Les Fondus du vin

Note: 3/5
(3/5 pour 1 avis)

Une BD capiteuse.


Bouffe et boisson Le vin Les Fondus... Séries avec un unique avis

Un album plein d’arômes, capiteux, gouleyant… Les Fondus de Bordeaux, c’est définitivement à consommer sans modération ! S’il y a une bouteille qui est Gironde, c’est bien celle de Bordeaux ! Et plus que la bouteille, il y a l’âme qu’on met dedans : le vignoble ! Nos Fondus, toutes papilles dehors, vont partir à sa découverte. Des vins les plus chers aux plus confidentiels, des grands rouges aux meilleurs liquoreux, nos amis vont prouver que ce vin est bon pour la santé. Et si ce ne devait pas être tout à fait le cas, ils ont une conviction : que le Médoc est bien un grand médicament ! (texte : Bamboo)

Scénario
Dessin
Couleurs
Editeur
Genre / Public / Type
Date de parution 04 Septembre 2013
Statut histoire Strips - gags 9 tomes parus

Couverture de la série Les Fondus du vin © Bamboo 2013
Les notes
Note: 3/5
(3/5 pour 1 avis)
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23/08/2013 | Spooky
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Par Spooky
Note: 3/5
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Tiens, je me demande pourquoi cette série n'est pas sortie plus tôt dans cette collection des Fondus, car elle est tellement évidente... Les Fondus du vin de Bordeaux : Cazenove s'est une nouvelle fois associé à Hervé Richez, patron des Editions Bamboo, oenologue de premier plan, pour concocter ce nouveau cru, aux douces senteurs de Gironde. Si l'appellation est noble, il n'en reste pas moins que le nectar est liquoreux, parfois lourd, souvent plaisant, grâce à des nuances et une robe parfaitement synthétisées par Péral, l'un des meilleurs techniciens de cave de la franco-belge. Les Fondus du vin de Bourgogne : Comme ils l'ont fait pour les vins de Bordeaux, les Fondus vont aussi nous parler de leur passion pour le vin de Bourgogne, l'autre vignoble majeur français. Et cette fois-ci, si le ton est moins élevé, si la poésie est plus terre-à-terre, le résultat n'en est pas moins de qualité, puisqu'une fois encore les deux co-scénaristes ont mis le meilleur d'eux-mêmes (et de leurs papilles) pour nous livrer des gags sans prétention autre que de donner envie aux lecteurs de découvrir de plus près le vignoble bourguignon. Et le pari est réussi, c'est sympathique, on en apprend (quand même) un peu sur la vinification, la dégustation, le vignoble lui-même, d'autant plus qu'il y a un petit dossier en fin d'album. Le dessin est cette fois assuré par Serge Carrère, autre bon représentant de la BD "gros nez" franco-belge, qui compose des pages plaisantes à lire. Avec les Fondus du vin des Côtes du Rhône, Olivier Saive revient aux pinceaux, et nous propose de nouvelles aventures de Thierry et ses amis. L'accent est clairement mis sur les mariages gustatifs des vins avec les plats que les Fondus dégustent. Certains crus sont mis en avant, comme les Beaumes-de-Venise, le Tavel, avec un petit focus sur le rosé, spécialité du coin. Et comme toujours, un dossier très intéressant en fin d'album, réalisé par un journaliste spécialisé en oenologie. Les Fondus du vin d'Alsace est également dessiné par Saive, toujours aussi efficace. Contrairement aux précédents, ou plutôt de manière plus prégnante, les co-scénaristes ont réussi à me mettre l'eau à la bouche. Les vins d'Alsace sont un peu secs à mon goût, mais en lisant les pages, j'ai eu envie de déguster l'un ou l'autre des grands crus décrits. L'accent est également moins mis sur le gag, et un peu plus vers la pédagogie. Bonne idée. Les Fondus du vin du Beaujolais : Nouveau dessinateur avec Berquin, dont le style est un peu différent de celui des autres. Son encrage est moins épais, ses formes plus anguleuses, même s'il évolue en cours de route vers un rapprochement graphique. Je suis moins preneur de son style, même s'il reste très lisible. Avec ce cinquième album les scénaristes s'attaquent au terroir avec l'image la moins bonne, et peinent à le faire recoller au peloton de tête. Les gags sont toujours construits de la même façon, et du coup l'efficacité est moindre que pour l'album concernant les vins d'Alsace. A noter que cet album a été décliné en "Findus du Beaujolais nouveau", avec les mêmes gags et des bonus dédiés. Sympathique. A déguster, mais avec modération, comme toujours.

23/08/2013 (MAJ le 08/11/2015) (modifier)