Les Fantômes de Neptune

Note: 4/5
(4/5 pour 2 avis)

Des exoarchéologues découvrent au XIX ème siècle un artefact extraterrestre sur Europa, satellite de Neptune.


Auteurs suisses La BD au féminin Lanfeust Mag Les archéologues Steampunk

En 1890 au chantier exoarchéologique d'Europa, satellite de Jupiter, l'équipe de Marie Curie est en passe de découvrir un artefact qui pourrait bien changer la face du monde. Les Prussiens , ennemis héréditaires des travaux de Marie alunissent et exécutent toute la mission. Quelques mois plus tard à Paris une jeune fille Meena qui vit chez sa grand mère recoit un message qui l'envoie en Egypte, ou l'artefact s'est retrouvé.

Scénario
Dessin
Couleurs
Editeur / Collection
Genre / Public / Type
Date de parution 23 Septembre 2015
Statut histoire Série terminée 4 tomes parus

Couverture de la série Les Fantômes de Neptune © Delcourt 2015
Les notes
Note: 4/5
(4/5 pour 2 avis)
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09/11/2015 | sloane
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L'avatar du posteur Noirdésir

Difficile de ne pas penser à la très belle série d’Alice Le Château des étoiles, tant l’univers, et certains détails, sont proches. Surtout dans les premiers tomes, ça s’en écarte quand même pas mal dans les deux derniers. Valp a en tout cas réussi à développer un univers steampunk intéressant visuellement (sans doute moins de rêverie que dans « Le Château des étoiles », et le dessin est sans doute aussi moins lumineux que celui d’Alice), mais aussi une narration agréable. Le dessin donc, dynamique, agréable, accompagne bien cette histoire. J’ai juste trouvé le trait un chouia moins bon dans le quatrième album, plus inégal, le trait un peu trop gras parfois (un album où Valp a aussi abusé des scènes de batailles/bagarres et d’« éclatements », cela donnant l’impression de remplissage). De fait une série resserrée sur trois tomes aurait sans doute été meilleure, ce dernier tome m’ayant moins captivé, même s’il conclut bien la série. Une série sympathique à redécouvrir. Je m’étonne qu’il y ait eu si peu d’avis la concernant.

24/06/2023 (modifier)
Par sloane
Note: 4/5 Coups de coeur expiré
L'avatar du posteur sloane

Hey les gars et les filles ! vous avez aimé Le Château des étoiles, grande fresque, grosse baffe, hommage à la fois à Jules Vernes et Miyazaki avec des couleurs hallucinantes, dans des pastels de fous et avec des fulgurances de planches telles qu'Alex Alice sait nous en créer depuis longue date. Ici certains crierons au plagiat, à la petite panne de neurones qui fait qu'un auteur s'inspire d'un sujet pour en faire un succédané. Alors oui, Valp, cet auteur dont je n'avais jamais entendu causer, a lu "Le Château" sus nommé. Est-ce un hommage , une pâle copie, un crime de lèse majesté ? Non point, vilains que vous êtes et prompts à la critique, ce récit, premier d'une série qui s'annonce redoutable, est au-delà de cela, parce que oui on sent une patte, une personnalité derrière tout cela. Un trait sûr, un sens de l'intrigue digne d'un vieux routard. Le trait évidement n'est pas sans rappeler celui de Mister Alice mais un poil plus sombre, moins pastel. Je dirais que le dessin est un brin plus gras, mais sans que cette connotation soit péjorative. Certes il y a moins de grandes envolées graphiques, mais j'ai véritablement apprécié cette histoire, steampunk, oui mais sachant instiller une curieuse ambiance des vieux films hollywoodiens des années 40. Pour ce premier avis, vous résumerai-je l'histoire ? Non ! Sachez seulement qu'elle est tout sauf niaise, que les personnages possèdent l'épaisseur qui convient, qu'il n'y a pas de bêtes raccourcis scénaristiques, que c'est fluide et divertissant et que le fond qu nous appelons parfois background est parfaitement réussi. J'oubliais pour vous convaincre totalement que de vilains automates en veulent à notre charmante héroïne dont les pommettes rougeoyantes sont finalement assez jolies. Pour en revenir à notre Château dont les critiques dithyrambiques ne laissaient que peu de place à la critique, j'invite tous ceux qui ont apprécié l’œuvre d' A. Alice à jeter plus qu'un coup d’œil à celle-ci qui deviendra, je le parie, quelque chose de très fort, plus sombre, moins transgénérationnel peut être mais ô combien réjouissant. J'invite tous mes petits camarades à se ruer sur la chose et, cochon qui s'en dédit, j'épluche les patates à vie à Angoulême si vous n'aimez pas.

09/11/2015 (MAJ le 09/11/2015) (modifier)