L'Album de l'année

Note: 3.4/5
(3.4/5 pour 5 avis)

La Cafetière publie une sorte de journal de l'un de ses auteurs fétiches, Fabcaro. Chaque page représente une semaine de l'année 2009, du 1er janvier au 31 décembre, chaque jour étant représenté par une case.


Autobiographie Fabcaro

La Cafetière publie une sorte de journal de l'un de ses auteurs fétiches, Fabcaro. Chaque page représente une semaine de l'année 2009, du 1er janvier au 31 décembre, chaque jour étant représenté par une case. .

Scénario
Dessin
Editeur
Genre / Public / Type
Date de parution 24 Février 2011
Statut histoire Strips - gags 1 tome paru

Couverture de la série L'Album de l'année © La Cafetière 2011
Les notes
Note: 3.4/5
(3.4/5 pour 5 avis)
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07/02/2011 | Spooky
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Par Blue boy
Note: 4/5 Coups de coeur expiré
L'avatar du posteur Blue boy

Paru six ans après Le Steak Haché de Damoclès, « L’Album de l’année », titre faussement prétentieux et surtout autodérisoire, part sur une idée simple mais astucieuse : réaliser une case par jour pendant un an, à la façon d’un journal de bord. Les cases se suivent sans ligne narrative particulière, décrivant juste la vie ordinaire d’un auteur de BD au succès (encore) confidentiel, avec ses tracas du quotidien et ses états d’âme un rien autocentrés, façon Caliméro. Et ça fonctionne extrêmement bien, parce que Fabcaro possède un vrai talent : recourir à un sens de l’humour très décalé qui lui permet de faire rire le lecteur et l’empêche de s’appesantir sur son sort. En 2009, Fabcaro est un jeune papa de 36 ans avec une dégaine d’étudiant attardé manquant un peu d’assurance, un rien désabusé. Il nous parle en vrac de ses petites galères en tant que père ou auteur de BD, de son hypocondrie, de ses gaffes, de ses rêves bizarres, de son incompétence en matière de bricolage ou encore des sempiternels repas chez ses parents, toujours un brin inquiets pour l’avenir de leur fils. Et on aime ça parce qu’on ne sait jamais à quoi s’attendre d’un jour à l’autre. L’auteur utilise avec brio le procédé du « running gag ». Les conversations sans intérêt qui se prolongent ont tôt fait de l’ennuyer et très souvent, il décroche. Comme dans Le Steak Haché de Damoclès, les paroles interminables de l’interlocuteur se transforment en onomatopées vaporeuses, (wouwouw…) et c’est bidonnant à souhait ! On apprécie également les petits proverbes nonsensiques inaugurant chacune des 52 pages du journal. Jugez plutôt : « On a souvent besoin d’un plus petit que soi pour le rouer de coup » (c’est de l’humour, hein !) ou « Un homme averti parce que je le vaux bien ». Un livre susceptible de provoquer des décrochages de mâchoires intempestifs. Le trait à la puissance comique incontestable reste très proche de celui du « Steak haché », pour notre plus grand bonheur. Un très bon Fabcaro assurément, un véritable antidépresseur ! Tout achat de ce livre devrait être remboursé par la Sécurité sociale !

30/04/2022 (modifier)
L'avatar du posteur Mac Arthur

Même s’il change un peu la forme, Fabcaro fait du Fabcaro avec ce calendrier illustré dans lequel chaque jour de l’année donne lieu à un dessin. On retrouve son personnage extrêmement humain et touchant, son autodérision souvent très amusante, ses préoccupations, sa lâcheté… et ce terrible second degré. Cet album se place donc directement dans la lignée des « steacks » (« Le Steak Haché de Damoclès », « Like a steak machine ») et de « Droit dans le mûr ». Il est souvent amusant sans être hilarant et marque un premier pas chez l’auteur pour sortir de ses habitudes autobiographiques (sinon sur le fond, du moins dans la forme). L’écho qui se forme entre certains gags est à mes yeux le point d’orgue de l’album. Le reste varie du moyen au très amusant mais n’égale pas les meilleurs albums de l’auteur. Si vous êtes fans de l’auteur, vous aimerez. Si vous ne le connaissez pas, je pense qu’il vaut mieux commencer par un autre album. Pour moi, c’est « pas mal » et je ne regrette pas de posséder ce bouquin.

31/07/2019 (modifier)
L'avatar du posteur Noirdésir

On est ici en terrain connu, pour qui suit – comme moi – les productions de Fabcaro. Comme pour ses autres albums parus chez le même éditeur, on retrouve l’auteur lui-même qui se met en scène, nous livre l’autobiographie d’un personnage hypocondriaque, un peu maladroit : beaucoup d’autodérision donc. C’est souvent rigolo, même si cela ne déclenche pas forcément d’hilarité. La faute peut-être au découpage : chaque jour une case est produite, pour répondre au « cahier des charges » de l’éphéméride. Mais certains gags sont récurrents, se répondent, et ces clins d’œil humoristiques dynamisent la lecture. On y trouve aussi quelques échos aux albums de Fabcaro sortis l’année de la rédaction de cet opus. Un auteur attachant que j’aime vraiment bien.

09/04/2016 (modifier)
Par Erik
Note: 4/5
L'avatar du posteur Erik

Je ne pouvais quand même pas rater le dernier Fabcaro ! C'est toujours avec un maximum de plaisir que j'ai découvert cette lecture avec un nouveau concept que celui d'une case par jour à la manière d'un agenda. Il est vrai que le titre de l'album prend alors tout son sens alors qu'on pourra le croire résolument prétentieux. A noter également sur la couverture un faux bandeau publicitaire qui ne passe pas inaperçu... On suit le quotidien de l'auteur dans une vie qui ressemble à celle de ses lecteurs. Il a bien sûr ses travers qu'il met en avant comme la maladresse ou l'hypocondrie. Cela le rend particulièrement attachant, sincère et drôle. C'est véritablement la quintessence de l'humour comme je l'aime. Cette auto-dérision permanente n'est jamais lourde ou répétitive. C'était un pari difficile que de nous livrer une information par jour sur des moments de la vie quotidienne. Encore une fois, cela reste un auteur à découvrir pour ceux qui ne le connaissent pas. Ils passeront un agréable moment avec ce calendrier hilarant.

25/07/2011 (modifier)
Par Spooky
Note: 3/5 Coups de coeur expiré
L'avatar du posteur Spooky

Fabcaro est un de mes auteurs préférés, sur le plan de l'humour cependant. Adepte des récits à contrainte, il nous propose ici son journal de l'année 2009, chaque journée étant représentée par une case. Bien sûr sous un angle drôlatique. Aléas domestiques, soucis d'enfants, perte d'inspiration, tout y passe, et moi je me marre bien. On entre dans son quotidien -une fois de plus- mais Fabrice (oui je l'appelle Fabrice) arrive à toujours se renouveler dans ce genre pas si facile qu'est l'autobiographie romancée humoristique. Avec toujours ce dessin semi-réaliste si expressif. J'aime beaucoup, comme à chaque fois que l'auteur se met en scène.

07/02/2011 (modifier)