La Balade de Lobo (Le Dernier Czarnien) (Lobo: The Last Czarnian)

Note: 2.5/5
(2.5/5 pour 2 avis)

Lobo, le motard de l'espace, s'est juré de massacrer l'auteur de sa biographie, qui n'est autre que son ancienne institutrice...


Auteurs britanniques DC Comics Des méchants super ! Trash Univers des super-héros DC Comics

Lobo croyait bien être le dernier Czarnien puisqu'il avait détruit sa planète et tous ses habitants pour s'amuser. Mais il s'aperçoit que son ancienne institutrice a survécu... et qu'elle a écrit un livre peu flatteur sur lui ! Il n'a plus qu'une idée en tête : lui mettre le grappin, ou plutôt le crochet dessus, et lui faire payer son erreur... Mais avant, Lobo se voit contraint d'accepter une mission d'escorte. Il doit amener un prisonnier sain et sauf à l'autre bout de la galaxie. Or, après s'être engagé à remplir cette mission, il découvre que son prisonnier n'est autre que... l'institutrice qu'il s'est promis de buter ! Et Lobo, c'est un type infréquentable certes, mais il a une grande qualité : il n'a qu'une parole et, s'il s'engage à faire quelque chose, il le fera quoiqu'il arrive. Le voilà donc obligé de veiller à ce qu'il n'arrive rien de mal à une personne dont il souhaite la mort... Frustré de ne pouvoir la tuer, Lobo se défoule sur tous ceux qui croisent son chemin, se faisant ainsi un paquet d'ennemis qui vont le poursuivre à travers l'espace pour se venger.

Scénario
Dessin
Couleurs
Editeur / Collection
Genre / Public / Type
Date de parution Janvier 1992
Statut histoire One shot 1 tome paru

Couverture de la série La Balade de Lobo (Le Dernier Czarnien) © Urban Comics 1992
Les notes
Note: 2.5/5
(2.5/5 pour 2 avis)
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08/09/2002 | Cassidy
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Par Gaston
Note: 3/5
L'avatar du posteur Gaston

Je précise que j'ai lu l'édition d'Urban Comics qui reprend deux mini-séries mettant en vedette le personnage de Lobo (Le dernier Czarnien et Le Retour de Lobo). Je connaissais déjà le personnage grâce à ses apparitions dans les dessins animés DC des années 1990-2000 et notamment un excellent épisode en deux parties de la série Supermen qui introduisait Lobo et qui était marrant. J'avais toutefois peur de lire une série le mettant en vedette car Lobo me semblait faire partie de la catégorie des personnages qui sont drôles lorsqu'ils ne font que quelques apparitions, mais deviennent vite soûlants lorsqu'ils sont le centre de l'histoire. Après lecture des deux histoires, j'ai une impression mi-figue mi-raisin. Il y a des trucs que j'ai aimé comme Lobo qui est antihéros attachant, plusieurs dialogues sont savoureux et il y a de l'humour noir comme je l'aime. Sauf que certains gags marchent moins (dont la fin de la première histoire qui est, comme l'a dit Cassidy, très prévisible) et à force de voir Lobo se battre cela a fini par me lasser un peu (mais pas au point de m'ennuyer). Et puis je ne suis pas trop fan du dessin. Au final, je dirais que c'est un album sympa avec quelques défauts et je conseillerais plutôt un emprunt qu'un achat.

11/05/2016 (modifier)
Par Cassidy
Note: 2/5

"Le Dernier Czarnien" est la BD qui a vraiment lancé le personnage de Lobo, apparu quelques mois plus tôt, mais qui ne perçait pas vraiment. Bisley redéfinissait ici sa personnalité, son passé et son look (c'est lui qui a eu l'idée de son arme fétiche, la chaîne enroulée autour de l'avant-bras avec le croc de boucher au bout), et le propulsait sur le devant de la scène à une époque où le public avait justement envie de héros "tellement méchants qu'ils en sont cool". Donc, pour les fans de Lobo, en tant que "bible" du personnage, "Le Dernier Czarnien" est quasi indispensable. Cependant... Alors qu'il est devenu plus "trash" par la suite, Lobo était ici encore bien gentillet... Certes, il ne respectait ni ne craignait déjà rien ni personne, il aimait la castagne et se foutait des bonnes manières, mais... il veillait à ne pas dépasser les limites qui l'auraient fait interdire au public qu'il visait, c'est-à-dire les moins de 16 ans. Les bastons ne sont pas trop violentes et pas trop sanglantes, tous les "fuck" sont remplacés par des "frag", "frig" ou "freak", et il ne porte même pas encore autour du cou la si politiquement incorrecte "Croix de Fer" (médaille chère aux nostalgiques du Grand Reich, pour ceux qui l'ignoreraient) qu'il arborera par la suite. Du coup, c'est un peu comme D.R. & Quinch d'Alan Moore : c'est typiquement le genre de BD qu'on trouve hyper cool à 15 ans quand on se la joue "je suis un jeune rebelle", puis finalement pas si marrante en vieillissant... En plus la fin est archi-prévisible.

08/09/2002 (modifier)