Louise - Le Venin du scorpion

Note: 2.33/5
(2.33/5 pour 3 avis)

La biographie d'une icône des années folles.


1919 - 1929 : L'Après-Guerre et les Années Folles Biographies Cinéma La BD au féminin Le cinéma muet

Louise, Tu étais la beauté, l'esprit, la grâce incarnés. Et ton jeu était sublime. Pourtant, un seul film, Loulou, aura marqué ta carrière. Hollywood, « l'inhumaine usine à films », t'a très vite blacklistée. Parce que tu en refusais les règles ? Sans doutes... Mais aussi, tu disais de toi-même : « Je suis le poignard de ma propre plaie ». Pourquoi, Louise ?

Scénario
Dessin
Couleurs
Editeur
Genre / Public / Type
Date de parution 18 Mai 2016
Statut histoire One shot 1 tome paru

Couverture de la série Louise - Le Venin du scorpion © Casterman 2016
Les notes
Note: 2.33/5
(2.33/5 pour 3 avis)
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18/05/2016 | Mac Arthur
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Par sloane
Note: 2/5
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Lorsque j'ai découvert le cinéma américain, du moins les grands auteurs de ce temps là, je ne pouvais bien sûr pas passer à côté de Louise Brooks, en cela je fus bien aidé par le ciné club du dimanche soir. Premier amour d'ado, je n'irais sans doute pas jusque là mais il est sûr que le visage de cette femme avait quelque chose de fascinant, d'envoûtant et de magnétique. C'est avant tout la couverture de cet album qui bien sûr a attiré mon regard, après pour ce qui est de l'intérieur ma déception est à l'aune de mon attente. A aucun moment au cours de ma lecture je n'ai retrouvé cette fascination, à un moment même j'ai été tenté d'arrêter ma lecture. Cet album reste très en deçà de ce à quoi l'on pouvait s'attendre. Les malheurs de Louise Brooks dans sa jeunesse et plus tard avec son amant imprésario ne m'ont fait ni chaud ni froid ce qui est tout de même un comble. Tout ça manque cruellement de souffle, c'est très terre à terre et finalement ne fait qu'effleurer le personnage. Par les dieux que je suis déçu d'autant plus que comme dit plus haut le visage de cette femme m'a envoûté dans ma jeunesse de cinéphile. Cet avis est je m'en rends compte très subjectif donc, pas d'achat conseillé. Pour l'emprunt, c'est très à voir.

17/02/2017 (modifier)
Par Canarde
Note: 3/5
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Un peu sévère Mac ! Le scénario est un peu décousu, mais le dessin élégant et sobre, dans une ombre douce et caressante et plutôt confortable. les belles voitures des années 20, les robes charleston, les coupes à la garçonne, les dernières heures du cinéma muet : un charme indéniable... Évidemment cette Louise Brooks, toujours en fuite vers une herbe censée être plus verte à coté, et qui s'avère bien terne, est assez frustrante comme ligne directrice. Belle, cultivée, attirée par les hommes, peu aimée par sa mère, elle saute de bras en bras et de film en film , sans pouvoir trouver son identité. Elle croise de sombres crétins, elle qui est si brillante, mais elle se fait toujours avoir... Coincée entre sa solide culture littéraire et l'appel du grand public, elle se fait broyer comme toutes les vraies stars ... Pour les moments où on a envie de se pâmer dans un fauteuil en velours de soie, en se plongeant dans le destin d'une belle diva malheureuse...

31/01/2017 (modifier)
L'avatar du posteur Mac Arthur

Petite déception à mes yeux que cet album. Attention ! Rien n’est mal fait dans cette biographie, mais je n’y ai pas trouvé l’originalité et/ou l’émotion qui m’auraient incité à la sortir du mainstream du genre. Tout d’abord, la structure avec ce petit flash-forward suivi d’un retour en arrière pour une reprise très rigoureuse du fil du temps, c’est quelque chose de déjà souvent vu. Ҫa fonctionne bien, certes, mais ce n’est guère surprenant (titillant, serais-je tenté de dire tant j’ai besoin que l’on titille ma curiosité pour m’intéresser à ce type de personnage). Le personnage, ensuite : Louise Brooks m’est finalement apparue bien fade et c’est un comble lorsque je pense à sa vie sulfureuse, au drame vécu dans sa jeunesse, à la manière dont son visage aura marqué l’histoire du cinéma. Je le regrette mais l’émotion n’est pas passée. Je suis resté spectateur du récit, ne voyant finalement rien d’hypnotique dans ce visage. Enfin, le dessin de Joël Alessandra continue de me laisser avec un sentiment mitigé au coin de l’œil. Son style est pourtant séduisant de prime abord. Seulement, régulièrement, je trouve dans ses planches un visage tordu, une perspective bancale. J’éprouve alors ce sentiment gênant que l’artiste n’est pas allé au fond des choses. En définitive, cette biographie se laisse lire mais elle ne m’aura pas marqué. Le personnage de Louise Brooks m’est apparu trop lisse là où j’attendais de poignantes fêlures, des sourires charmeurs et des rires cristallins. Rien n’est raté cependant et il serait injuste, je pense, de dénigrer cet album mais je vous conseillerai plutôt de l’emprunter à l’occasion (si ce type de personnage de femme libre vous intéresse) plutôt que de l’acquérir.

18/05/2016 (modifier)