We are the Night

Note: 2.89/5
(2.89/5 pour 9 avis)

Au cœur de Lyon, les destins se croisent et s'entrechoquent dans le premier tome de ce polar nocturne et urbain : 19 personnes et 17 tournants pour une demi-nuit très agitée.


Ecole Emile Cohl Lyon

Ç'aurait pu être une nuit comme les autres à Lyon. Et pourtant... Ils sont flics, chauffeur de taxi, vendeuse de prêt-à-porter ou veilleur de nuit. Certains sont à un tournant de leur vie, d'autres s'enlisent dans la routine. La plupart ne se connaissent même pas. Pour une nuit, leurs destins vont se croiser et s'entremêler, pour quelques secondes ou quelques heures, et leurs actions auront des répercussions qu'ils ne pouvaient imaginer...

Scénario
Dessin
Couleurs
Editeur
Genre / Public / Type
Date de parution 23 Mars 2010
Statut histoire Série terminée 2 tomes parus

Couverture de la série We are the Night © Glénat 2010
Les notes
Note: 2.89/5
(2.89/5 pour 9 avis)
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24/03/2010 | Miranda
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Par Gaston
Note: 3/5
L'avatar du posteur Gaston

2.5 Le résumé de l'intégrale m'a intrigué avec son concept un peu casse-gueule: raconter un récit où 19 personnes vont se croiser durant une nuit où il va se passer bien sur pleins de choses. J'aime bien ce genre de récit oû on suit différents personnages sauf que là il y en a tout de même beaucoup. J'ai tout de même lu par curiosité, après tout cela ne dure que deux tomes. Disons que je n'ai pas été étonné par certains défauts de cet album. Il y a effectivement trop de personnages à mes yeux et la moitié ne sont pas très mémorables. Il faut dire que ce qu'il n'aide est que le dessin est pas très clair et certains personnages se ressemblent un peu trop ce qui ne rends pas la lecture fluide. Et comme il y a quelques personnages qui m'ont intéressé, cela a fait en sorte que mon intérêt pour le récit variait selon les scènes. Au final, c'est pas mauvais, mais malgré le concept de base le récit n'est pas très original si on déjà lu pleins de polars. En plus, c'est tellement influencé par la culture américaine qu'on dirait presque que cela se passe à New York. Le genre de BD à emprunter.

23/06/2023 (modifier)
L'avatar du posteur Noirdésir

Une lecture sympathique, que j’ai bien aimée. L’histoire nous entraine à la suite d’une quinzaine de personnages dans les rues de Lyon au cours d’une nuit. Les personnages sont tous plus ou moins typés, différents et indépendants les uns des autres (mais tous finalement plutôt crédibles). Et il n’y a rien d’extraordinaire dans cette histoire. Mais voilà, le tout justifie et bonifie les parties. J’ai bien aimé déjà l’ambiance générale, l’utilisation de la nuit comme catalyseur et accélérateur des interactions. J’ai aussi bien aimé le rythme donné par Ozanam à son intrigue, toujours rapide, et parfois très rapide. On ne s’ennuie jamais en tout cas. La construction polyphonique pimente l’histoire, donne du sens et de la crédibilité à des passages qui, isolés, auraient peut-être paru fragiles. Une bonne lecture détente en tout cas, agréable.

02/06/2023 (modifier)
Par Erik
Note: 2/5
L'avatar du posteur Erik

Je n'ai pas aimé We are the night. Pourtant, le début commençait avec une allégorie assez intéressante sur la mort de deux présidents américains à 100 ans d'intervalle. La suite ne sera pas à la hauteur de mes espérances. Il faut dire que le graphisme anguleux est venu tout gâcher. On suit le croisement de beaucoup trop de personnages (je crois 19!). On se perd dans les méandres de la nuit lyonnaise. Là encore, c'est un puzzle qu'il nous faut reconstituer sans perdre le fil. Bon, j'avoue que je n'aime pas les puzzles. Et puis et surtout, cette impression de manque d'originalité associée à un manque de fluidité.

16/08/2014 (modifier)
L'avatar du posteur Mac Arthur

J’aime beaucoup ce genre de structure dans laquelle les auteurs entremêlent différentes histoires. Les personnages se croisent, se rencontrent ou s’ignorent mais chacun vit sa vie. La narration à la première personne qui nous fait rebondir de personnages en personnages est parfaitement maîtrisée et la plongée dans cette nuit particulière (pour chacun d’entre eux et pour des raisons différentes) est très addictive. Le dessin est particulier mais les personnages sont bien typés (ce qui est essentiel dans ce genre de récit). Les décors, même s’ils ne sont pas extraordinaires, contribuent à la création d’une ambiance que je qualifierai de rock’n’roll à la française. En clair, j’ai vraiment bien aimé cette petite série. Ce n’est pas le chef d’œuvre du siècle mais, dans sa catégorie, elle vaut le coup d’œil.

21/05/2014 (modifier)
Par Ro
Note: 3/5
L'avatar du posteur Ro

We are the night est un polar multiple, un récit a la manière de certains films ou séries américaines qui mélangent plusieurs sous-intrigues a priori indépendantes mais qui se révèlent plus ou moins liées par les personnages ou par la façon dont les actions s'entrecroisent. J'avoue m'y être un peu perdu au départ car le dessin n'aide pas toujours à différencier certains personnages mais aussi parce qu'on saute régulièrement d'une intrigue a une autre. De même, je n'ai pas trop apprécié le côté noir de la majorité de ces intrigues qui donnent de Lyon une image de ville carrément glauque par moment. On y sent une influence américaine là encore avec des tueurs et des flingues un peu partout, au mépris du réalisme notamment sur la fin du second tome surtout avec la jeune vendeuse de vêtements. Malgré ce manque de vraisemblance et le côté artificiel des intrigues, je me suis quand même laissé prendre par ce récit rythmé et divertissant. C'est une lecture prenante qui fait bien passer le temps comme un film noir et moderne pas mal foutu.

18/03/2013 (modifier)
Par Miranda
Note: 3/5
L'avatar du posteur Miranda

Antoine Ozanam a le chic pour nous dégoter de nouveaux dessinateurs de talent comme Singelin : King David, Lelis : Last Bullets, Bandini : Face Contre Ciel ou encore Rica : E dans l'Eau, il sévit encore dans We are the Night avec Kieran. Les jeux de lumière et les couleurs - également de Kieran - sont d'une originalité folle, à la fois vives et pastel, sombres et lumineuses et d'une grande variété de tons, le tout forme une combinaison parfaite. Les personnages sont expressifs et légèrement anguleux, ils me font un peu penser à ceux de Bézian. Les décors sont d'une grande justesse, ni trop lourds ni trop dépouillés, réalistes mais avec un je-ne-sais-quoi de magique et d'envoûtant. Y aurait-il quelque chose à redire… ? Non, même le format comics est parfait. Pour ce qui est du scénario c'est dans la même veine que sa dernière production E dans l'Eau, un polar où suspense, humour et drame se mêlent habilement. Les personnages foisonnent, on passe d'une scène à une autre sans cesse, faisant tourner inlassablement toute ce petit monde complètement déjanté, et c'est le savoir-faire d'un Ozanam qui nous garde accrochés au récit sans jamais nous larguer en route malgré une quantité de personnages totalement indécente ! Les évènements s'enchaînent naturellement, sans accro, comme un destin couché sur papier qui doit se réaliser sans que rien ne puisse l'altérer. C'est monstrueusement juste et bien écrit, l'humour noir est jouissif, l'humour léger est drôle, la tension est palpable et l'envie de foutre un coup de pied dans la fourmilière nous démange sans cesse. J'aurais pu noter facilement cette série 4 étoiles, mais j'ai trouvé le final un peu convenu, ou tout au moins il ne m'a pas surprise autant que je l'aurais voulu. En définitive c'est une bonne lecture, rendue très vivante grâce à l'interprétation exceptionnelle de ses personnages.

24/03/2010 (MAJ le 25/11/2011) (modifier)
Par jurin
Note: 2/5

Le premier tome est passable mais l’ensemble n’est pas bien terrible, l’histoire est un ensemble de petits polars enchevêtrés mais sans grand génie, les personnages n’ont aucun charisme. Rien d’extraordinaire à découvrir dans cette BD. Le dessin est lourd et fatiguant, beaucoup de personnages ont la même tête, c’est perturbant et cela rend la lecture pénible car on saute sans cesse d’une histoire à l’autre. Un premier tome prometteur mais un ensemble fade et sans surprise où je me suis beaucoup ennuyé.

11/07/2011 (modifier)
Par Pasukare
Note: 2/5
L'avatar du posteur Pasukare

Mouais... vu les deux premiers avis enthousiastes, je m'attendais à mieux, je suis assez déçue. Bon, déjà, au départ, je n'aime pas le dessin et pas trop les couleurs utilisées, mais je comptais sur le scénario pour me faire oublier tout ça et c'est un peu raté. La seule chose que j'ai trouvée intéressante et originale c'est cette espèce de technique cinématographique de fondu enchaîné où l'on passe à la scène suivante mais on "entend" encore parler les personnages de la scène précédente. Malheureusement, la multiplication des protagonistes m'empêche un peu de m'attacher à eux, surtout qu'aucun n'est vraiment sympathique... Paradoxalement, je me dis que le tome suivant a quand même des chances de relever le niveau en rassemblant ce qui semble assez éparpillé pour l'instant. Donc je l'emprunterai quand il sortira histoire de voir. Je viendrai mettre à jour mon avis à cette occasion ! A emprunter pour se faire une idée.

01/09/2010 (modifier)
Par Ems
Note: 4/5

Après la lecture du premier tome. J'ai acheté cette BD pour son scénariste pétri de talent, Antoire Ozanam. C'est paradoxalement son scénario le plus standard qu'il ait fourni mais quelle efficacité !!! "We are the Night", c'est l'histoire d'une dizaine de personnages qui se croisent dans une ville. L'histoire rebondit d'un personnage à l'autre au fur et à mesure des interactions, plus on avance et plus la toile se tisse. Au début, il y a une logique linéaire laissant la place à une structure de plus en plus complexe qui tendra à faire rejoindre les protagonistes. La recette n'est pas nouvelle mais elle est réussie avec une aisance impressionnante. Le premier tome se déroule sur trois heures, de 22H à 01H. Vivement la suite, c'est frustrant de s'arrêter de la sorte. Le dessin est coloré mais me fait penser à un bon noir et blanc. Il est nerveux et réaliste. La couleur est bizarrement disposée, les couleurs sont appliquées par zones mais deviennent plus académiques sur le final du tome. Je suis étonné qu'il n'y ait pas plus d'avis sur cette série bien au-dessus de la moyenne.

06/08/2010 (modifier)