Le Meilleur Job du Monde

Note: 3.1/5
(3.1/5 pour 10 avis)

Doug Ellis devient l'heureux gardien de l'île Carpenter, île paradisiaque, contre 150 000 $par mois. Au début enthousiaste, Doug commence à être troublé par des détails qui l'amènent à explorer l'île. Petit à petit, il découvre les secrets des propriétaires des lieux...


Christophe Bec École européenne supérieure de l'image L'Océan pacifique

Doug Ellis, fils d'un richissime homme d'affaire, répond à une annonce pour "le meilleur job du monde". Il devient le gardien d'une île paradisiaque pendant 6 mois avec un salaire de 150000$ par mois à la clé. A son arrivée, l'endroit lui semble idyllique, mais rapidement des détails troublant l'amènent à explorer l'île et découvre les terribles secrets des Mason, les propriétaires des lieux... Pourquoi a-t-il été choisi ? Est-il vraiment seul sur l'île ? Qui sont vraiment les Mason ? Qu'adviendra-t-il de Doug ?

Scénario
Dessin
Couleurs
Editeur
Genre / Public / Type
Date de parution 25 Janvier 2012
Statut histoire Série terminée 3 tomes parus

Couverture de la série Le Meilleur Job du Monde © Soleil 2012
Les notes
Note: 3.1/5
(3.1/5 pour 10 avis)
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Par Yann135
Note: 4/5
L'avatar du posteur Yann135

Vous savez qui est Elisa Detrez ? C’est une jeune Française de 28 ans qui en 2013 a décroché la timbale … le meilleur job du monde. Pendant 6 mois son boulot aura été de se balader les pieds nus sur les plages de sable fin de l’île Hamilton, de faire de la plongée sous-marine, de se délecter de langoustes et de fruits exotiques, de faire un peu de bronzette au soleil et de tenir à jour le site internet de cet endroit paradisiaque pour le promouvoir. Tout ça pour la modique somme de 150 000 dollars ! Trop dur ! Plus de 300 000 personnes ont postulé. Tu m’étonnes. Un buzz terrible à l’époque, repris comme base par Christophe Bec pour cette série en 3 albums. Et c’est Doug Ellis, l’heureux élu pour être le gardien de l’ile Carpenter avec logement dans une villa de luxe surplombant la mer. Tout semble merveilleux, mais très vite cette île extraordinaire va devenir une prison dorée très inquiétante. Doug est-il vraiment la seule personne sur cette île ? Quel passé terrifiant tente de dissimuler les propriétaires ? Les questions se bousculent et celles-ci taraudent notre ami Doug. Il tentera donc de percer les secrets enfouis au péril de sa propre vie. Voilà donc un thriller fantastique original de Christophe Bec. Un de plus me direz-vous. Il marche sur l’eau ce garçon non ? Quel talent ! La lecture est fluide, sans aucun temps mort. Le premier album installe l’histoire avec une belle accroche évidemment. Le second brouille les pistes, enfin le dernier album révèle les vérités pour un dénouement en apothéose. Christophe Bec s’acoquine très souvent avec des dessinateurs talentueux. C’est encore le cas avec Rafa Fonteriz que personnellement je découvre. Le dessin est admirable. A noter les belles couleurs de Sebastian Facio, un réel plus dans la création de l’atmosphère pesante de cette histoire. Belle série que je recommande vivement. Et si cela vous intéresse voici le lien pour aller voir le blog d'Elisa Detrez https://www.elisathebestjobintheworld.com/elisa-cjg9

27/08/2020 (modifier)
Par Erik
Note: 4/5
L'avatar du posteur Erik

Voilà un auteur que j'aime bien et qui réussit toujours à trouver des scénarios surprenants. En l'occurrence, il se base sur une publicité organisée par l'office du tourisme australien pour un concours auquel ont participé plus de 330 000 candidats de 196 pays. Les heureux gagnants devaient découvrir pendant leur séjour vacances-travail une nature emblématique pour une expérience de rêve. En 2013, c'était d'ailleurs une française qui a décroché le meilleur job du monde pour garder la grande barrière de corail. Bref, l'auteur s'ancre véritablement dans les réalités d'aujourd'hui. Cela fait du bien pour ceux qui aiment la modernité ou ceux qui en ont marre des vieilleries poussiéreuses qui donnent de l'asthme. Bien entendu, les critiques fusent comme celle concernant la télé-réalité où les jeunes espèrent gagner la célébrité sans rien foutre ou la mériter. Tout semble aller dans le meilleur des mondes pour notre jeune héros en proie à un traumatisme du passé venu le hanter. Des choses mystérieuses se passent sur cette île totalement isolée du reste du monde. Le suspense est d'ailleurs à son comble à la fin du premier tome et il ira en grandissant dans le second même si le final sera un peu décevant car nous n'aurons pas toutes les réponses. On flirte un peu avec le fantastique dans une atmosphère mi-horrifique. On va sortir des schémas classiques et cela étonne forcément. C'est diablement bien mis en scène avec un dessin réaliste à la hauteur. Je suis en tout cas preneur de ce thriller se basant sur une réalité. Le meilleur job du monde, vraiment ?

23/03/2014 (MAJ le 25/05/2015) (modifier)
L'avatar du posteur Eric2Vzoul

Après avoir lu les trois tomes du Meilleur job du monde, une seule remarque me vient : tout ça pour ça ? Comme d’habitude, Bec part d’une idée qui n’est pas si mauvaise. Il s’inspire d’un fait divers qui a fait le buzz dans le monde entier il y a quelques années. Un milliardaire original a organisé un casting en forme de concours ouvert à ceux qui voulaient gagner le droit d’exercer un super job d’été en tant que gardien de villa sur son île privée paradisiaque. Le nombre de candidats a été hallucinant… peut-être pas autant que pour brailler à la Star-Ac ou pour batifoler dans la piscine de Loft Story, mais ça faisait vraiment beaucoup de prétendants, bien plus par exemple que les postulants à la location d'un studio de 15 m² à 500 € TTC dans le VIe, c’est dire ! En fait, tous les guignols aux allures de surfeurs de la planète se sont donnés rendez-vous au casting, appâtés qu’ils étaient par l’idée de gagner leur croûte sans rien faire d’autre que de peaufiner leur mélanome sur une plage des mers du Sud. Des hordes de Brice de Nice, mais en vrai… Bref, ce fut un bien beau casting ! Donc Christophe Bec, toujours à l’affut de bonnes accroches, s’inspire trait pour trait de ce non-événement. Le héros est un fils-à-papa, trader londonien de son état, suffisant et égoïste… une bonne tête de vainqueur. Il gagne le privilège d’aller se faire dorer la couenne sur l’île : flots bleus, sable blanc, ciel d’azur, confort ultra moderne, six mois loin de la grisaille londonienne et un gros chèque à la clé… à part l’absence de bimbo en string, c’est le panard d’enfer pour ce foutriquet pas franchement sympathique. Sauf que, comme de bien entendu, les choses se gâtent vite. D’abord, il y a cette porte qui ne doit pas être ouverte (comme dans Barbe-bleue), et ce chien sorti de nulle part, puis des femmes nues qui apparaissent ici et là, ou encore un film malsain en VHS… Le beau séjour sur l’île vire au cauchemar pour notre play-boy. Le problème c’est que Bec nous dévoile à peu près tous les câbles de son scénario dès le premier tome et que le lecteur un peu futé et cultivé identifiera très vite les nombreuses histoires dont il s’inspire, du pacte Holcroft de Robert Ludlum à ces garçons qui venaient du Brésil d’Ira Lévin, en passant par la série TV Lost. Il est évident que le personnage principal n’a pas été engagé pour ses qualités de gardien d’île et que des méchants de la pire espèce le guettent dans l’ombre… mais je n’en dirais pas plus pour laisser une – petite – chance aux plus naïfs d’être surpris à la lecture de cette trilogie… Pour ma part, passé le tome 1, je me suis sérieusement emmerdé, tant le déroulé des événements et la clef de l'énigme sont prévisibles. Bec a beau multiplier les rebondissements invraisemblables, se livrer à des incursions dans le gore, l’érotique douteux et le sado-maso, il ne parvient pas à conserver le suspense et c’est avec un grand soulagement que je suis parvenu au terme de la série. Du côté du dessin, rien de surprenant. Fonteriz fait son boulot consciencieusement. Bref, Bec a au moins le talent de se trouver des dessinateurs corrects, mais il confirme son titre de roi du pitch accrocheur qui ne débouche pas sur grand-chose. Peut-être que s'il songeait un jour à écrire toute son histoire au lieu d’en improviser les péripéties au fur et à mesure de la parution des albums, il arriverait à construire un vrai bon scénario. J’évoquais les câbles scénaristiques… Hélas, n’est pas Charlier qui veut !

09/02/2015 (modifier)
Par stocke
Note: 4/5 Coups de coeur expiré
L'avatar du posteur stocke

Il ne m'aura fallu pas plus de quelques heures pour terminer les deux premiers tomes de cette série. Le scénario nous fait suivre l'histoire d'un jeune homme, qui est engagé pour 6 mois comme gardien d'une ile paradisiaque, avec un salaire faramineux à la clé ! Sauf que tout ne va pas se passer aussi bien que le prévoyait notre protagoniste : la solitude, la routine, et certains événements pour le moins étranges vont lui causer bien du soucis... L'histoire se dévore en peu de temps car elle avance tout le temps. La pose du décor qui dure une vingtaine de page remplit parfaitement son rôle, on se sent vraiment dans la peau du personnage, avec les hauts et les bas. Le suspense va croissant au fur et à mesure que l'histoire avance, car plus on en apprend sur cette île, et plus on devient curieux d'en savoir plus. J'espère que le prochain (et en principe dernier) tome saura se conclure aussi bien qu'il a commencé, après cette fin du tome 2 qui laisse pour moi le suspense à son maximum. Vivement la suite ! 5/5 Après lecture du dernier tome (tome 3) : le début de ce troisième tome nous ramène pile là où nous avait laissé la fin du second. Les choses ont bien dégénéré depuis le début de l'intrigue, et notre protagoniste est bien dans le pétrin ! D'ailleurs ce dernier, contrairement aux deux autres tomes, ne sera pas forcément très présent ici. L'intérêt sera plutôt porté sur le pourquoi du comment de toute cette histoire (pourquoi ce job ? pourquoi ces événements étranges sur l'île ?). Finalement, je dois dire que je m'attendais à un peu mieux que ça comme final, ce tome m'a à ce propos un peu déçu. Bien que l'histoire soit achevée sans laisser de mystère irrésolu, je trouve la fin du scénario un peu légère. Je fais donc passer ma note de 5 à 4 pour cette raison. Mais dans l'ensemble, cela reste une très bonne trilogie que je vous conseille si vous aimez le suspense et/ou le genre C.Bec Inspirée d'un concept vrai, je ne verrai plus la loterie du meilleur job du monde de la même façon !

22/06/2014 (MAJ le 07/02/2015) (modifier)

Avis après lecture du tome 2 Ca commence bien, c'est plutôt aguichant de s'appuyer sur un fait divers réel (un job sur une ile paradisiaque pour 6 mois ou un an, je ne sais plus) pour développer une intrigue plus élaborée. Pourtant, le meilleur job du monde s'essouffle rapidement. D'abord, le dessin froid et numérique rend le récit statique et désincarné. Ensuite, il faut bien dire que suivre les pérégrinations d'un solitaire sur une ile implique peu de dialogue que tous les moyens artificiels sont bons pour détourner (le chien, les pensées à voix haute,...). Ceci n'était pas néfaste sur le premier volet, mais le second réduit singulièrement l’intérêt de l'histoire. D'abord, et sans chercher à spoiler, les tournants pris sur les zones d'ombres du début prennent des allures un peu trop rocambolesques (moyens disproportionnés, abus paranoïaques) et sacrément tirées par les cheveux pour tenir debout, à l'image du chien, encore une fois, qui apparait (dans les vagues...) et disparait bien trop facilement pour être plausible. Reste une partie surnaturelle encore inexpliquée pour se laisser tenter par une lecture prolongée de la suite à venir. Ensuite, compter dix minutes chrono pour boucler un album. Avec l'isolement et malgré l'ajout de personnages complémentaires, les cases s'enchainent à la vitesse de l'éclair et comme le dessin est anecdotique, on ne s'attarde pas. Un manque de substance dommageable et handicapant. Ce n'est pas nul, et je continuerais à emprunter le suite pour voir le fin mot de l'histoire superficielle qui nous est servie, mais trop plein de vide dans l'approche stylistique et narrative pour en faire autre chose qu'une oeuvre tout juste ordinaire, presque creuse.

17/01/2014 (modifier)
Par Pasukare
Note: 3/5
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Le cadre de cette histoire s'inspire d'un vrai "meilleur job du monde" offert en 2009 par l'office du tourisme de l'Etat australien du Queensland. C'est une bonne idée et un bon point de départ. Doug Ellis, le héros de l'histoire qui a été choisi pour ce poste de gardien d'île paradisiaque, se prépare à passer 6 mois de rêve avec pour seules contraintes de tondre le parcours de golf, de lancer l'arrosage automatique de la serre et de nourrir les oiseaux de la volière des propriétaires. Sauf que rapidement des phénomènes étranges et une pièce mystérieuse de la maison viennent troubler la quiétude du séjour du jeune homme. Ca se lit bien, le cadre est plus que séduisant et l'intrigue n'est pas inintéressante. Je ne suis pas spécialement transportée par le dessin un peu classique à mon goût même si les couleurs sont jolies, mais il est plus que correct et fait son office. Après lecture du T2 je dois avouer que mon intérêt pour cette série va grandissant, j'ai lu cette suite d'une traite ; bon, il faut bien avouer que ça se lit quand même assez vite... Ce n'est pas vraiment ce tome en lui-même qui est intéressant mais plus l'attente dans laquelle il laisse le lecteur à la dernière page même si les phénomènes hallucinatoires méritent tout de même quelques explications. Doug Ellis se trouve en bien fâcheuse posture et je compte bien sur un T3 qui continue sur cette lancée et qui satisfasse ma curiosité. A suivre donc.

11/02/2012 (MAJ le 05/09/2013) (modifier)
Par Ro
Note: 3/5
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Cette BD offre un récit assez classique du genre suspense-horreur avec un homme qui se retrouve seul dans la propriété d'un mystérieux couple sur une île coupée du monde et qui y découvre des choses étranges et effrayantes. Ce qu'il y découvre, en tout cas ce qu'on en voit dans le seul premier tome paru à ce jour, apparait également proche de certains clichés du genre. Néanmoins, comme l'histoire est bien racontée, avec un bon rythme, un dessin nickel et une colorisation agréable, la lecture coule sans heurt comme un divertissement plaisant quoique légèrement glauque par moment. Et bien sûr, comme dans tous ces récits, on a envie de comprendre et de voir dévoilée la clé du mystère. Ce premier album offre d'ailleurs déjà beaucoup de réponses, ce qui n'est pas plus mal même si du coup ma curiosité est déjà un peu émoussée pour la suite. Il reste ceci dit pour moi une grande inconnue qui est de savoir pourquoi les propriétaires ont eu l'idée de ce concours et pourquoi ils ont choisi le héros en particulier. Et là, j'espère ne pas avoir une explication trop foireuse. En tout cas, pour le moment, c'est un bon divertissement.

25/02/2012 (modifier)
Par jurin
Note: 2/5

Originale et bien amenée cette histoire m’a capté du début à la fin de ce premier tome, l’effet Bec je suppose. Et pourtant à la fermeture du livre, je ne suis pas convaincu, le scénario est assez prévisible, les faits s’enchaînent à merveille et donnent à l’histoire un côté artificiel assez déplaisant. Bec utilise des faits vus et revus maintes fois dans la BD et le cinéma, je ne suis pas loin de l’indigestion. Le dessin n’est pas du tout en adéquation avec le récit, sans être mauvais, le dessin ne parvient pas à donner à ce récit une ambiance adéquate.

18/02/2012 (modifier)
Par ArzaK
Note: 3/5

Un premier tome intriguant, qui se lit d'une traite. Ce huis-clos en solitaire démarre bien mais se révèle trop court que pour emporter totalement l'adhésion. On comprend très vite où le scénario veut en venir : du paradis, le héros va vite découvrir un peu d'enfer. Le dessin est un peu trop classique à mon goût mais il est bien exécuté. Ma note est donc prudente.

31/01/2012 (modifier)

Christophe Bec a utilisé comme base à son scénario la campagne touristique de l'Etat australien du Queensland en 2009 qui offrait au candidat choisit un salaire de 150 000$ australien pour garder l'île de Hamilton... Et quelle bonne idée !!!! L'histoire se met en place petit à petit durant une vingtaine de page, et ensuite tout s'enchaînent ! Les détails troublant et les questions s'accumulent rapidement, et déjà à la fin du premier tome, des réponses. Le moins que l'on puisse dire, c'est qu'à la dernière case, on attend avec impatience la suite de l'histoire Christophe Bec signe une nouvelle fois, après notamment Pandemonium et Under, une série à cheval entre l'aventure, l'horreur, et le fantastique, et on peut dire que c'est réussi ! Il faut reconnaître le talent de Bec qui a le chic de nous faire frissonner en se servant d'une base réelle. Pas sûr que la crème solaire et le short de bain suffisent à Doug pour s'en sortir !

28/01/2012 (modifier)