Somewhere else - Jazz, confidences et oreilles de lapin

Note: 3/5
(3/5 pour 1 avis)

Un recueil d'histoires courtes dans un univers très surréaliste par moments, avec le jazz comme fil d'Ariane.


Bichromie Jazz Musique Séries avec un unique avis

Pascal Jousselin nous propose un univers réaliste où fantastique et absurde viennent faire un pas de danse jazzy. Pluie de harengs pourris, fantôme de Sinatra ou nature dénaturée : les exemples délirants qui semblent pourtant naturels dans ce monde ne manquent pas ! Le tout bien sûr avec une discographie pour se plonger dans l'ambiance.

Scénario
Dessin
Editeur / Collection
Genre / Public / Type
Date de parution 2007
Statut histoire One shot 1 tome paru

Couverture de la série Somewhere else - Jazz, confidences et oreilles de lapin © Milan 2007
Les notes
Note: 3/5
(3/5 pour 1 avis)
Cliquez pour afficher les avis.

25/02/2012 | PAco
Modifier


Par PAco
Note: 3/5 Coups de coeur expiré
L'avatar du posteur PAco

Après avoir fermé cet album : la première image qui me vient à l'esprit, c'est Boris Vian. Pascal Jousselin, jusqu'ici passé inaperçu dans mes partitions de bdphile, a le don pour camper un univers qui réussit le grand écart entre banalité quotidienne, surréalisme et fantastique. Son album, composé comme une suite incongrue de nouvelles qu'il aurait semées au gré de ses envies, se révèle au fil des pages très interconnecté. Un peu à la manière d'un morceau de jazz qui sait sortir du chemin pour nous faire voyager, mais finit toujours par retomber sur ses croches. Pluie de harengs pourris qui crée l'inévitable petit boulot de nettoyeur de toits après les averses, racines géantes ou geysers de feu : ces incongruités surréalistes sont pourtant une banalité pour les gens vivant dans cet univers. Et petit à petit, ce qui surprenait au début du récit, finit par être intégré et aller de soi... Graphiquement, Pascal Jousselin nous propose un travail très sobre et épuré. Son dessin tout en ligne claire jouant avec des aplats noir profond délivre une narration fluide. La colorisation tout en gris bleuté renforce l'ambiance et la cohérence de ce petit monde et finit par s'imposer tacitement comme naturel. Moi qui peinait un peu au début avec cet album sur le jazz, je ressors convaincu de la qualité de cette BD ! Un 3.5 bien mérité

25/02/2012 (modifier)