Le Cirque des horreurs (Itoh Junji Kyofu Manga Collection - Namekuji no Shoujo)

Note: 2.5/5
(2.5/5 pour 2 avis)

Qu’elle fasse appel à la nostalgie ou à des peurs nouvelles, l’horreur façon Junji Ito est capable de donner des frissons à tous les mordus du genre ! « Le Cirque des Horreurs » est au Japon le 13e volume de l’anthologie consacrée à Junji Ito.


Asahi Sonorama Junji Ito L'horreur en bande dessinée Seinen Tonkam

Un grand évènement vient de se produire dans le petit village où habite Yoshiyuki, en effet un cirque vient de dresser son chapiteau juste à côté du temple du village. Yoshiyuki et ses amis ne rateraient ce spectacle pour rien au monde... Tsuyoshi et sa soeur partent rendre visite à Izumi une amie à eux qui avait déménagé l'année précédente. Après un petit incident de parcours (que je vous laisserai découvrir), ils arrivent dans le nouveau village d'Izumi, lequel possède une tradition plutôt étrange : ériger une pierre tombale à l'endroit exact où les hommes et les animaux meurent... La famille Yamaguchi emménagent dans une maison achetée par le père. Le faible prix de l’habitation est assez étonnant, mais ils pensent que cela est dû au fait qu’il n’y a qu’une seule chambre. Ce dont ils ne se doutent pas, c’est que l’habitante de la maison d’à côté est très excentrique, un peu trop même...

Scénario
Dessin
Editeur
Genre / Public / Type
Date de parution 25 Avril 2012
Statut histoire One shot 1 tome paru

Couverture de la série Le Cirque des horreurs © Tonkam 2012
Les notes
Note: 2.5/5
(2.5/5 pour 2 avis)
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15/02/2014 | Erik
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Par Gaston
Note: 2/5
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Plus je lis l'oeuvre de Junji Ito, plus je me rends compte à quel point je trouve son travail inégal. Cet album regroupant des histoires courtes fait partie des albums les plus faibles que j'ai lus de cet auteur. Cela commence assez mal avec l'histoire qui donne son titre à l'album. On retrouve tous les mauvais cotés de l'auteur : le scénario tombe tellement dans la surenchère que c'est plus grand-guignolesque qu'effrayant et les réactions des personnages sont tellement peu crédibles que cela m'énerve plus qu'autre chose. Après ce mauvais démarrage, j'espérais que la qualité serait meilleure avec les histoires suivantes. Or, si la première histoire est effectivement la pire, les autres histoires n'ont pas réussi à m'intéresser. Il n'y a que la courte histoire sur la mystérieuse voisine qui m'a un peu passionné et la seule qui m'a semblé mémorable. Le reste est sans intérêt à moins de vouloir tout lire de cet auteur.

30/12/2017 (modifier)
Par Erik
Note: 3/5
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Les oeuvres de Jinjo Ito paraissent en France dans un rythme de progression assez rapide. Le maître de l'horreur a ses adeptes. Ce recueil compte 200 pages et comporte 5 nouvelles publiées au Japon entre 1991 et 1995. La première nouvelle donne son titre à ce manga. Il est question d'un spectacle assez malsain au sein d'un cirque pour se mettre dans l'ambiance. Le problème est que plus les morts s'accumulent, plus la crédibilité du récit en prend un coup. Cela n'a pas l'air de déranger l'auteur qui semble faire dans la surenchère avec une chute que l'on devine aisément. La seconde nouvelle 'la ville aux pierres tombales' sera plus longue que la précédente. On part sur l'idée qu'une pierre tombale doit être érigée sur l'emplacement même où l'on meurt. Le développement de ce récit va prendre une dimension toute particulière. La fenêtre d'à côté reste un petit récit angoissant sur le voisinage que l'on ne voit pas forcément. Cela m'a rappelé un fait survenu il y a bien longtemps lorsque j'habitais à côté d'un voisin bien mystérieux dont les apparitions étaient fort rares. Les mystérieux enfants Hikizuri vont se traduire par deux nouvelles bien distinctes ayant les mêmes protagonistes. Je n'ai pas compris pourquoi la cadette en voulait autant à son amoureux. C'est assez glauque comme histoire. Par ailleurs, la séance de spiritisme dans ce récit de revenant va conduire à une pirouette scénaristique plutôt bien trouvée même si c'est assez convenu. Au final, une oeuvre qui se situe dans la droite ligne de ce que fait Jinjo Ito. On commence à être plutôt habitué à ses ambiances angoissantes et oppressantes. Cependant, on se laisse toujours avoir car c'est prenant.

15/02/2014 (modifier)