Le Fils de la Perdition

Note: 2.25/5
(2.25/5 pour 4 avis)

La vie de Perkis Sambatan bascule le jour ou une jeune femme enceinte se jette sous les roues de la rame de métro qu’il conduit. Traumatisé par cet évènement et ne parvenant pas à s’enlever cette terrible image de la tête, Perkis mène son enquête. Il découvre que la jeune femme était persuadée de porter dans son ventre l’Antéchrist et que son geste de désespoir devait permettre de sauver l’Humanité.


Auteurs italiens Christophe Bec École européenne supérieure de l'image

La vie de Perkis Sambatan bascule le jour ou une jeune femme enceinte se jette sous les roues de la rame de métro qu’il conduit. Traumatisé par cet évènement et ne parvenant pas à s’enlever cette terrible image de la tête, Perkis mène son enquête. Il découvre que la jeune femme était persuadée de porter dans son ventre l’Antéchrist et que son geste de désespoir devait permettre de sauver l’Humanité. Réalité ou divagations d’une fanatique ? Toujours est-il que depuis ce suicide, Perkis perçoit les signes annonciateurs d’une future Apocalypse.

Scénario
Dessin
Couleurs
Editeur
Genre / Public / Type
Date de parution 23 Octobre 2013
Statut histoire One shot 1 tome paru

Couverture de la série Le Fils de la Perdition © Soleil 2013
Les notes
Note: 2.25/5
(2.25/5 pour 4 avis)
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17/10/2013 | Ro
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Par Yann135
Note: 3/5
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Quand Christophe Bec est aux manettes d’un album, que ce soit lorsqu’il est scénariste ou du côté dessinateur, je me les procure presque les yeux fermés car je ne suis jamais déçu. Je suis un admirateur de ses atmosphères souvent noires avec du fantastique et souvent avec un brin de paranormal. C’est prodigieux et j’en redemande encore et encore. Bon d’accord ses albums ne sont pas tous au même niveau. On fleurte avec du très très bon et de temps en temps avec du bon tendance moyen. Ce one shot est dans cette dernière catégorie. Ça sent bon l’apocalypse mais cela ne suffit pas pour tirer vers le haut le scénario même si tous les éléments du genre sont réunis. L'antéchrist, le héros solitaire en quête de la vérité, la religion, le Vatican, la mort… tout ça dans une ambiance bien poisseuse. Cela donne surtout l’impression de déjà-vu. Je ne me suis pas ennuyé mais je n’ai pas été surpris par la fin que l’on voit venir dès les premières pages. J’apprécie d’habitude le trait d’Andréa Mutti mais sur ce coup là je le trouve un peu trop fondu, pas assez précis. Peut-être est-ce fait exprès … pour rendre l’ambiance générale plus sombre. En tout cas me concernant, j’ai moins kiffé que d’habitude. Je recommande cependant cet album mais uniquement pour les amateurs du genre et en emprunt à la médiathèque de votre village. Note réelle entre bof et pas mal.

23/10/2023 (modifier)
Par PAco
Note: 2/5
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Amateur de fantastique, autant j'ai pu apprécier le savoir faire de Christophe Bec dans d'autres de ses séries, autant là je me demande bien où il a voulu en venir... Dommage, car c'était plutôt prometteur. Belle couverture de Andreae Mutti, dont j'avais déjà apprécié le dessin dans Ghost et qui a pour le genre un coup de crayon qui colle même très bien ; une colorisation de Paolo Francescutto au diapason de cette ambiance ténébreuse ; un album conséquent de près de 80 pages, d'un seul tenant ne partant pas sur 36 tomes... Mais voilà, ça a beau être "joli", encore faut-il que l'histoire avance et qu'elle nous mène quelque part. Et là, c'est LONGGGgggggg, ça se trainnnnnnnneeee et ça part en couille à la fin... Bref, d'une je me suis ennuyé assez lourdement pendant ma lecture tant j'ai trouvé le rythme de la narration poussif et tant il donne l'impression qu'il ne se passe rien; deuxièmement, j'ai trouvé la fin qu'on nous servait d'une platitude plutôt affligeante... Bref, grosse déception...

09/01/2014 (modifier)
Par Pasukare
Note: 2/5
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Une semaine après la lecture de cette bande dessinée, trois choses marquent ma mémoire : une couverture intrigante et qui donne envie d'en savoir plus, un dessin qui m'a déçue par rapport à cette couverture et surtout la répétition à outrance des mêmes phrases sur des pages et des pages qui finit par lasser le lecteur... Le fils de la perdition est un one shot plutôt épais mais si on laisse de côté ces pages qui nous répètent encore et encore les mêmes choses, il ne reste pas au final que peu de matière. Un conducteur de métro voit un jour une femme se jeter sous les roues de sa rame et obsédé par cet événement tragique va tenter d'en savoir plus. Il découvre alors qu'elle était enceinte et pensait porter en elle la réincarnation du diable annonciateur de l'apocalypse. Je ne dévoile rien en disant cela, c'est le résumé de l'éditeur et pourtant cette bande dessinée ne nous dira pas grand chose de plus que ça. Graphiquement, j'ai donc été désagréablement surprise car je m'attendais à autre chose avec cette couverture, d'un autre côté c'est un style noir qui sied bien à l'histoire, malgré tout je ne suis pas fan de cette mise en couleur. Au fil des pages je me demandais comment cette histoire allait se terminer, la fin m'a laissée globalement insatisfaite, je trouve dommage de terminer de manière aussi abrupte alors qu'il y avait suffisamment d'espace pour ne pas avoir à le faire de cette manière.

01/11/2013 (modifier)
Par Ro
Note: 2/5
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A la vue du titre et des premières pages, je craignais de retrouver dans cette bande dessinée ce que je n'aime pas dans la majorité des dernières œuvres de Christophe Bec : du sensationnalisme à grand spectacle avec une surabondance de références ésotériques et présages d'apocalypse qui me lasse très vite. Et dans les faits, elle n'en manque effectivement pas. Mais le scénario évite cette fois l'action Hollywoodienne à gros budget pour se focaliser sur un cadre nettement plus humain, à la manière d'un thriller psychologique noir mettant en scène un héros tourmenté par la mort d'une femme sous les roues du métro qu'il conduisait. Cet événement et les hallucinations dont fait ensuite preuve le héros font écho aux innombrables catastrophes qui frappent le monde au même moment : tout cela annonce-t-il la venue de l'Antéchrist ? La profusion de présages et de citations prémonitoires qui émaille cet album le laisse en effet croire. A moins qu'il ne s'agisse que du stress post-traumatique subi par le héros ?... Ce récit n'a pas su m'absorber. Le graphisme réaliste et sombre n'est vraiment pas ma tasse de thé. Outre ses ficelles narratives un peu trop grosses et convenues, son rythme est lent et répétitif. Arrivé vers la fin de l'album, j'avais eu le sentiment qu'il ne s'était quasiment rien passé, rien que de très ennuyeux en tout cas. Et j'ai été surpris de découvrir alors un fin abrupte, presque en queue de poisson, sans comprendre où l'auteur avait voulu en venir avec toutes les tergiversations des pages précédentes. Même si je ne suis pas mécontent qu'il ne s'agisse pas d'une série à rallonge, je reste sur une grosse impression de "tout ça pour ça".

17/10/2013 (modifier)