Les Mémoires de Thelma Ritter - L'Homme de nulle part

Note: 2.67/5
(2.67/5 pour 3 avis)

Thelma Ritter est femme de chambre à Hollywood. Elle cotoie toutes sortes de "stars".


Amnésie Les années (A SUIVRE) Les Roux ! Ligne Claire Los Angeles

Le volume raconte l'histoire de l'homme qui l'aborde un jour sur le trottoir en lui posant cette très étrange question : "Excusez-moi madame, pourriez-vous me dire comment je m'appelle ?" Laura Linnell, la séduisante fille des riches patrons qui font travailler Thelma à cette époque, embauche cet amnésique surgi de nulle part pour nettoyer la piscine et l'affuble du prénom de Max. Bientôt, un début d'idylle se noue entre les jeunes gens, tandis que le danger rôde: le chauffeur des Linnell reçoit deux balles dans le corps, manifestement destinées à Max. Commence alors une longue cavale de Max et Laura. Le couple se fait passer pour de jeunes mariés et s'installe dans une petite ville éloignée. Pourtant le danger se manifeste à nouveau, sous les traits d'un banal livreur d'épicerie qui semble en connaître beaucoup sur le passé de l'amnésique. Quel est donc ce lourd secret dont Max aurait oublié la clé ?

Scénario
Dessin
Couleurs
Editeur / Collection
Genre / Public / Type
Date de parution Septembre 1989
Statut histoire One shot 1 tome paru

Couverture de la série Les Mémoires de Thelma Ritter - L'Homme de nulle part © Casterman 1989
Les notes
Note: 2.67/5
(2.67/5 pour 3 avis)
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13/02/2005 | Spooky
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L'avatar du posteur Agecanonix

Je précise que j'ai lu l'album d'origine avec la couverture de 1989 de la Collection (A Suivre). Ce polar est assez curieux, avec une intrigue surprenante et un peu tarabiscotée, qui se gâche un peu par sa fin peu compréhensible, mais il utilise formidablement le décor californien dont il restitue bien l'ambiance, à travers des clins d'oeil cinématographiques, quantité d'allusions au vieil Hollywood et de références. Déja le nom de l'héroïne, Thelma Ritter, il s'agit d'une actrice réelle des années 50, spécialisée dans les seconds rôles, elle est apparue dans plusieurs drames et grands films importants comme Eve de Mankiewicz, le Port de la drogue de Sam Fuller, les Desaxés de Huston, le Prisonnier d'Alcatraz de Frankenheimer et surtout Fenêtre sur cour d'Hitchcock... Cette Bd parue dans le magazine A Suivre à partir de 1986, est comme je l'ai dit, assez sympa par son imagerie US et ses clins d'oeil, mais handicapée par une narration pesante au ton trop bavard, avec dialogues et hors-textes envahissants, c'est dommage, car souvent la plupart du texte est inutile, les images parlant d'elles-mêmes. Quant au dessin de Ted Benoit, je suis un peu étonné, je le trouve excellent sur les décors et les grosses bagnoles américaines, mais un peu moins performant sur les personnages, dessinés plus sommairement, c'est un peu en dessous de Ray Banana qui pourtant évoluait dans un univers similaire. Note réelle : entre 2,5/5 et 3/5.

13/06/2022 (modifier)
Par Gaston
Note: 2/5
L'avatar du posteur Gaston

Une histoire sans grande originalité qui ne m'a pas du tout captivé. Le gros problème vient du texte. Il y en a trop et je trouve que le scénariste n'a pas très bien compris le format bande dessinée. À aucun moment je n'ai eu l'impression de lire une bd. On dirait parfois un album d'illustration. Si le format bd avait été mieux utilisé, j'aurais peut-être trouvé cet album sans suite 'pas mal'. Parlant d'illustration, j'ai trouvé que Ted Benoit était en petite forme. Plusieurs cases sont en dessous du niveau de ses autres bandes dessinées que j'ai lues.

09/08/2012 (modifier)
Par Spooky
Note: 3/5
L'avatar du posteur Spooky

Peu d'originalité dans cette histoire, qui a des relents de XIII... C'est peut-être pour ça que la série a été abandonnée. Dommage, car la ligne claire de Ted Benoît vaut le coup d'oeil, même si elle manque souvent de vitalité. L'histoire, quant à elle, est plaisante, un peu décousue parfois, mais est surtout alourdie par des textes "off" qui répètent le dessin... Usage absurde.

13/02/2005 (modifier)