Christophe Colomb - Grand Amiral de la Mer Océane

Note: 3/5
(3/5 pour 1 avis)

Histoire du découvreur "officiel" des Amériques...


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République de Gênes, fin du XIVème siècle... La famille Colombo en a marre de ramasser et manger des châtaignes ; ses membres décident d'aller s'installer à Gênes même. En 1470 naît Cristoforo (Christophe en français), dont les envies d'ailleurs et de fortune l'emmènent dans le commerce maritime. Malgré une attaque de pirates dès son premier voyage, il se rembarque et prend bientôt goût à la navigation. Et son rêve, découvrir une nouvelle route vers l'est, se fait jour...

Scénario
Dessin
Editeur / Collection
Genre / Public / Type
Date de parution 15 Avril 1992
Statut histoire One shot 1 tome paru

Couverture de la série Christophe Colomb - Grand Amiral de la Mer Océane © Delachaux et Niestlé 1992
Les notes
Note: 3/5
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09/09/2011 | Spooky
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Par Spooky
Note: 3/5
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Pas inintéressant ce bouquin un peu moisi... Il raconte, de façon la plus complète possible (enfin je l'espère) la vie de ce personnage haut en couleurs que fut Christophe Colomb. Au fil des 98 pages, le récit part de la décision de ses aïeuls de s'installer à Gênes jusqu'à sa descendance (on voit des parents des années 1915), toujours animée par le désir de faire fortune, d'aller ailleurs. Le voyage, ou plutôt les voyages, puisqu'il y en eut quatre, qui l'amenèrent à découvrir les Amériques (centrale, du sud ainsi que les grandes Antilles), constituent bien sûr l'essentiel du récit : les explorations incessantes, les bisbilles avec un de ses lieutenants, puis avec le gouverneur qu'on lui met dans les pattes, la bataille de négociations avec les rois d'Espagne, ses contacts avec les natifs américains, tout y est, et représenté de façon ma foi assez linéaire, assez facile à suivre. Le récit est agrémenté de nombreuses notes de bas de page (qui ne sont pas envahissantes), mais aussi de bonus intercalaires présentant la faune locale, les légumes importés des Amériques, mais aussi (et cela n'a aucun intérêt ou presque dans le cadre du récit) la façon dont la République de Gênes défend son territoire, par exemple... Est également mis en avant le fait que les origines gênoises de Colomb ont considérablement plombé son crédit auprès des notables et monarques portugais et espagnols. Au dessin, Flavio Bozzoli se place dans la même mouvance que Dino Battaglia, avec un résultat moins maîtrisé, mais tout de même assez plaisant. Ses personnages sont anatomiquement corrects, sa mise en scène aussi, mais je ne suis pas plus emballé que cela par ce style académique et froid. Au final une lecture assez intéressante malgré une maquette et un dessin déjà vieillis à l'époque de la sortie de l'album, pour célébrer les 500 ans de la découverte des Amériques.

09/09/2011 (modifier)