Cecil Sander - La Dame de Singapour

Note: 3/5
(3/5 pour 1 avis)

Mai 1930 : Appelé par un ami, Cecil Sander vient d'arriver à Singapour. Il y découvre que son ami a été enlevé et qu'il cache la piste vers le trésor d'un mythique pirate chinois.


1930 - 1938 : De la Grande Dépression aux prémisces de la Seconde Guerre Mondiale Asie du sud-est Charlie Mensuel Marine moderne Séries avec un unique avis

Aidé du jeune Liu, Cecil va alors délivrer Van Moolen puis s'embarquer à bord de sa goélette pour vivre de dangereuses aventures sur les mers asiatique.

Scénario
Dessin
Editeur
Genre / Public / Type
Date de parution Septembre 1984
Statut histoire Série abandonnée 1 tome paru

Couverture de la série Cecil Sander - La Dame de Singapour © Dargaud 1984
Les notes
Note: 3/5
(3/5 pour 1 avis)
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17/04/2008 | Ro
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Par Ro
Note: 3/5
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Une BD d'aventure à l'ancienne qui ne s'entame pas trop mal mais qui sera hélas abandonnée dès le premier tome, laissant le lecteur devant des promesses de chasse au trésor avortée. L'album "La Dame de Singapour" laisse pourtant croire qu'il n'est qu'un tome parmi d'autres d'une longue série aventuresque. Le quatrième de couverture parle en effet d'un album précédent, Le cimetière des fous qui se révèle en fait être un album complètement indépendant du même auteur. Quant aux deux titres "à paraitre" promis, ils ne verront jamais le jour. Pourtant le contenu de cet unique tome n'est pas mauvais. Le dessin de Coutelis y est très correct. Dans un style s'approchant de ceux de Jijé et de Giraud, il offre des planches réalistes à l'ancienne. Le trait est un peu désuet mais plaisant à lire. Seul défaut, le héros, pourtant très cliché dans son aspect de beau brun courageux, a tendance à offrir un visage relativement changeant d'une case à la suivante. Quant à l'histoire, c'est une chasse au trésor avec multiples rebondissements, confrontations contre des maffieux, combats contre une dangereuse triade, captures, libérations, sauvetage in-extremis, blonde fatale, etc. On peut déplorer un grand nombre de coïncidences trop bienheureuses (le monde des mers du sud est bien petit, dirait-on) et autres petites facilités scénaristiques, mais ça reste plaisant à lire si on n'est pas allergique à "l'aventure pour l'aventure". Bref, c'est une assez bonne lecture divertissement à l'ancienne. Mais elle laisse le lecteur sur un frustrant "à suivre..."

17/04/2008 (modifier)