Pékin, Années Folles (Peking Reijo Syo)

Note: 2/5
(2/5 pour 1 avis)

Un recueil d’histoires fascinantes sur le milieu de l’opéra de Pékin dans la Chine des années 20. Dans un pays en pleine modernisation, alors que le confucianisme est encore très présent dans les esprits, les jeunes ont du mal à s’émanciper, mais à force de courage et de ténacité, ils arriveront à réaliser leurs rêves.


1919 - 1929 : L'Après-Guerre et les Années Folles Chine Josei ou Redikomi Kadokawa Shoten Séries avec un unique avis Théâtre

Ru-Shan rêve de devenir comédien mais son grand-père ne l'autorise pas à assister aux représentations, arguant qu’il ne s’agit là que d’un divertissement trivial et qu’intégrer une troupe reviendrait à ternir l’honneur de la famille. Son grand frère, Ru-Hai, autrefois passionné d’opéra, s’en est d’ailleurs détourné à cause de l’inflexibilité de leur aïeul et de ses obligations d’héritier. Avec l’aide d’une troupe d’acteurs et, en particulier, du talentueux Yang Luo-Xian, Ru-Shan parvient à s’enfuir. Ebranlé par sa détermination, Ru-Hai renoue avec ses anciennes amours, tout en délaissant l’épouse qu’on lui a choisie. Devenu son ami, Luo-Xian fait face à tous les avantages et inconvénients de la célébrité, parmi lesquels la jalousie… Après La voix des fleurs, Un Destin clément et Intrigues au Pays du Matin calme, les éditions Delcourt publient un autre manga de Natsuki Sumeragi : Pékin, années folles.

Scénario
Dessin
Editeur / Collection
Genre / Public / Type
Date de parution 12 Mars 2008
Statut histoire Série terminée 2 tomes parus

Couverture de la série Pékin, Années Folles © Delcourt 2008
Les notes
Note: 2/5
(2/5 pour 1 avis)
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24/08/2015 | Erik
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Par Erik
Note: 2/5
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Drôle de titre : Pékin, les années folles. Oui, on peut dire que Paris a connu des années 20 assez folles après les massacres de la Première Guerre Mondiale où les gens ne pensaient plus qu’à s’amuser. Peut-on en dire autant de la Chine des années 20 ? Les férus d’histoire savent que les années 20 dans ce pays furent marquées par des troubles et par la guerre. Cependant, ce manga va zapper tout le contexte historique pour ne s’intéresser qu’à l’opéra de Pékin et ses acteurs devant également interpréter des rôles féminins. A noter que les femmes n’avaient pas le droit d’être comédienne. On se dit alors que les années folles, cela doit être lié à cette ambivalence douteuse. Le dessin de Sumeragi est assez austère. Le propos également. On entre dans une société où c’est le grand-père qui décide de toute la destinée familiale. Ainsi, les mariages sont arrangés et les métiers sont paramétrés par le vieux patriarche. Pour gagner sa liberté, il faut fuir le vieux et ainsi accomplir son destin. C’est le cas d’un jeune homme qui souhaitait être acteur à l’opéra de Pékin. Il faut savoir que cet établissement né à la fin du XVIII ème siècle est considéré comme un trésor en Chine. Je disais que l’opéra de Pékin est un art exclusivement masculin. En effet, un empereur avait banni toutes les artistes féminines de Pékin en 1772. Cependant, ces dernières réapparaissent sur scène au cours des années 1870 mais secrètement. On devine dès lors l’inspiration d’une œuvre comme Mulan. D’ailleurs, on ne reconnait pas les personnages féminins ou masculins dans cette œuvre ce qui complexifie la compréhension. Au final, je n’ai pas plus aimé que cela. Le sort des personnages m’importait peu. Cependant, on apprend des choses sur le fonctionnement de ce mythique opéra qui constitue l’un des points de culture de la Chine.

24/08/2015 (modifier)