A poil, le nounours ! (Someplace strange)

Note: 2.33/5
(2.33/5 pour 3 avis)

Les aventures oniriques de trois enfants.


Marvel Rêves

Deux frères, dont l'imagination trop fertile empêche tout sommeil, décident de partir à la chasse au croque-mitaine. Dans une maison abandonnée, ils rencontrent une adolescente au caractère difficile, une sans-abri un peu punk qui squatte la vieille batisse. Ensemble, ils passent dans une autre dimension, un univers délirant dans lequel le pire côtoie le meilleur : du sol en chocolat, un nounours géant, une momie, une centrale nucléaire rose bonbon... Ensemble ils s'uniront et lutteront pour combattre leurs pires cauchemars et affronter leurs démons intérieurs.

Scénario
Dessin
Couleurs
Editeur
Genre / Public / Type
Date de parution Avril 1990
Statut histoire One shot 1 tome paru

Couverture de la série A poil, le nounours ! © Comics USA 1990
Les notes
Note: 2.33/5
(2.33/5 pour 3 avis)
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30/09/2002 | ArzaK
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Par Miranda
Note: 3/5
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Le titre et la couverture sont très intrigants, on peut s'attendre à une bd assez gore mais ce n'est pas le cas. Une histoire qui nous relate les rêves ou plutôt les cauchemars de trois gamins allant de 10 à 16 ans. C'est assez déjanté dans l'ensemble mais tout reste logique, le récit n'est pas décousu. Ça plaira certainement plus aux ados car ça les concerne de plus près, ils pourront se retrouver plus facilement dans certains personnages. Contrairement à Ro j'ai préféré la première partie, et je n'ai pas trop apprécié l'arrivée des super-héros sur la fin de l'histoire, genre de personnages que je n'apprécie généralement pas. Pour résumer, dans l'ensemble c'est plaisant. Cela dit ce que j'ai trouvé de plus intéressant dans ce comics c'est le sublime dessin de John Bolton, très réaliste et vivement coloré, dans un monde de rêve ultra psychédélique. Rien que pour ça, ça vaut la peine de prendre le temps de lire.

18/06/2009 (modifier)
Par Ro
Note: 3/5
L'avatar du posteur Ro

Je ne serais pas aussi tranché qu'Arzak. Je suis presque à la limite de noter cette BD comme étant Pas Mal. Bon, le thème est le thème du rêve, proche même de la psychanalyse, ce en quoi il ressemble beaucoup à une oeuvre de Dali ou d'Andy Warhol. Alors le scénario est assez facile : les personnages de la BD sombrent ensemble dans un rêve totalement délirant où tout est possible, mi-cauchemar mi-rêve éveillé. Et pour représenter ce décor onirique, le dessinateur n'hésite pas à user de quasiment tous les styles de dessins qu'on peut imaginer (photo-réalisme, gribouillis, noir et blanc, couleurs flashy, cartoons, dessin façon comics, aquarelle, impressionisme, sur-réalisme, crayonnés, peinture à l'huile...... et j'en passe). C'est bien simple, le style de dessin change presque à chaque case avec pour seul référentiel les héros qui restent hyper-réalistes en permanence (ou presque). Après un départ un peu chaotique et pénible, l'histoire se suit assez bien à partir du moment où ils sont dans un rêve (pour peu qu'on sache qu'ils sont dans un rêve). Ce n'est pas un scénario exceptionnel mais je n'ai pas détesté (ce n'est pas complètement de l'art moderne au niveau du scénario, quoi, comme je le craignais au départ). Il y a même une bonne part d'humour et j'ai assez rigolé vers la fin quand l'auteur parodie les comics de super-héros. Ceci étant dit, ce n'est sûrement pas le type de BD que j'achèterais et, malgré toute son originalité, elle ne restera sûrement pas longtemps gravée dans mes souvenirs. Une curiosité, tant visuelle que scénaristique, mais sans plus. Bon, allez, parce que finalement, cette BD ne m'a vraiment pas déplu (à part un début difficile), je la note comme étant "pas mal". :)

25/03/2004 (modifier)
Par ArzaK
Note: 1/5

Arg! Quelle nullité. J'ai rarement lu un truc à la fois aussi tape-à-l'oeil et aussi raté. Le dessinateur, Bolton, a bien du talent mais il passe sans cesse d'une technique à l'autre sans que cela soit justifié. Côté scénario, c'est tout autant sans queue ni tête. Le prétexte narratif du monde imaginaire est juste là pour qu'il se passe n'importe quoi, sans aucun fil conducteur solide. On est loin de la poésie de Lewis Carol, auquel ce comics se réfère à différents moments. Ici, pas de poésie, pas de sens symbolique, juste de l'esbrouffe entourée de bons sentiments puérils et américains dignes des pires Spielberg. Ne vous laissez pas tromper par une couverture et un titre français faussement provocants, l'intérieur de cet album n'est qu'une parfaite illustration du consensualisme 100% bubble-gum des années 80.

30/09/2002 (modifier)