Jungle girl

Note: 2/5
(2/5 pour 2 avis)

Sur une ile coupée du reste du monde, une sorte d'amazone ultra sexy aide les naufragés d'un crash d'avion à survivre dans un milieu hostile et dangereux.


Dinosaures Dynamite Entertainment Guerrières Les naufragés

Un avion transportant des scientifiques, des contrebandiers et un agent spécial s'écrase sur une ile isolée du reste du monde. Ces naufragés des airs vont faire la connaissance de Jana, sorte de Tarzan version féminin. Elle va les aider à survivre dans un monde hostile et dangereux peuplé de monstres, de dinosaures et autres tribus primitives cannibales.

Scénario
Dessin
Couleurs
Editeur
Genre / Public / Type
Date de parution Novembre 2009
Statut histoire Série terminée 2 tomes parus

Couverture de la série Jungle girl © Graph Zeppelin 2009
Les notes
Note: 2/5
(2/5 pour 2 avis)
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03/06/2013 | zébu
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L'avatar du posteur Agecanonix

On est ici devant un comics qui aurait pu être potable, en reprenant un concept ancien de fille de jungle comme Rulah Jungle goddess, Nyoka the Jungle Girl, Sheena (la plus célèbre) ou même la Jungla érotique italienne. Alors bien-sûr, ici, Jana est hyper sexy, Batista est un très bon dessinateur qui n'en rate pas une pour la mettre en valeur, il sait rendre son héroïne très attirante par ses bikinis en peau de bête qui laissent entrevoir une féminité sublime grâce à un beau fessier, une chute de reins mortelle et une poitrine agressive...tout ça est très joli à contempler pour un mec. Mais question scénario, c'est le vide abyssal, le scénariste aligne un catalogue de clichés dignes des séries Z que diffuse en boucle la chaîne SyFy, on a droit à un festival de dinosaures et de bestioles peu sociables dans un environnement hostile et à de la psychologie à 2 balles, avec une héroïne à l'aise dans la jungle, sans qu'on nous dise comment elle y est arrivée et comment elle a appris à parler l'anglais. Comme on le sait, c'est pas une paire de fesses ou de nichons qui font de bons récits, mais les auteurs ont apparemment misé sur l'aspect sexy et l'exotisme pour attirer le client, en plus d'une action non-stop et de quelques scènes gore ; tout ça fait vendre, mais c'est vraiment dommage qu'un tel talent graphique se fourvoie dans un sujet aussi rebattu, sans avoir pensé à le revisiter.

03/10/2013 (modifier)
Par zébu
Note: 2/5

Après la lecture des deux tomes. Avant tout soyons clair, cette série possède deux atouts majeurs. En premier lieu celui de développer un scénario survitaminé qui va à cent à l'heure. C'est clair qu'on n'a pas le temps de s'ennuyer, tout est fait pour enchainer les scènes d'action ou de combat avec des monstres, des dinosaures, des espèces d'hommes des cavernes cannibales, des bêtes sauvages. Ainsi on assiste à bon nombre de situations souvent violentes ou même franchement bien gores. Ensuite, il faut savoir que cette série s'adresse essentiellement à un public masculin et le dessinateur fait tout son possible pour captiver son auditoire. Il nous permet ainsi de contempler de splendides et sulfureuses jeunes femmes dans des positions ou sous des angles de vues ultra sexy ; gros décolletés, bikinis ou chutes de reins rebondies et court vêtues sont légions. La mise en couleur informatique semble assez bonne (tout comme l'héroïne d'ailleurs), quoique moins réussie dans le second tome car plus grossière. Hélas, produire une histoire très rythmée et savoir dessiner de jolies filles ne suffit pas pour faire rentrer une série au panthéon de la bande dessinée. En effet, le gros défaut de l'ensemble reste son scénario en lui même car nous sommes face à un long enchainement d'incohérences grotesques d'une absurdité extrème. Mais jugez plutôt : une belle et plantureuse jeune femme isolée sur une ile coupée du reste du monde qui parle parfaitement anglais, des dinosaures qui cotoyent des humains ou diverses peuplades farfelues dont les raisons de leurs agissements semblent aussi obscures que confuses, un homme des caverne qui devient en quelques cases un tireur d'élite doublé d'un mécanicien accompli.... Non, franchement du début à la fin ça ne tient pas la route. Ajoutez à cela que la fin du deuxième tome nous laisse dans une sorte de suspense insoutenable qui ne trouvera sans doute jamais de réponse digne de ce nom. Bref, pour moi nous voici face à l'archétype même de la série de gare qui frise le nanar des années 1950-60. Toutefois l'ensemble peut s'avérer divertissant grâce à la sensualité de l'héroïne ou au rythme fourni par les innombrables scènes d'action, à condition, bien sûr, de faire abstraction de l'extrème absurdité ainsi que des incohérences du scénario.

03/06/2013 (modifier)