Véro

Note: 3/5
(3/5 pour 2 avis)

Entre l'enclos d'une cité et les barreaux d'une prison, le désir d'être libre, la solitude, la peur du vide et de l'espace, un vieil homme accroché à la vie, une virée qui tourne mal et l'amour de Willy pour Vero...Que veut dire être libre?


Dans une banlieue déshéritée, des jeunes désœuvrés. Il y a Véro. Il y a Willy. Willy a rencontré un sculpteur et une autre vision du monde, plus humaine. Mais puisque Fredo descend à Marseille, Willy le suit, lui qui n'a jamais quitté sa banlieue. Mais Willy ne connaît pas le programme du voyage : un casse qui finira mal. Y a-t-il une voie tracée dès l'enfance qui mène tout droit à la prison ? (from bulledair)

Scénario
Dessin
Editeur
Genre / Public / Type
Date de parution 19 Janvier 1999
Statut histoire One shot 1 tome paru

Couverture de la série Véro © Mécanique Générale 1999
Les notes
Note: 3/5
(3/5 pour 2 avis)
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30/08/2010 | cac
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Par Gaston
Note: 2/5
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Le dessin de Baudoin est pas mal. J'aime bien comment il utilise le noir et blanc. C'est à peu près la seule qualité que j'ai trouvé à cet album. L'album se lit vite et pourtant j'ai l'impression que cela m'a pris des heures pour le terminer tellement je me suis ennuyé. Je n'ai pas trop compris où l'auteur voulait en venir, les personnages ne sont pas intéressants et j'oubliais un dialogue dès que je finissais de le lire. Je pense que je ne fais pas partie du public cible de l'album.

20/01/2015 (modifier)
Par cac
Note: 4/5
L'avatar du posteur cac

Edmond Baudoin a travaillé dans le milieu carcéral nous dit-il en avant propos. De là lui est venu l'inspiration de cet album. L'histoire d'un petit mec qui vient "d'une banlieue pourrie" où on zone d'ennui entouré par les flics suspicieux et des mecs qui vous entraînent dans des plans foireux. La taule serait-elle inévitable pour ces gars-là ? Un album qui va vite. On sent une sorte d'impuissance, et l'auteur met en place un trou noir qu'est la prison, elle aspire tout et on la voit peu au final car ce n'est pas centré sur ce qu'on y vit mais sur comment le petit William y finit. Au sens propre d'ailleurs. Pour une fois, une histoire forte sans être prise de tête, ça me change des albums de Baudoin que je connaissais. Très efficace aussi bien sur le plan de l'histoire que graphiquement. Je ne suis pas un spécialiste des stylos, l'auteur nous apprend qu'il a réalisé ses planches avec un Rapidograph, une sorte de stylo utilisée par les dessinateurs industriels notamment. Dès les premières pages, on est plongé dans son univers de noirceur sur des planches chargées, plein de traits dans un dessin nerveux. Même quand il dessine un arbre ou de l'herbe sur une planche quasi vide, je trouve ça beau. Bref, un one-shot avalé avec plaisir.

30/08/2010 (modifier)