Lost Paradise (Shitsurakuen)

Note: 2/5
(2/5 pour 2 avis)

Toute petite, Sora rêvait de devenir un vaillant chevalier. Transférée à Utopia, luxueux campus où vit la jeunesse dorée japonaise, elle découvre avec stupeur un jeu de réalité virtuelle pratiqué par les étudiants masculins.


Shonen Square Enix

Les filles, qui servent d’armes aux garçons lors de ces affrontements, y sont maltraitées et méprisées. Indignée, Sora bouleverse les règles et entre dans l’arène comme combattante. Idéaliste, intrépide et pleine de vie, elle ne se doute pas qu’elle met le doigt dans un engrenage redoutable, où amis et ennemis ne sont pas toujours ceux que l’on croit… Un campus aux règles énigmatiques, un jeu virtuel machiavélique et des élèves manipulateurs : bienvenue à Utopia !

Scénario
Dessin
Traduction
Editeur
Genre / Public / Type
Date de parution 08 Mars 2012
Statut histoire Série terminée 6 tomes parus

Couverture de la série Lost Paradise © Ki-oon 2012
Les notes
Note: 2/5
(2/5 pour 2 avis)
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16/03/2012 | Pasukare
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Par Spooky
Note: 2/5
L'avatar du posteur Spooky

Mon avis est assez proche de celui de Pasukare... Le cadre de l'histoire m'a également légèrement choqué. Le principe de cette école, ou du moins de l'Hexagram, est en effet abject. Et en plus de ça, on ne sait pas comment les élèves y sont admis, ni quels cours ils y suivent réellement. A croire qu'ils n'y font rien d'autre que se friter à coups de filles... L'histoire se focalise sur ce "jeu", mais quand même... Bien sûr, l'arrivée d'une fille aux pensées plus modernes va tout chambouler, mais on se demande bien pourquoi personne ne l'a fait avant... Et puis que dire à propos de sa copine, sorte de Yoda avec des seins, qui a toujours une parole de sagesse, d'apaisement, mais qui reste curieusement en-dehors de l'Hexagram... Sur le plan technique, ça me semble correspondre à du shônen "normal", sans défaut particulier, mais avec peu d'atouts supplémentaires. Un truc m'a chiffonné par ailleurs : le fait que les garçons n'aient pas d'yeux, sauf lorsqu'ils jouent un rôle réel dans l'intrigue. c'est étrange. Bref, c'est très bof pour moi...

28/03/2012 (modifier)
Par Pasukare
Note: 2/5
L'avatar du posteur Pasukare

Cette série me laisse un sentiment très mitigé. Pour commencer, le sujet de base est réellement abject : on se trouve dans une académie privée réservée à l'élite japonaise dans laquelle les filles sont méprisées et maltraitées par les garçons qui s'en servent comme de la marchandise via un jeu de réalité virtuelle appelé Hexagram. Chaque fille détient "en elle" une arme virtuelle à laquelle elle est intimement liée (elle encaisse physiquement les coups portés et reçus avec son arme) et lorsqu'elle se lie à un garçon via un pacte appelé "Isis", elle devient la propriété de ce dernier qui peut alors se battre avec cette arme pour tenter de déposséder ses camarades de leur propre "marchandise". Le tout en complète impunité car le directeur de l'académie est pour et comme il est super puissant, il ruinerait la vie sociale de quiconque irait s'en plaindre à l'extérieur. Le tome 1 de la série voit entrer dans l'académie une jeune fille (Sora) à l'âme chevaleresque qui décide de mettre un terme à tout ça en combattant les élèves masculins pour libérer les filles prisonnières de leur petit jeu machiste. Si l'ont met de côté le fond, techniquement c'est un premier tome pas trop mal réussi. C'est suffisamment bien dessiné (dans un style qui n'est pas mon préféré, mais c'est très lisible), les affrontements sont clairs, la narration aussi. La communauté de cette académie ressemble (dans un premier temps...) à un tàijí tú (allez je sors ma wiki-science) avec une fille chevaleresque et révoltée au milieu d'élèves soumises aux règles de l'académie et de l'autre côté un garçon qui semble vouloir rester extérieur à cette ambiance mysogyne au milieu d'une foule de mecs qui se délectent de leur pouvoir de domination. Tout cela est plutôt "classique" et sans réelle surprise. Seule l'idée d'un jeu de réalité virtuelle grandeur nature sort finalement du lot. Sora a déjà libéré 3 de ses camarades à la fin du premier tome, il lui en reste 5 pour sauver les 147 autres... ça va être chaud ! Surtout avec la surprise (hum hum) de la fin du tome 1... Un petit 2 sans grande conviction. Cette minable ambiance hyper machiste est tout de même assez rédhibitoire. La suite ne m'intéresse pas outre mesure.

16/03/2012 (modifier)