Quarantaine

Une ville est mise en quarantaine suite à une épidémie de peste.
Les petits éditeurs indépendants Maladies et épidémies Requins marteaux
L'histoire est celle d'une cité féodale, un enclave jusqu’ici prospère, pleine d'arrogance, de richesses et de marchandises : Saint-Christograd. Jusqu'ici, car un mal étrange vient de faire son apparition : le Châtiment de pestilence ! Alors que le fléau s'abat sur la population un mage étrange rode dans les rues jonchées de cadavres suivi de prêt par un obscure cavalier de l'Apocalypse. La fin es t proche. Les principes de la civilisation volent en éclats. Une seule loi : la survie.
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Date de parution | 30 Octobre 2010 |
Statut histoire | One shot 1 tome paru |
Les avis


C’est essentiellement l’aspect graphique qui m’a attiré – et qui m’a aussi globalement contenté. En effet, j’ai bien aimé la couverture, et le dessin, qui use d’un Noir et Blanc tranché et très esthétique. Sam Rictus ayant côtoyé Le Dernier Cri, je m’attendais à quelque chose de plus trash (au niveau de l’histoire aussi d’ailleurs), mais finalement ce dessin reste relativement classique. L’intrigue est moins emballante. Elle se laisse lire, mais sans plus, car elle manque de profondeur, de fond. Nous suivons le développement d’une épidémie – type peste – dans une ville, à une époque indéterminée (des aspects médiévaux pour décors et habitations, d’autres presque XIXème ou XXème siècles pour certains costumes et les fusils employés par l’armée). Confinés dans une quarantaine angoissante dans cette ville, certains essayent de s’échapper, payant des passeurs, au risque de se faire tuer (par les passeurs ou l’armée qui veille). Ça n'est pas inintéressant, mais il manque quand même quelque chose pour rendre plus captivante l’intrigue, qui se finit un peu brutalement.


Note 2,5. Voilà une jolie bd sur la forme, avec sa couverture argentée et son beau noir et blanc, mais pour ce qui est du scénario c’est franchement léger à l'opposé du son prix, qui lui fait son poids. On n’a pas grand-chose à se mettre sous la dent, d’autant que c’est excessivement peu bavard, donc à moins de rester à regarder les cases, belles mais pas transcendantes non plus, le temps de lecture est ultra rapide. Le récit se cantonne à la mise sous quarantaine d’une ville moyenâgeuse imaginaire suite à une épidémie de peste, les gens encore non atteint feront tout pour essayer de s’en évader et d‘échapper au fléau. L’éditeur parle de : « (…) métaphore perfide de nos sociétés en crise. Un récit sordide, compromis bancal entre la Peste d’Albert Camus et le Fléau de Stephen King sur fond de Black Métal », bon c’est l’éditeur qui parle n’est-ce pas ? Il faut bien vendre sa marchandise. Sauf que de tout ça il y a bien peu de chose, en dehors de la noirceur des évènements et de certaines personnes gens qui vont profiter de la détresse des gens, situations récurrentes par temps de crise, je n’ai rien ressenti de nouveau et pour ce qui est de la métaphore elle est vraiment succincte. J'ai été assez tiraillée entre le « bof » car vraiment trop léger et vite lu, et le « pas mal » car c’est beau et pas trop mal traité.
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