John Arthur Livingstone - Le Roi des singes

Note: 2.33/5
(2.33/5 pour 3 avis)

« Le Lord contient son masque de ses deux mains, mais la bête laisse échapper ses premiers rugissements… »


1872 - 1899 : de la IIIe république à la fin du XIXe siècle Ere Victorienne Jack l'Eventreur Londres Serial killers

Londres, à la fin du XIXe. Darwin a disparu il y a peu, et voici qu’apparaît à point nommé un homme qui illustre la proximité entre l’Homme et le singe… John Arthur, aujourd’hui lord anglais, est cet homme extraordinaire. Il a été retrouvé enfant sur une île où il vivait nu, en compagnie d’orang-outans. Douloureusement, il a appris à se plier aux codes de la civilisation, à dompter son animalité. Cependant, des jeunes femmes se font assassiner dans les ruelles sombres de Londres… Le monstre est-il de retour ou est-ce une nouvelle bête qui rôde ? Texte : Editeur

Scénario
Dessin
Couleurs
Editeur
Genre / Public / Type
Date de parution 18 Avril 2012
Statut histoire Série terminée 2 tomes parus

Couverture de la série John Arthur Livingstone - Le Roi des singes © Vents d'Ouest 2012
Les notes
Note: 2.33/5
(2.33/5 pour 3 avis)
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22/04/2012 | pol
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Par Ro
Note: 2/5
L'avatar du posteur Ro

Quand Tarzan rencontra Jack L’Éventreur... Bon, ce n'est pas vraiment Jack L’Éventreur mais quelqu'un qui tue lui aussi les femmes dans les quartiers mal famés du Londres Victorien. Et ce n'est pas vraiment Tarzan mais un autre Lord, lui d'origine française, élevé par des orang-outans à Bornéo. Le passé de ce dernier est assez intéressant puisque, retrouvé par des blancs alors qu'il était encore enfant mais déjà très imprégné de sa vie ''sauvage'', il a fait perpétuer son animalité lors de son éducation dans un orphelinat en Afrique puis dans sa vie adulte en Angleterre. C'est la partie sympathique de cette série. Car pour le reste, ça ne m'a pas plu. Le dessin est en demi-teinte. Si les décors sont soignés et joliment colorisés, leur mise en scène les rend parfois confus et on ne sait pas toujours trop bien ce qu'on regarde. Et si les personnages sont généralement bien dessinés, ils sont aussi parfois assez ratés. C'est le cas du héros dont le corps exagérément musclé lui donne à certains moments des allures de vieux cep de vigne tortueux dont on peine à suivre l'anatomie. Pour revenir sur l'aspect confus du dessin, on le retrouve dans le scénario et dans la narration. Le découpage est décousu, sautant d'un flash-back à un autre, et d'une scène à la suivante de manière embrouillée qui, si elle ne m'a pas complètement perdu, a rendu ma lecture un peu laborieuse et peu agréable. Il m'a été impossible notamment de m'attacher aux personnages. Et autant ce qui avait trait à la jeunesse du héros et à ce qu'il était devenu par la suite m'avait intéressé, autant tout ce qui a trait à cette enquête sur ce pseudo-Jack L’Éventreur m'a nettement plus ennuyé, de même que l’ambiguïté autour de la possibilité que ce soit en réalité le pseudo-Tarzan qui soit le coupable.

21/09/2017 (modifier)

Comme l'avis précédent, l'histoire est un peu lourde et convenue. La psychopathie sous l'angle de la fascination morbide est une fâcheuse tendance dans la bd actuelle. Mais je trouve que l'achat vaut la peine pour les superbes planches en couleur qui sont très vivantes, rafraichissante et donne donc un sens supportable à l'histoire. Pour amateurs de beaux dessins entre autres...

22/04/2012 (modifier)
Par pol
Note: 2/5
L'avatar du posteur pol

Cette histoire est celle d'un homme élevé par des singes sur une ile déserte. Retrouvé par les hommes il est revenu à la civilisation avec quelques difficultés d’acclimatation. Un caractère de sauvage et une force hors norme. Malgré tout, il se prête aujourd'hui au jeu des conférences scientifiques pour expliquer son cas. Cette partie de l'histoire est plutôt intéressante et pas mal traitée. Son enfance est entourée de mystères et on a plutôt envie d'écouter le récit du jeune homme. Par contre en parallèle, pour "pimenter" le récit, on a un sérial killer qui égorge les jeunes londoniennes... Tiens tiens, mais ça serait pas un parent proche de Jack l'éventreur ? Tiens mais on ne jouerait pas sur l’ambiguïté du personnage de notre homme singe qui fait un coupable tout désigné pour ces meurtres horribles ? C'est un peu dommage car ce genre d’intrigues de meurtres a été vu mille fois et ici elle ne bonifie pas l'histoire. Au contraire la narration passe trop fréquemment de passages sur l'enfance du héros aux scènes sur les policiers menant l’enquête. Cette alternance, un peu abusive, apporte plus de confusion que de suspens. A coté de ça, le dessinateur rend une copie impeccable dans un style assez poche de la peinture. C'est agréable de contempler les planches et ça ne fait que regretter un peu plus que l'histoire ne soit pas un peu plus originale.

22/04/2012 (modifier)