Sentences - La Vie de MF Grimm

Voilà le genre de « BD » -prêtée- qui ne m’émeut guère !… J’ai donc lu, j’avoue avec un quelconque désintérêt, l’autobiographie d’un mec qui a travaillé avec les plus grands du hip-hop. Moi qui en suis encore au stade des Electric Light Orchestra, Bee Gees, Donna Summer et autres envolées lyriques de Barry White… j’avoue que ça m’a laissé de marbre. Certains me diront : « Ouais, mais il faut vivre avec son temps !… » Ben oui, mais, si vous saviez ce qu’on était bien dans les années 70… Enfin, bref, ce gars se retrouve cloué dans un fauteuil roulant à la suite d’une fusillade. Et il nous livre ainsi sa vie « d’avant » avec les bagarres meurtrières, les fêtes dans certains quartiers de Manhattan, le vice, l’argent, la drogue, le racisme et ce qu’on endure dans les prisons US. Et alors ?… ben… j’ai essayé de m’intéresser au dessin et là, aussi, j’ai été déçu. On ne s’improvise pas dessinateur et Carey n’en est pas un. Il fait ce qu’il peut, d’une main malhabile, essaye de jouer des cadrages, de la mise en page mais… bof… je n’en ai pas retenu grand chose. J’ai vite rendu ce prêt. Oublié.

26/11/2012 (modifier)

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Percy Carey raconte son histoire dans ce titre autobiographique. Il a grandi à Harlem et était une vraie crapule n'hésitant pas à dealer et à être bagarreur au point de vouloir tuer ses semblables. Par la suite, comme la plupart de ses pairs, il a foncé dans le hip hop pour avoir son heure de gloire. Il a partagé la scène avec des noms prestigieux comme Snoop Dogg, KMD ou Nas. Il a été considéré comme un maître dans le milieu du hip-hop (en tout cas, c'est lui qui le dit). Il a fondé un label des plus respectés à savoir Underground. Il a connu un drame qui l'a paralysé. On pourrait le plaindre mais je n'y arrive pas car on récolte toujours ce qu'on sème. Il va connaître la case prison et c'est vrai que cela ne sera pas une partie de plaisir pour un infirme. De la gloire, il passe à la déchéance. Cela sera pour mieux renaître de ses cendres avec un retour en grâce au sein de l'industrie du hip-hop. J'avoue ne pas être un fan du hip hop, cette culture aussi vivante que violente. C'est certes un moyen d'échapper à la rue mais les excès se payent cher. Je n'aime pas les clips où les chaînes en or se confondent avec des visages qui se balancent à bord de voiture de luxe. Cela ne m'empêche pas d'essayer de comprendre. Cette bd ne m'aura pas convaincu du tout. Pour autant, il y a certaine vérité qui s'échappe à commencer par l'influence de la rue. Par ailleurs, l'auteur ne se définira pas comme un ange : il annonce la couleur avec beaucoup de franchise. On ne pourra pas le lui reprocher. Bref, il évite tous les clichés du genre.

18/09/2011 (modifier)

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