Sixteen Kennedy Express

Note: 2/5
(2/5 pour 1 avis)

En 1968, aux USA, Rob et Sixteen échangent un premier baiser. Et puis, il y a Bud, un marginal dont le manège ne tarde pas à les inquiéter. Un récit à hauteur d’enfance, pour une autre vision du « rêve américain ».


1961 - 1989 : Jusqu'à la fin de la Guerre Froide Séries avec un unique avis [USA] - Nord Est

Comme beaucoup d’autres, Rob, 14 ans, a appris la nouvelle à la télé : le train promenant le corps de Robert F. Kennedy de New-York à Washington – 3 jours après son assassinat – doit passer dans le coin. Et comme Rob est particulièrement passionné par l’histoire de la famille Kennedy, il n’est pas question de laisser filer l’occasion. Rob a le bras droit cassé. Rob court à en perdre haleine pour rejoindre les badauds amassés au bord de la voie ferrée. Rob veut faire un dernier petit coucou. Et c’est là qu’il la voit pour la première fois, avec son petit haut orange et son petit sac argenté. Le plus étonnant, c’est que le premier contact qu’elle lui propose immédiatement, c’est de l’embrasser. Il se laisse faire sans talent et sans conviction. Mais c’est un premier baiser. Un premier baiser d’amoureux qui, du coup, l’empêche de voir passer le train. Sa conquête se présente sous un doux sobriquet : « Sixteen. Peut-être juste pour lui faire remarquer qu’elle a deux ans de plus que lui. Quelques jours plus tôt, Rob envisageait les 2 mois de congés scolaires avec un air peu enjoué : le médecin venait de lui infliger une longue peine plâtrée. Et puis il y avait aussi la tondeuse à passer, sa mère pénible qui envisageait déjà ses études universitaires et cette gamine de voisine, collante comme tout. Maintenant, il y a Sixteen. Sixteen qui vient de l’embrasser...

Scénario
Dessin
Couleurs
Editeur
Genre / Public / Type
Date de parution 05 Février 2014
Statut histoire One shot 1 tome paru

Couverture de la série Sixteen Kennedy Express © Sarbacane 2014
Les notes
Note: 2/5
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03/09/2014 | Erik
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Par Erik
Note: 2/5
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Sixteen Kennedy Express est une chronique de l’Amérique des années 60 au travers un adolescent qui découvre son premier amour. Le sénateur Robert Kennedy vient d’être lâchement assassiné comme son illustre frère. Le train transportant son cercueil va passer par la petite ville où vit notre garçon qui souhaite lui rendre hommage. Il ne se passera pas grand-chose de vraiment intéressant. A peine, certains thèmes comme le racisme seront évoqués. Il n’y a pas d’approfondissement psychologique. A la fin, la lecture apparaît comme un peu stérile. Il manque du rythme, de l’énergie et un gramme d’intérêt. Bref, l'émtion ne passe pas vraiement. Reste un graphisme brouillon un peu spécial qui donne un certain cachet. On glosse encore sur les désillusions du rêve américain, la première puissance économique depuis plus d'un siècle. Et si nous parlions du rêve français ? Ou celui des russes ou des nords-coréens ? J'en ai un peu marre de lire la même rengaine sur les USA...

03/09/2014 (modifier)