Ogregod

Note: 2.2/5
(2.2/5 pour 5 avis)

Le Sloughi, un vaisseau spatial, est paré au décollage. À son bord, huit héritiers des familles les plus puissantes de la galaxie participent à un voyage avec, en guise d'accompagnateurs, un robot instructeur et un esclave.


Couleur de peau : bleu Jodorowsky

Très vite, des rivalités divisent l'équipage, les caractères se heurtent, la scission s'opère tandis que le Sloughi, en perdition, s'échoue sur une planète inconnue...

Scénario
Dessin
Couleurs
Editeur / Collection
Genre / Public / Type
Date de parution 06 Octobre 2010
Statut histoire Série abandonnée 2 tomes parus

Couverture de la série Ogregod © Delcourt 2010
Les notes
Note: 2.2/5
(2.2/5 pour 5 avis)
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06/10/2010 | Miranda
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L'avatar du posteur Noirdésir

Oulala, qu’est-ce que c’est que ce truc !? En tout cas quelque chose qui ne va pas me laisser un souvenir impérissable. Le dessin de Janjetov est très correct (Jodo s’entoure toujours de très bons dessinateurs, c’est une constante chez lui), et ils ont déjà pas mal travaillé ensemble. La petite surprise vient du traitement de certains personnages. En effet, alors que le dessin est classique pour tous les autres personnages et les décors, Janjetov use de sortes de photos retouchées pour les visages d’une espèce appelée à jouer un rôle important, les quatropes (affublés qui plus est d’une peau bleue). Disons que le côté graphique est clairement ce qui passe le mieux dans cette série, et m’évite de ne mettre qu’une étoile (car je n’ai pas vraiment apprécié cette lecture !). Car on est dans un gros délire de Jodo – même s’il n’y a rien de mystique ici, pour une fois ! Il dit s’être inspiré du roman de Verne « Deux ans de vacances ». Certes, pour une partie de l’intrigue, dans laquelle une dizaine de jeunes gens (tous héritiers de dirigeants d’une vaste dictature sur la planète Okkar) se retrouvent isolés sur une planète perdue. Toute cette partie est chiante à lire, car sur un rythme assez monotone : c’est bien simple, ils passent leur temps à se chamailler, sur un mode caricatural franchement usant (les scènes se répétant), au point qu’ils nous indiffèrent rapidement. L’autre partie de l’intrigue se déroule sur la planète de départ, Okkar, dirigée par un dictateur ressemblant à un Hitler nain, personnage hautement improbable, loufoque, hystérique et lui aussi lassant tant il se caricature lui-même, Jodo multipliant les répliques à bases de menaces usant de chiffres énormes, d’armes hyper méga destructrices, etc. Face à ce dictateur, la révolte gronde, une révolution se met en place, parmi les robots et une espèce autochtones humiliée, les quatropes (l’un des leurs est avec les jeunes et est censé être un maillon de cette révolution en germe). Mais voilà, plus de dix ans après la parution du deuxième tome, la série semble avoir été abandonnée, alors que rien n’est résolu, sur Okkar ou avec nos jeunes perdus, ce deuxième album se finissant par un cliffhanger évoquant une super méga hyper menace de destruction. Je dois dire que je ne suis pas en manque d’une éventuelle suite, étant donné le côté gros ratage ressenti à la lecture des deux tomes parus. Note réelle 1,5/5.

04/03/2023 (modifier)
Par Puma
Note: 2/5

Dessin où une espèce d'hominidés quadrupèdes ont des visages en photos détourées et tirées avec virage bleuté (comme les Schtroumpfs, sauf que ce sont des photos réalistes). C'est bizarre mais l'on s'y fait. Jodo nous livre dans une histoire rocambolesque dont il a le secret, des personnages tous caricaturés à l'extrême dont on n'y croit pas 5 secondes ... du très grand n'importe quoi comme il en a parfois également le secret .... Il a fait pire ... mais surtout tellement mieux ... Dommage pour l'équipe dessinateur/coloristes qui ont fait un travail soigné sur un scénario niais. Pour les inconditionnels de l'auteur ou du dessinateur!

05/08/2018 (modifier)
Par Erik
Note: 3/5
L'avatar du posteur Erik

J'aime l'univers de Jodorowsky car il est original avec des personnages intéressants. Le concept est intéressant puisqu'il s'inspire très librement du roman "deux ans de vacances" de Jules Verne. Cependant, les enfants triés sur le volet pour un voyage intergalactique sont la fille d'un dictateur ressemblant étrangement à Hitler ainsi que les enfants des hauts dignitaires de ce régime. On ne peut pas dire qu'ils baignent dans l'humanisme et la générosité. Cependant, ils vont échouer sur une planète réellement hostile. Pour survivre, il va falloir faire confiance, s'ouvrir et faire preuve d'humilité. J'aime chez l'auteur tout ces thèmes qu'il exploite pour notre plus grand bonheur. C'est une lecture adulte et mâture. D'ailleurs, le récit va être concentré sur un esclave quatropode qui les accompagne et qui porte tous les espoirs d'un peuple en mal de libération. Cet enfant est douté de pouvoirs étranges. L'impression graphique n'a pas été totalement à mon goût car il y a un collé photographique que n'arrangent pas des couleurs plutôt criardes. Et puis, le schéma reste tout de même classique : un sauveur, des enfants pourris et gâtés qui devront affrontés bien des épreuves avant de se révéler. On suivra tout de même cette série prévue en 4 tomes. C'est une science-fiction que j'aime bien lire. Plus haut et en avant !

05/06/2011 (modifier)
Par Gaston
Note: 2/5
L'avatar du posteur Gaston

Je n'ai pas du tout accroché au dernier Jodo et c'est à cause de ses personnages. Le scénario, sans être très original, aurait pu être intéressant, mais il est gâché par ces ados ou jeunes adultes (je ne sais pas trop) totalement enfantins qui me rappellent mes pires camarades de classe. Je ne sais pas pour vous, mais j'ai un peu de la difficulté à m'intéresser à une histoire quand j'ai envie que pratiquement tous les protagonistes meurent. De plus, je n'aime pas trop le dessin que je trouve trop informatique et les visages sont vraiment moches.

15/11/2010 (modifier)
Par Miranda
Note: 2/5
L'avatar du posteur Miranda

Voici une bd qui cumule le bon mais surtout le mauvais. Pour ce qui est du second, elle a un côté purement débile avec une histoire qui ne tient debout que par l’intervention du saint esprit, ou plus certainement par le nom de son scénariste, qui à force de multiplier les histoires pourrait faire concurrence à un autre multiplicateur, le nommé Jésus. Une bande de gamins, supposés être les meilleurs de leur catégorie, au comportement d’une puérilité déroutante, est envoyée pour une mission importante dans l’espace… Comment des jeunes avec un tel degré d'enfantillage peuvent être pris au sérieux ne serait-ce qu'une seule seconde ? Il leur faudra en plus faire preuve de camaraderie et de bon sens s'il veulent survivre, ça parait tellement incroyable que cela ne semble être possible que dans une bd ! En totale opposition, d'autres personnages se montrent plutôt intelligents, on se demande même ce qu’ils viennent foutre dans ce bordel. Jodo nous comble avec une morale à deux balles, digne des discours d'un curé de campagne. J’ai gardé pour la fin ce qui m’a plu, la perspective de voir tout ce petit monde se faire zigouiller dans les règles, ça m’a tenue en haleine pendant toute ma lecture, malheureusement ce sera certainement dans le tome suivant, tome que je lirai de toutes façons, même si le ridicule plane tellement fort sur cette histoire que ça a réussi à me foutre les boules par moments. Le visuel est plutôt agréable, la colorisation est informatisée avec soin, les décors sont un peu vides mais les personnages, expressifs, rééquilibrent l’ensemble. Malgré tout, au début j’ai été un peu perturbée à cause d'un personnage au visage fait à partir d’une photo retouchée et je n’aime pas ce procédé en bd. Cela dit au bout de quelques pages, on se rend compte qu'il se détache des autres, son rôle est différent, il est d’ailleurs d’une autre race et j’ai trouvé l’idée plutôt bonne car elle le met vraiment en avant, d'autant qu'avec les robots ce sont les seuls personnages qui soient attachants.

06/10/2010 (modifier)