Ramba

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Note: 3/5
(3/5 pour 2 avis)

Du sang, des meurtres sauvages, du sexe....Ramba aime tout ça, mais qu'est-ce qu'elle est belle ! pas étonnant que les mecs tombent dans ses filets.


Auteurs italiens Fumetti Hard & Soft, d'un érotisme à l'autre Tueurs à gages

Ramba est une tueuse à gages qui utilise son corps pour attirer ses proies. Avant d'exécuter ses "contrats", elle aime prendre son pied et s'offre une étreinte, histoire d'associer le plaisir au travail... ..mais après, telle une mante religieuse, elle tue froidement. Sa devise : "quand un homme entre dans ma vie, ce n'est que le temps d'un orgasme".

Scénario
Dessin
Editeur / Collection
Genre / Public / Type
Date de parution Janvier 1992
Statut histoire Histoires courtes 1 tome paru

Couverture de la série Ramba © Dynamite 1992
Les notes
Note: 3/5
(3/5 pour 2 avis)
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09/01/2014 | Agecanonix
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L'avatar du posteur Noirdésir

J’ai lu l’intégrale publiée par Dynamite (qui regroupe trois récits). Ramba est une héroïne assez typique de ce que les collections de poche pouvaient publier dans les années 1980. Même si c’est assez bien fichu, il ne faut pas chercher d’intrigue trop élaborée, ni de personnalité trop développée : la seule profondeur visée ici est celle du sexe de la donzelle ! L’ensemble est très vite lu, car il n’y a pas énormément d’intrigue, ni de dialogues, ni de planches d’ailleurs. Pour faire simple, Ramba est une tueuse à gages, qui ne fait vraiment pas dans la dentelle (normal me direz-vous, car elle est plutôt adepte du cuir pour sa garde-robe). Pas d’état d’âme, de morale, Ramba tue à la demande. Mais cherche tout de même le plaisir : le sexe est sa vraie passion, qu’elle assouvit avec n’importe quel inconnu (il est vrai souvent demandeur, Ramba ne cachant pas grand-chose de son corps, sculptural, moulée dans des tenues sexy), voire avec ses futures victimes (on la voit même faire l’amour à un cadavre !). Son chat lui sert aussi de sex-friend à l’occasion. On le voit, c’est un peu trash sur les bords. Les scènes hard s’enchaînent donc, entrecoupées par quelques transitions, et les assassinats (au déroulement parfois improbable), pour lesquels Ramba fait preuve d’un certain sadisme – le dernier contrat tournant à la tuerie sauvage, que ne renieraient sans doute pas un Sam Peckinpah ou un Quentin Tarantino. Les amateurs du genre trouveront sans doute leur compte dans ces histoires sans prétention, gore et hard. Mais ce n’est pas non plus un immanquable du genre. Note réelle 2,5/5.

30/10/2019 (modifier)
L'avatar du posteur Agecanonix

Cette héroïne est apparue en Italie sous le titre "Ramba la mercenaria" en 1988, en pockets édités par EPP, puis en albums en 1990, sous le crayon de Rossano Rossi. C'est probablement une des rares filles de papier qui déteste autant les hommes, ce qu'elle aime, c'est le sexe et le temps d'un coït sauvage. Dotée d'un corps superbe, qu'elle met en valeur souvent moulé dans des tenues de cuir ultra sexy, Ramba ne vit que pour le sexe et le fric, exécutant des contrats pour de riches clients ; elle tue ses amants d'un soir après l'orgasme alors que certains (qu'elle ne doit pas tuer) en réchappent, ils ont beaucoup de chance. Les scènes de tueries sont assez violentes, carrément outrancières parfois, sanglantes et sadiques même, mais elles sont compensées par des scènes de cul souvent très hard, assorties de gros plans explicites ; les poses sont assez imaginatives, et surtout servies par de bons scénarios, c'est pas du pocket à 2 balles tels que j'en ai connu dans les années 80 chez Elvifrance, encore que cet éditeur possédait de très bonnes séries. Et encore mieux : ces histoires sont renforcées par une qualité graphique indéniable, Rossi étant l'un des rares dessinateurs talentueux ayant survécu à la disparation des pockets érotiques après 1992 en Italie. Son trait est très inspiré de Magnus, avec un encrage plus fin, mais il utilise quasiment les mêmes contrastes de noir et blanc. Cette belle réussite qu'il anime entre 1988 et 1989 (puis continuée par d'autres dessinateurs) ne semble pas véritablement percer en France, puisqu'on la découvre en 1992 dans un unique album chez Magic Strip, avant que Dynamite ne publie une intégrale en 2011, regroupant 3 récits (sur les 15 publiés en fascicules en Italie). Ne vous fiez pas à la couverture assez moyenne et peu représentative du personnage, ce que vous trouverez à l'intérieur est différent. C'est une des dernières productions italiennes de qualité associant sexe et sadisme, 2 valeurs qui ont été longtemps la spécialité des pockets érotiques de ce pays ; les amateurs apprécieront.

09/01/2014 (modifier)