Gamer'z - Accros à la manette

Note: 2/5
(2/5 pour 1 avis)

Les jeux vidéo ? Geek, Casual, Hardcore gamer, Nerd, Noob, No life, fanboy, et toutes sortes de gamer'z, ils ont tous fini par tomber dedans un jour !


Jeux vidéo Séries avec un unique avis

Les jeux vidéo ? Geek, Casual, Hardcore gamer, Nerd, Noob, No life, fanboy, et toutes sortes de gamer'z, ils ont tous fini par tomber dedans un jour !

Scénario
Dessin
Baf
Couleurs
Editeur
Genre / Public / Type
Date de parution 03 Mars 2010
Statut histoire One shot 1 tome paru

Couverture de la série Gamer'z - Accros à la manette © Jungle 2010
Les notes
Note: 2/5
(2/5 pour 1 avis)
Cliquez pour afficher les avis.

08/11/2011 | Jetjet
Modifier


Par Jetjet
Note: 2/5
L'avatar du posteur Jetjet

C’est devenu à la mode, cela fait en effet quelques temps déjà que fleurissent diverses œuvres mettant en scène une profession ou un tic. Une fois n’est pas coutume, ce n’est pas Bamboo à l’origine de cette œuvre de commande sur les jeux video (on y repère une enseigne bien connue des gamers et le dessinateur Baf n’est autre que l’anagramme de Fabien Laouer) mais Jungle davantage spécialisé dans divers chefs d’œuvre directement tirés du petit écran (Bigard, Palmade, Joséphine Ange Gardien bref que des œuvres cultes). Malgré son sous titre implicite « Accros à la manette », il semblerait qu’il ne s’agisse que d’un one-shot. Bien sûr le succès aidant (mais ce n’est pas gagné, les Geeks et autres séries clones sont déjà passées par là) il n’est pas exclu d’en produire des suites d’autant plus que c’est le propre même de ce genre de séries bornées à optimiser le principe du gag en une page et 8 cases sur un thème récurrent. Le dessin de Fabien L. euh Baf pardon ! n’est pas à son plus haut niveau en comparaison de ses autres œuvres. Les personnages sont esquissés dans un style européen-manga des plus classiques avec une nette préférence pour dessiner des bimbos à la façon de Bruno Bellamy, artiste essentiellement connu de ma génération qui lisait le magazine « Joystick » au début des années 90 pour ses poupées sexys illustrant le mensuel. Ce ne sera pas du coté des décors qu’il faudra trouver une inspiration non plus puisqu’ils sont réduits à leur plus simple expression. Et pourtant le style peut séduire par une certaine exagération ainsi qu’une maitrise de tous les accessoires et personnages propres au jeu video. La colorisation informatique n’a par contre aucun charme, dommage. Quant à Gaston, rompu à cet exercice courant avec ses propres séries, j’ai eu la surprise de le trouver cette fois au scénario et non pas aux pinceaux. Pourquoi pas après tout ! Malgré toute attente ce bouquin remplit parfaitement son rôle de divertissement. Là où on n’aurait droit en temps normal qu’à des banalités, certains gags sont bien vus et décrivent bien un milieu que les auteurs connaissent bien avec ses codes et références. Il s’agit essentiellement des seconds rôles qui tirent leur épingle du jeu à savoir ceux qui gravitent autour de ces « gamers » : la compagne pulpeuse ne sait plus attirer l’attention de son compagnon accroc au jeu, un père divorcé devient has been face à l’addiction de ses enfants sur une console, un fanatique de jeux de rôle confond monde réel et virtuel bref même si on sourit plus qu’on ne rit réellement il n’y a rien de pathétique ni de forcément honteux si ce n’est que le jeu vidéo nuit à la santé. Dommage que la couverture particulièrement moche n’ait pas d’autre ambition que d’attirer le puceau de base ! A offrir pour un ado fan de Mario afin de lui emprunter le temps d’une lecture !

08/11/2011 (modifier)