5 pour 1 avis)

Will Eisner Award 2015 : Best Reality-Based Work (pour le tome 2) Consacré à l'histoire du Hip-Hop, ce comic book raconte la naissance dans le Bronx, à la fin des années 1970, d'un mouvement devenu planétaire.


1961 - 1989 : Jusqu'à la fin de la Guerre Froide Documentaires Graffitis Musique New York Séries avec un unique avis Will Eisner Awards

Consacré à l'histoire du Hip-Hop, ce comic book raconte la naissance dans le Bronx, à la fin des années 1970, d'un mouvement devenu planétaire. Parfaitement documenté, il brosse les portraits de DJs, rappeurs ou graffeurs de légende comme Afrika Bambaataa, DJ Kool Herc, Grandmaster Flash, Kurtis Blow, les Funky 4+1, le Sugarhill Gang, Run-DMC et Fab 5 Freddy. Il dépeint aussi les coulisses d'une industrie encore balbutiante et parvient à capturer l'atmosphère unique des nuits new-yorkaises de l'époque, convoquant d'autres figures mythiques comme les Clash, Debbie Harry,Keith Haring et Jean-Michel Basquiat. On découvrira ensuite la genèse des tubes Planet Rock d'Afrika Bambaataa ou The Message de Grandmaster Flash and the Furious Five, mais aussi les coulisses du film culte Wild Style. On y retrouvera également certaines futures grandes stars comme N.W.A., les Beastie Boys, Doug E. Fresh, KRS-One, Ice T et Public Enemy.

Scénario
Dessin
Editeur
Genre / Public / Type
Date de parution 28 Septembre 2016
Statut histoire Série en cours 4 tomes parus
Dernière parution : Plus de 3 ans

Couverture de la série Hip Hop Family Tree © Papa Guédé 2016
Les notes
Note: 3/5
(3/5 pour 1 avis)
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15/06/2017 | Ro
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Par Ro
Note: 3/5
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Note : 2.5/5 Ma note est un peu injuste car ce documentaire en BD est instructif et tellement bien documenté qu'il pourra passionner les vrais amateurs de Hip-Hop et de l'histoire de ce mouvement mêlant Breakdance, Rap, Tag et autres associations de DJ et de MC. Mais pour un néophyte, son contenu est trop dense et embrouillé pour réussir à captiver. Pour ma part, si je connais un peu le Rap puisqu'il a pris son essor auprès du grand public durant ma jeunesse, je ne savais rien de ses origines et de ce qui a mené à sa création. Du coup, avec ce comics, j'ai véritablement appris pas mal de choses et découvert une scène artistique authentique issue du Bronx de New York et apparue dans les années 70 puis début 80, à l'époque où c'était un vrai quartier noir, populaire et rude. L'auteur a raison de faire le rapprochement avec le mouvement Rock des origines et Punk Rock d'à peu près la même époque car ces univers musicaux partagent un même état d'esprit de rébellion et de défoulement par le biais de l'art et de la musique, aussi agressive qu'ils puissent paraître à un regard extérieur. C'est d'ailleurs intéressant d'apprendre que c'est une rockeuse un peu punk, Blondie, mais aussi les Clash qui ont d'une certaine manière permis au grand public de découvrir le Hip-Hop. Bref, on apprend beaucoup de choses en découvrant ces nombreux groupes et personnages différents qui ont émergé des rues du Bronx, puis des clubs, à coups de prestations en plein air et autres battles à coups de Sound System et de répliques rappées, et comment au fil des ans ils ont acquis de plus en plus de notoriété à New York puis dans le monde entier. Et le dessin est plutôt sympa, clair et efficace, dans un style s'apparentant à celui des comics underground américain initiés par Crumb et autres Harvey Pekar. Mais le vrai souci, c'est la narration. On s'y perd dès les premières pages dans l'accumulation de tous ces personnages, tous ces noms, et du parcours narratif qui saute d'un lieu à un autre, d'une situation à l'autre, avant de revenir par-ci par-là sur des personnages déjà croisés mais qu'on a le plus souvent oublié entre temps. C'est trop abrupt, trop brut de fonderie, comme une accumulation de faits où le lecteur doit ensuite se débrouiller pour s'y retrouver et bien comprendre la vue d'ensemble. Quelqu'un qui s'y connait vraiment bien en Hip-Hop pourra se dépatouiller avec toutes ces infos et même être captivé d'en apprendre davantage sur sa passion. Mais pour un lecteur lambda, c'est trop difficile de tenir la lecture ne serait-ce que d'un seul tome sans finalement se lasser, lâcher l'affaire et éventuellement sauter jusqu'aux dernières pages pour voir où l'histoire de ce mouvement artistique et musical nous mène.

15/06/2017 (modifier)