La Manufacture des belles enveloppes (The Envelope Manufacturer)

Note: 1.5/5
(1.5/5 pour 2 avis)

Le chef d’une entreprise artisanale perd pied devant l’évolution du progrès technique.


1946 - 1960 : L'Après-Guerre et le début de la Guerre Froide Comix

L’action se déroule en Amérique du Nord, dans les années 1950. Chef d’entreprise, Jack Cluthers ne parvient plus à joindre les deux bouts. Petit à petit, il perd pied. Face à la concurrence industrielle, le commerce artisanal des belles enveloppes de papier est voué à disparaître. Cluthers délaisse sa vie familiale et s’acharne, envers et contre tout. Jusqu’à l’issue fatale.

Scénario
Dessin
Editeur / Collection
Genre / Public / Type
Date de parution 17 Août 2016
Statut histoire One shot 1 tome paru

Couverture de la série La Manufacture des belles enveloppes © Delcourt 2016
Les notes
Note: 1.5/5
(1.5/5 pour 2 avis)
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07/10/2016 | PAco
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Par Blue Boy
Note: 2/5
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Étrange ce petit OVNI n&b au graphisme minimaliste, pas très engageant de prime abord. D’une ligne claire géométrique, il représente des humains un peu figés, comme désincarnés, dans un univers urbain et industriel que l’on pourrait situer dans les USA des années 50. L’introduction du récit et les vignettes en contreplat résument d’ailleurs assez bien l’ensemble de cet ouvrage qu’on peut qualifier d’expérimental, où l’on voit des machines et des paysages urbains vides de toute présence humaine. L’homme ici n’est qu’un faire-valoir, victime d’une époque qui change à toute allure, où les modes de production vite désuets sont mis au rancart, emportant avec eux leurs utilisateurs. Cette histoire de faillite est aussi intemporelle dans le sens où elle nous parle aussi de notre époque, où pour survivre il faut sans cesse s’adapter à un monde sans pitié. Jack Cluthers, le patron de l’entreprise, confronté à la baisse des ventes, ne peut plus joindre les deux bouts. Alors que toutes les solutions semblent épuisées, la détresse finira par le pousser au suicide. C’est alors que le récit va prendre une tournure poétique, avec un « saut de l’ange suspendu » qui risquerait bien d’être sa planche de salut… Chris Oliveros, éditeur canadien indépendant de bandes dessinées (Drawn and Quarterly) a certainement voulu mettre en pratique son amour de la bande dessinée. Avec ce titre, nul doute qu’il y a mis un peu de son expérience personnelle, lui-même étant vraisemblablement confronté aux grandes maisons d’édition. Si son livre comporte quelque intérêt graphique et poétique, le récit, même s’il est vite lu, reste tout de même un peu balourd et parfois confus. Soyons magnanime, on a dit que c’était de l’expérimental…

12/10/2016 (modifier)
Par PAco
Note: 1/5
L'avatar du posteur PAco

Bon bon bon... Que dire... Si ma note parle d'elle même, je vais quand même tenter d'argumenter cet avis défavorable. Loin d'être réfractaire aux BD un peu borderline ou qui sortent des sentiers battus, j'avoue qu'avec cet album de Chris Oliveros, je suis resté complètement hermétique au récit qu'il propose. Cette histoire de fabrique d'enveloppes dans les années 50' qui coule doucement suite aux évolutions technologiques de l'époque m'a ennuyé profondément. La narration m'a paru un peu poussive, du fait d'un dessin que je n'ai pas apprécié. Les personnages sont fatigants et je ne vois vraiment pas où veut en venir l'auteur dans son histoire... Je me suis quand même forcé à finir cet album, des fois que la fin aurait offert une surprise de taille pour relever le tout... mais non... Un album que je ne devrais pas avoir de mal à oublier rapidement

07/10/2016 (modifier)