Ninja Slayer (Ninja Slayer - Machine of Vengeance)

Note: 2/5
(2/5 pour 1 avis)

A mi-chemin entre un film de Tarantino et Blade Runner, Ninja Slayer est un concentré d’action à l’humour décalé qui pourrait bien laisser une trace indélébile dans votre imaginaire (texte de l'éditeur).


Adaptations de romans en BD Kadokawa Shoten Les ninjas Séries avec un unique avis Shonen

Neo Saitama, une ville futuriste ou les ninjas et gangsters font la loi… Pour venger sa famille, Kenji Fujikido, un Ninja solitaire, parcourt cette cité dans le but d’exterminer leurs assassins jusqu’au dernier. Les Ninjas se feront dessus et ne s’en relèveront pas… Car il est et restera… Le Ninja Slayer !

Scénario
Dessin
Traduction
Editeur / Collection
Genre / Public / Type
Date de parution 25 Septembre 2015
Statut histoire Série terminée 14 tomes parus

Couverture de la série Ninja Slayer © Kana 2015
Les notes
Note: 2/5
(2/5 pour 1 avis)
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08/09/2015 | Mac Arthur
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L'avatar du posteur Mac Arthur

Peut-on faire n’importe quoi à partir du moment où l’on admet partir sur un gros délire ? Manifestement, les auteurs de cet album ont répondu par l’affirmative à cette question. Inspiré par une série de romans dont les auteurs seraient eux-mêmes des imposteurs (soit disant américains mais tout laisse à croire qu’il s’agit d’un ou de plusieurs écrivains japonais qui ont voulu faire une parodie des récits de ninja à l’américaine), ce premier tome de Ninja Slayer se résume à une succession de combats ultra-violents autant que fantaisistes amenés par un scénario sans intérêt. Le principe est simple : un ninja, c’est plus fort qu’un yakusa, donc le yakusa attaque, le ninja laisse faire puis, quand il en a marre, il dégomme le yakusa (d’un coup de poing qui traverse une cage thoracique de part en part, par exemple). Et lorsque deux ninjas s’affrontent, c’est pareil mais plus spectaculaire encore puisque les ninjas ont des super-pouvoirs… Et à la fin, c’est le Ninja Slayer qui gagne, même s’il s’est fait tuer peu avant, paske bon, c’était pour du faux, y peut pas mourir vu qu’il est habité par un démon superpuissant (oups, j’en divulgue trop, je crois). Le tout nous est asséné sur un ton très sérieux tempéré par la bêtise de certains seconds rôles dont la couardise, la lâcheté, les prouts dans le slip apportent un humour primesautier aussi élégant que raffiné. L’univers, lui, s’inspire d’un Blade Runner (ce qui est tout de même une preuve de bon goût) adapté en série Z à l’américaine (voitures improbables, décors en carton, clones parce que ça fait high-tech, etc…) Au niveau du dessin, ben, c’est du pur manga. Donc, les scènes d’action sont volontairement elliptiques et privilégient l'effet à la logique, les décors sont souvent sommaires voire inexistants, les personnages ont des rictus caricaturaux et forcés (en même temps, quand tu te retrouves carbonisé d’un coup de poing dans le bide, tu as de quoi grimacer). Honnêtement, je sais pas comment appréhender ce genre de série et j’aurais beaucoup de mal à dire si un amateur du genre appréciera ou non. Personnellement, ça me laisse totalement froid mais si vous aimez les séries de baston, vous avez peut-être intérêt à y jeter un œil.

08/09/2015 (modifier)