Babydoll Diary

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Note: 2/5
(2/5 pour 2 avis)

Autobiographique, le récit qui s’expose à nous en toute crudité est celui d’une femme de notre époque.


Hard & Soft, d'un érotisme à l'autre La BD au féminin

"Je m'appelle Julie Ka, j'ai 37 ans, je suis directrice artistique d'une maison de couture... Ca fait six mois que je n'ai pas fait l'amour... Mais aujourd'hui, enfin, JE BAISE !"

Scénario
Dessin
Couleurs
Editeur / Collection
Genre / Public / Type
Date de parution 14 Juin 2010
Statut histoire Série terminée 2 tomes parus

Couverture de la série Babydoll Diary © Casterman 2010
Les notes
Note: 2/5
(2/5 pour 2 avis)
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04/06/2011 | Erik
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Par gruizzli
Note: 2/5
L'avatar du posteur gruizzli

Sans jamais dépasser le simple journal intime inintéressant, cette BD relate une jeune femme et ses ébats. Sans doute pourra-t-on voir là une femme résolument moderne, bisexuelle et mère célibataire, vivant sa vie comme elle l'entends et s'ouvrant aux différentes sexualités de chacun. Mais en même temps, la BD est franchement chiante jusqu'au bout. Le scénario est assez basique, puisque Julie Ka se contente de relater pages après pages ses histoires de cul, sans vraiment de liant ni de transition de l'une à l'autre. C'est basique, sans grande ligne directrice et ça tourne vite à la baise répétitive et lassante. Ses états d'âmes m'ont laissés indifférent et je ne parle pas des ébats sexuels, incroyablement plat. Le dessin y contribue, avec des personnages anguleux qui semblent avoir tous une bouche pulpeuse coincé sur un "o" qui ne sortira jamais. Comme autant de poupées gonflables donc. Il y a bien quelques petites choses intéressantes, comme le fait de s'ouvrir sexuellement parlant même avec un partenaire régulier, ou de ne pas juger sur la sexualité (on présente d'ailleurs des hommes hétéro aimant se faire prendre, ce qui est relativement rare dans ce genre de production). Mais ça n'est jamais ni original, ni intéressant ni subversif. Je n'avais aucune empathie pour la protagoniste durant les deux tomes, je m'en fichais de sa vie comme de ma dernière chemise. Et malheureusement, cette intrigue linéaire qui ne mène pas vraiment quelque part m'a laissé finalement de marbre. D'autant que l'absence de transition ou la fin abrupte n'aident pas à s'intéresser à la demoiselle. Pas une purge donc, juste une BD inintéressante sur un personnage insipide. C'est peut-être vraie, mais ça n'en fait pas une bonne histoire. A laisser de côté.

07/12/2023 (modifier)
Par Erik
Note: 2/5
L'avatar du posteur Erik

Julie, directrice artistique dans une maison de haute couture nous entraîne dans sa mémoire érotique. Et cela sera franchement instructif à tout point de vue. Non, je rigole ! A vrai dire, c'est toujours intéressant de découvrir la vie sexuelle des autres sans vouloir faire son timide. :8 Pour autant, on sombrera en l'espèce dans la vulgarité. Les scènes sont du déjà mille fois vu. Il n'y a pas cette touche un peu originale qui nous fait par exemple aimer l'héroïne en lui donnant un rôle glamour. Non, on aura droit à du sexe de pacotille dans de la provoc gratuite et sans intérêt. Il faut réellement en vouloir ! Pour les amateurs, il y a même un second tome qui relate les années 2000. Pour ma part, le premier sera suffisant. A noter également une grave erreur : la tempête du siècle en France a eu lieu le 26 décembre 1999 et non en 1996 comme indiqué. Comme il y a une scène de baise qui se passe ce jour là ...

04/06/2011 (modifier)