Je n'ai jamais connu la guerre

Note: 1.33/5
(1.33/5 pour 3 avis)

Nourri de flash back et de séquences oniriques, Je n’ai jamais connu la guerre examine avec beaucoup d’acuité la très riche question de la mémoire et de ses scories. Comment s’accommoder de ses souvenirs – si douloureux puissent-ils être ? Faut-il vivre avec ? Les occulter ? Ou tenter de s’en fabriquer d’autres, même au prix d’arrangements plus ou moins assumés avec sa propre histoire ?


La BD au féminin

Hâbleur, séducteur, brillant, Darius est un quadragénaire épanoui et conquérant qui a fait fortune dans un créneau innovant en pleine expansion : la création de souvenirs factices, vendus sous forme injectable à des clients en mal de sensations fortes. Mais le parcours gagnant de Darius, que ses racines libanaises rattachent à d’anciens souvenirs de violence, dissimule une fêlure intime : luimême est hanté par sa propre mémoire demeurée douloureuse, qu’il s’agisse de ses racines familiales ou de sa vie sentimentale agitée. Texte : Editeur

Scénario
Dessin
Couleurs
Editeur / Collection
Genre / Public / Type
Date de parution 29 Mai 2013
Statut histoire One shot 1 tome paru

Couverture de la série Je n'ai jamais connu la guerre © Casterman 2013
Les notes
Note: 1.33/5
(1.33/5 pour 3 avis)
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28/05/2013 | pol
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Par Erik
Note: 1/5
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Il y a des bds que je n'ai vraiment pas aimé. Celle-ci en fait partie et je l'assume totalement. C'est ennuyeux à mourir dans un verbiage de riches bobos parisiens sans vouloir être offensant. Le fantasme à la demande en se droguant ne me passionne guère. Certes, le récit se voulait assez ambitieux avec une bonne idée de départ mais la construction du récit est beaucoup trop chaotique. Les lecteurs sont perdus en chemin et n'ont pas vraiment envie d'aller jusqu'au bout de ce qui ressemble à un calvaire. Un mélo râté à mon sens.

03/04/2015 (modifier)
Par gruizzli
Note: 1/5
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J'aurais voulu mettre une note un poil plus haute, mais je ne peux vraiment pas. La faute en est au dessin, que je n'ai pas apprécié à sa juste valeur et qui m'a vite insupporté, notamment au niveau des couleurs. C'est assez rare que je dise ça, mais je n'ai absolument rien compris à cette BD. Rien de rien, même si j'ai trouvé des idées très intéressantes. Le problèmes c'est que vite je me suis retrouvé embrouillé entre les passages réels et ceux imaginés. Puis la seconde partie qui intervient et où je n'ai pas eu la moindre idée d'où l'auteur voulait nous emmener. Au final je l'ai fermée en me disant que je ne la rouvrirait sans doute pas. Et c'est ce que j'ai fait jusqu'à présent, donc je laisse cette note et je vous déconseille de vous attarder dessus. Je n'ai vraiment pas vu quoi en tirer.

24/01/2015 (modifier)
Par pol
Note: 2/5
L'avatar du posteur pol

L’idée de départ de cette BD est assez sympa : on peut acheter des souvenirs. En gros on vous fait une injection qui revient à vous implanter en mémoire des évènements que vous penserez avoir vécus par la suite. Une idée géniale quand on n’a pas connu ses parents par exemple, ça permet de fabriquer des souvenirs d’enfance heureux. On peut aussi se payer une nuit d’amour avec Scarlett Johansson… Mais pas d’action particulière, pas de piratage, pas de révolte, pas de complot…on va juste suivre l’homme à l’origine de cette invention. On va le voir passer une soirée avec des amis, on va le voir discuter avec sa femme, coucher son fils, et on va surtout l’écouter discuter avec une ancienne petite amie qui refait surface pour se payer un super souvenir. Toute la deuxième moitié de l’album tourne autour de leurs échanges. Ils partagent des souvenirs, réels ou implantés on ne le sait pas, mais ça n’a pas d’importance. Je n’ai pas du tout vu où les auteurs voulaient nous emmener ni le but de leur faire raconter tout ça. Le dessin n’est pas tout à fait ma tasse de thé. Bref un album qui commence par une idée originale mais qui devient un peu ennuyeux au bout d’un moment.

28/05/2013 (modifier)