Valcourt

Note: 3/5
(3/5 pour 1 avis)

Une histoire d’amour, de ressentiment et de vengeance dans la France du XIXème siècle.


1816 - 1871 : De la chute du Premier Empire à la Commune Séries avec un unique avis

Une calèche traverse à vive allure une épaisse forêt aux environs de Paris et s'arrête devant une vieille tour en ruines. Une jeune femme, Amélie de Valcourt, y rejoint son notaire et lui confie une lettre avec pour mission de la remettre à son fils, le jour de ses 25 ans. Le lendemain matin, Amélie se suicide.... Vingt ans plus tard, Alexis de Valcourt reçoit la missive et en découvre l'étrange contenu. Trompée, meurtrie, sa mère lui demande de la venger. Alexis va dès lors ourdir un plan machiavélique qui sera révélé à travers l'irrisistible ascension d'un jeune et ambitieux précepteur dans la haute aristocratie parisienne de 1830.

Scénario
Dessin
Couleurs
Editeur
Genre / Public / Type
Date de parution Mars 1997
Statut histoire Série terminée 2 tomes parus

Couverture de la série Valcourt © Le Lombard 1997
Les notes
Note: 3/5
(3/5 pour 1 avis)
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27/09/2010 | Mac Arthur
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L'avatar du posteur Mac Arthur

Décidément ! Au plus je lis des scénarios de Pascal Renard, au plus je regrette la disparition de ce talentueux scénariste. Valcourt a un petit arrière-goût de liaisons dangereuses. Le récit est bien construit, très classique et tient sa force de l’ambigüité de ses personnages centraux. L’époque à laquelle se déroule cette intrigue accentue encore mon impression de parenté avec l’œuvre de Choderlos de Laclos. Incompréhensions, mensonges, confusion des sentiments, troubles amoureux, voici les ingrédients principaux d’une intrigue par ailleurs fort prévisible dans son déroulement. Ne vous attendez surtout pas à de grosses surprises mais bien à un récit dans lequel les personnages principaux, enfermés dans leurs rôles respectifs, courent vers leur propre malheur. Au niveau du dessin, je n’ai été que moyennement séduit par le trait d’Eric Lenaerts. Je reproche à celui-ci son côté trop épuré et la pauvreté de ses décors. A contrario, ses personnages sont bien typés et son trait est d’une lisibilité indéniable. Pas mal, en somme. Fort prévisible mais bien mené.

27/09/2010 (modifier)