Bouquet Bonheur

Note: 4/5
(4/5 pour 1 avis)

Après les fascinants sous-bois de LA NOUVELLE AUX PIS, Stéphane Blanquet prolonge ici son travail sur les silhouettes en substituant à ses aplats noirs comme la tombe des jeux de demi-teintes entremêlées. On passe de la nuit au crépuscule et les ombres qui peuplent cet univers à mi-chemin de la comptine et du cauchemar ressemblent plus que jamais à des voisins silencieux et menaçants. (texte de présentation de l'éditeur)


Ombres chinoises Séries avec un unique avis

Après les fascinants sous-bois de LA NOUVELLE AUX PIS, Stéphane Blanquet prolonge ici son travail sur les silhouettes en substituant à ses aplats noirs comme la tombe des jeux de demi-teintes entremêlées. On passe de la nuit au crépuscule et les ombres qui peuplent cet univers à mi-chemin de la comptine et du cauchemar ressemblent plus que jamais à des voisins silencieux et menaçants. (texte de présentation de l'éditeur)

Scénario
Dessin
Couleurs
Editeur / Collection
Genre / Public / Type
Date de parution 2002
Statut histoire One shot 1 tome paru

Couverture de la série Bouquet Bonheur © Cornélius 2002
Les notes
Note: 4/5
(4/5 pour 1 avis)
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04/01/2013 | Noirdésir
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Voici un ensemble de 5 contes très cruels, que j'ai trouvés très beaux ! D'abord, il faut dire que les éditions Cornélius font vraiment du bon travail ! Et qu'elles sont ici à l'unisson du travail de Blanquet. Les personnages et les décors sont uniquement des jeux d'ombres, avec des arrière- plan usant des nuances de vert, de mauve: c'est superbe je trouve. Très peu de texte ici, mais chacun de ces petits contes se laisse lire très facilement. On y trouve tous les thèmes - j'allais dire les obsessions ! habituels de Stéphane Blanquet. Le difforme, le morbide, la noirceur y sont bien présents, mais comme atténués par les jeux d'ombres. Plein d'influences, des Expressionistes (la "princesse en kit" du dernier conte me fait penser à la petite fille démantibulée de la "Prager Strasse" d'Otto Dix) au surréalisme, en passant par certaines créatures du cinéaste Tod Browning ("Freaks"). Mais Blanquet a bien construit un univers très personnel. Cet album constitue, je trouve, une excellente entrée en matière pour qui ne connaîtrait pas l'oeuvre de Blanquet. Non pas fadasse, mais moins "brutale" peut-être et par la même plus facile d'approche. Je reste admiratif de ce créateur, dérangeant, mais vraiment à découvrir !

04/01/2013 (modifier)