La Colline empoisonnée

Note: 2.5/5
(2.5/5 pour 2 avis)

Les tâches quotidiennes, astreignantes, la méditation, le jeûne, sont difficilement compatibles avec le caractère insouciant et joueur du jeune cambodgien...


Guerre civile cambodgienne et Khmers rouges

Les tâches quotidiennes, astreignantes, la méditation, le jeûne, sont difficilement compatibles avec le caractère insouciant et joueur du jeune garçon. Celui-ci préfère courir derrière les papillons, s’initier au cerf-volant, se promener dans la forêt ... Le 17 avril, les Khmers rouges prennent le pouvoir et instaurent un programme de rééducation qui va balayer le pays et emporter le petit moine dans la tourmente... En France, un jeune garçon vit avec sa mère et son frère dans un immeuble d’une cité. Son quotidien est rythmé par l’école, les copains et les jeux à la récré. Il sympathise avec une jeune fille, nouvelle dans sa classe, réfugiée cambodgienne, qui semble vivre seule avec son petit frère. Une tendre complicité s’installe entre eux. Pourtant, un beau jour, elle disparaît...

Scénario
Dessin
Couleurs
Editeur
Genre / Public / Type
Date de parution 10 Juin 2010
Statut histoire One shot 1 tome paru

Couverture de la série La Colline empoisonnée © Futuropolis 2010
Les notes
Note: 2.5/5
(2.5/5 pour 2 avis)
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16/06/2010 | iannick
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Par Spooky
Note: 3/5
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Pas mal cet album nous présentant en parallèle les fragments de destins de deux jeunes enfants, l'un vivant en tant qu'écolier dans notre société française et l'autre comme novice au Cambodge. La partie se déroulant en Orient témoigne d'un rythme lent, contemplatif, et j'avoue que je suis tombé sous le charme de la jungle cambodgienne, de ses arbres géants, de sa faune énigmatique, mais aussi des prêtres tentant tant bien que mal de concilier l'enseignement bouddhique et leurs caractères parfois impétueux. La partie se déroulant sous nos cieux m'a moins intéressé, même si elle a pu réveiller quelques échos en moi (j'avais une camarade originaire d'Indochine étant très jeune). Le dessin de Poustochkine est très élégant, c'est une jolie découverte, et je dirais que rien que pour son trait l'album vaut le détour. Encore une fois nous avons un bel album chez Futuro, difficile de dire le contraire. maintenant, le rythme du récit, très lent et jouant à plein sur l'onirisme, ne plaira pas à tous. Jetez-y donc un coup d'oeil pour vous faire votre propre opinion.

27/06/2010 (modifier)
Par iannick
Note: 2/5
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D’habitude, j’aime beaucoup les albums des éditions Futuropolis mais « La Colline empoisonnée » réalisée par Freddy Nadolny Poustochkine ne fera jamais partie de mes bds préférées de cet éditeur. « La Colline empoisonnée » est un récit décomposé en deux parties : la première nous présente l’apprentissage d’un moine bouddhiste au Cambodge. Celui-ci préfère passer son temps à s’amuser qu’à méditer… La seconde partie se passe en France où un jeune garçon fait connaissance d’une fille d’origine cambodgienne. Cette dernière disparaît un jour… Les points communs entre ces deux chapitres : la jeune fille, leur origine cambodgienne et les papillons… Malgré la poésie qui se dégage de cette bd (de nombreuses séquences nous présentent l’apprenti bouddhiste seul dans la nature…) et son aspect historique à travers la présence d’un khmer rouge, je n’ai pas été touché par cette histoire. Franchement, je me suis ennuyé grave lors de la lecture parce que la narration est tellement décomposée (ça a au moins l’avantage d’être fluide mais bon…) que certaines séquences me sont apparu interminables (le livre fait tout de même 352 pages !) : encore heureux que de nombreuses planches ne présentent que 3 cases ! Le parallèle entre les deux parties auraient pu être intéressantes mais j’avoue que je dois être passé à côté de la lecture parce que je ne vois pas trop où veut en venir l’auteur : dévoiler le drame cambodgien retranscrite par la présence du khmer ? Ça ne m’a pas semblé si évident que ça. Nous rappeler nos souvenirs d’insouciance pendant notre jeunesse ? Oui… et alors ? Bref, j’ai eu le sentiment que la somme de ces idées ne s’emboite pas bien. Le graphisme de Freddy Nadolny Poustochkine ? Je le trouve franchement bien dans la première partie grâce notamment au fait que le héros (ou les héros) se détachent nettement du décor (au ton monochrome) par l’utilisation d’une couleur orangée qui permet de mettre en valeur ces protagonistes : l’effet est vraiment bon ! Je suis plus réservé sur le second chapitre où je pense que l’utilisation d’un ton différent (par exemple du sépia) à la première partie aurait été plus pertinente. Pas franchement convaincu par cette histoire où l’auteur essaie de nous faire un parallèle entre la situation au Cambodge et des jeunes d’origine khmère vivant en France. La poésie qui dégage de ce récit et le joli coup de patte de Freddy Nadolny Poustochkine n’ont pas réussi à me donner des émotions lorsque j’ai lu cette bd. Je me suis ennuyé en feuilletant cette bd… peut-être que d’autres bédéphiles seront séduits par cette lecture ?

16/06/2010 (modifier)