Olac le gladiateur (M.C.L.)

Note: 3.5/5
(3.5/5 pour 2 avis)

L'ascension et la vie d'un jeune gladiateur


Au temps de Rome et de l'Empire Romain Les gladiateurs

Gaulois fait prisonnier par les Romains, Olac va devenir le protégé du sénateur Durbio. « Protégé » ?.. c’est beaucoup dire car le jeune homme va devenir gladiateur à Rome. Mais Olac n’est pas un rustre quelconque. Il est audacieux, intelligent même et il deviendra rapidement un des plus fameux combattants de l’Empire romain. Son courage, sa probité, sa loyauté le feront convoquer par l’empereur même. Félicité, il va devenir son agent secret et effectuera des missions dans tout l’empire. Ces dernières le mèneront combattre en Afrique, affronter les hordes d’Asie pour, plus tard, retrouver sa Gaule qui l’a vu naître…

Scénario
Dessin
Editeur
Genre / Public / Type
Date de parution Avril 1980
Statut histoire Série terminée 2 tomes parus

Couverture de la série Olac le gladiateur (M.C.L.) © M.C.L. 1980
Les notes
Note: 3.5/5
(3.5/5 pour 2 avis)
Cliquez pour afficher les avis.

18/10/2011 | L'Ymagier
Modifier


L'avatar du posteur Agecanonix

Ce péplum de qualité, chose rare dans les publications en petit format des années 60 (création en 1958 ), fait voyager le héros dans le monde antique, à la façon d'Alix. En effet, devenu agent de l'empereur après avoir été gladiateur, Olac le Gaulois côtoie des peuples et des personnages lointains, comme Attila. Aucune date n'étant précisée, les auteurs anonymes de cette bande malmènent parfois l'Histoire et trichent un peu lorsque le scénario l'exige. Malgré ça, "Olac" reste une bonne approche de l'histoire de la Rome antique, tout en étant moins rigoureuse que la série Alix de J. Martin, et moins soignée graphiquement, surtout au début où le dessin de l'Italien Ruggero Giovannini n'est pas très top. Produite par l'agence anglaise Fleetway, elle est reprise rapidement par l'Anglais Don Lawrence, un peu avant qu'il dessine Erik le Viking. Lawrence n'usait pas encore de son graphisme hyperréaliste comme il le fera bien plus tard sur Storm, mais son trait assura à la bande un beau succès. Publiée en France dès 1961 en pocket à son nom chez la SFPI (Société Française de Presse Illustrée), "Olac" est ensuite confiée à Pierre Dupuis dans une version plus rythmée, lorsque le matériel anglais s'épuise ; ce pocket comportera 88 numéros. En dépit de son âge, cette bande a un aspect moins naïf que la plupart des autres Bd diffusées en petits formats à cette époque, et peut peut-être intéresser de nouvelles générations ; à voir...

29/09/2013 (modifier)
Par L'Ymagier
Note: 4/5

Ah que je l’aime bien Olac ! J’avais une douzaine d’années, au milieu des années 60, lorsque je fis sa connaissance dans un format de poche édité mensuellement. Ses aventures me plongeaient dans la Rome antique avec ses armées, ses mercenaires, ses combattants et –surtout- ses gladiateurs. Je possède encore une soixantaine de ces petits formats édités en France dès 1961 sur les quasi 90 existants. Mais Olac dans tout ça ?…Ses aventures débutent en 1958, en Grande-Bretagne. L’auteur des scénarios est demeuré anonyme mais le graphisme est d’abord l’œuvre de Ruggero Giovannini. Ce dernier met en place une véritable fresque, un péplum sur papier, dont la partie graphique sera rapidement reprise par Don Lawrence. Et là, Olac explose. Don Lawrence est le dessinateur de l’Empire de Trigan. Il fait montre d’un graphisme haut la main, baroque, au trait nerveux qui met surtout en exergue la musculature générale du corps humain. Et son travail en noir et blanc accentue, embellit réellement les cases pour –parfois- les rendre réellement somptueuses. Les planches de Don Lawrence ainsi que la mise en page sont –pour moi- les plus belles de cette longue série. Pierre Dupuis continuera la série. Si son trait est moins spectaculaire que celui du britannique, il insufflera une sorte de « vent épique » à la série, la rendant même plus rythmée. Ici, ce sont les planches de Don Lawrence réunies en albums. Deux tomes rares, édités en 1980, aux couvertures souples et épais chacun de quelque 130 pages. Je les ai relus il y a quelques semaines. J’y ai toujours pris autant de plaisir. Olac ?… un vrai combattant dans une série qui vaut vraiment le détour. Si vous la trouvez…

18/10/2011 (modifier)