Trees (Trees)

Note: 1/5
(1/5 pour 2 avis)

Une invasion extraterrestre...


Auteurs britanniques Image Comics Invasions extraterrestres Warren Ellis

Cela fait maintenant dix ans qu'ils ont atterri. Ils sont présents sur toute la surface du globe. Depuis, rien. Aucun contact. Ils se tiennent là, profondément enracinés tels des arbres d'une espèce extra-terrestre. Dix ans qu'ils maintiennent cette pression silencieuse sur notre monde, sur notre activité, indifférents à notre présence. Cela fait dix ans que nous avons découvert la présence d'une autre forme de vie dans l'univers, mais cette forme de vie n'a jamais reconnu notre existence en tant qu'espèce intelligente, voire vivante...

Scénario
Dessin
Couleurs
Traduction
Editeur / Collection
Genre / Public / Type
Date de parution Octobre 2015
Statut histoire Série en cours 3 tomes parus
Dernière parution : Plus de 2 ans

Couverture de la série Trees © Urban Comics 2015
Les notes
Note: 1/5
(1/5 pour 2 avis)
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19/10/2015 | Le Grand A
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Par Erik
Note: 1/5
L'avatar du posteur Erik

Trees partait d’une idée assez intéressante mais un peu loufoque pour ensuite aboutir à un ennui mortel à force de vouloir développer les personnages. Par ailleurs, ceux-ci ne sont pas réellement attachants. On peut également se tromper entre deux personnages féminins se ressemblant un peu trop. Bref, une mise en scène très lente que je n’ai pas particulièrement appréciée. Les personnages schématiques et une narration lourde rendent l'ensemble totalement anonyme. C’est tree fade !

29/06/2016 (modifier)
L'avatar du posteur Le Grand A

Je me suis encore fait avoir par un pitch racoleur mais intriguant et de superbes illustrations de couverture. Déjà le synopsis est trompeur. On nous parle d’invasion extraterrestre avec ces gigantesques tours qui se sont implantées un peu partout sur Terre dix années auparavant sans quasiment jamais donner le moindre signe d’activité, mais en vérité ces intrus ne sont présents que sur le quatrième de couverture, tout cela ne relève que de suppositions. D’ailleurs ces « arbres » comme elles sont appelées, s’ils hantent les six premiers volumes que j’ai lus en VO (et qui correspondent au tome un VF), ils restent toujours plus ou moins dans l’ombre et ils n’ont pour l’instant pas grand-chose à voir avec la choucroute racontée ici. La construction narrative fait penser à du Christophe Bec, plusieurs tranches de vie décrites et qui s’enchaînent sans transition. Trop de personnages à mon goût pour qu’on puisse comprendre quoi que ce soit et dont j’en n'ai eu rien à carrer. Le chinois qui se rend dans une mégalopole pour connaître ses premiers émois sexuels avec des trans, une jeune italienne qui veut apprendre à se battre auprès d’un vieux mafieux, un milliardaire qui n’apparaît que durant l’introduction du premier numéro… Qu’est-ce qu’on en a à s’couer de ces âneries ?! C’est vraiment trop long à mettre en place. En plus le scénario est plombé par un truc complètement incohérent qui moi me gêne beaucoup : dans le premier numéro, on assiste à une catastrophe dans la ville de Rio où « l’arbre » rejette ce qui ressemble à un liquide acide, tuant presque tout les habitants. Et pourtant dans les autres endroits où sont implantées les tours, personne ne semble se dire « tiens si ça trouve nos tours aussi vont sécréter de l’acide, on ferait mieux de foutre le camp ». Non non, tout le monde attend gentiment que ça leur tombe sur la gueule, aucun plan d’évacuation, pas de panique. Pour l’instant l’intro est plutôt comac. J’espère que l’auteur envisage de passer un peu plus à l’action parce qu’on s’ennuie à mourir à lire les personnages monologuer dans leur coin, où les dialogues sont plus pompeux et prétentieux les uns que les autres, la voix off inutile et qui raconte du rien. Ellis se regarde écrire. Le dessin de Howard est intéressant mais pas ma came. Le trait hachuré et la mise en couleur légère montre que la série se veut une série d’ambiance. Des fois on oscille entre un dessin détaillé ou juste esquissé. C’est particulier mais ça dénote un vrai style. A l’image de cette humanité décrite ici, on s’emmerde passablement.

19/10/2015 (modifier)